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Je suis ingénieur, libertarien, de l'école autrichienne d'économie.

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  • Premier article le 25/01/2008
  • Modérateur depuis le 23/01/2009
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Derniers commentaires



  • gdm gdm 25 janvier 2008 22:26

    L’existence de "créances douteuses" est la seule cause de toute crise monétaire. En effet, toute monnaie est fondée sur la valeur des créances sur les emprunteurs. Vous avez donc raison de mentionner le role des "créances douteuses" dans cette crise. Cette crise des subprimes ne provoque pas seulement une perte pour les actionnaires des banques, mais aussi une crise monétaire. En effet, la prise en compte des créances douteuse implique de procéder à une contraction du crédit.

    Les créances sur un Etat sont aujourdhui parmi les plus sures, surtout un Etat dans un pays riche. Mais si, un jour un tel Etat fait faillite, une énorme masse de créances sur cet Etat serait soudain douteuse. Les conséquences monétaires d’une telle faillite ébranleraient les monnaies dans le monde.



  • gdm gdm 25 janvier 2008 22:09

    Harald dit "Où se trouve la création de valeur quand les spéculateurs jouent sur les marchés à terme ?"

    Vous me demandez où serait la création de valeur dans la finance. Les titres financiers, actions, produits dérivés, sont des biens économiques, sont des marchandises. Ils s’achètent et se vendent comme toute marchandise. Comme pour toute marchandise, l’achat d’un titre financier crée de la valeur pour l’acheteur et pour le vendeur, sinon ceux-ci n’échangeraient pas. La création de valeur provient de l’échange entre le vendeur et l’acheteur. Pendant l’échange, de la valeur a été créée pour le vendeur et pour l’acheteur. Il sera bien téméraire de le contester.

    Vous posez la question de l’existence de la création de valeur pour plusieurs cas d’un échange d’un titre financier. Il n’est pas sérieusement contestable que l’acheteur et le vendeur créent de la valeur pour eux-mêmes lors de cet échange. Vous posez ensuite la question de savoir si cet échange appauvrirait des tiers. L’existence d’une vente et son montant donne une précieuse information aux tous les tiers sur le jugement que portent deux agents économiques sur la valeur d’un titre financier. Une telle transaction enrichit ainsi les tiers d’une précieuse information, laquelle information va influencer les autres transactions. Il serait contestable de prétendre que le tiers serait appauvrit par le seul fait que tel titre financier appartient à Monsieur A plutôt qu’à Monsieur B.



  • gdm gdm 25 janvier 2008 18:11

    Harald me dit "Oui, dans un monde économique parfait, équilibré, où tout le monde y trouverait son compte. Les "échangeurs", c’est à dire les entreprises, les actionnaires comme leurs salariés. Mais c’est une vieille lune."

    En effet, ce débat est une vielle lune ! Mon point de vue est différent du votre sur ce point. L’entreprise n’est pas le seul "échangeur". L’entreprise et le client sont des deux "co-échangeurs". L’un vend. L’autre achète. Leurs jugements sont parfaitement libres. Le vendeur ne contraint pas l’acheteur. L’acheteur ne contraint pas le vendeur. Tous deux jugent que l’échange leur est avantageux. Lorsque Monsieur A achète son café un euro, il y trouve un avantage. Cet échange crée de la valeur pour lui. Cet échange procure aussi un avantage pour le vendeur. L’hypothèse d’un "monde parfait" n’est pas nécessaire pour être convaincu que l’échange, c’est 0 dire ici, l’achat d’un café, a créé de la valeur pour le client et pour le vendeur.



  • gdm gdm 25 janvier 2008 17:45

    Sur un marché, une baisse des prix provoque une tendance à l’augmentation de la demande. C’est le mécanisme universel de la loi de l’offre et de la demande. Ainsi, Une baisse des taux d’interets conduira mécaniquement à une augmentation des emprunts, donc de la masse monétaire. Il me semble difficile de trouver des arguments pour soutenir le contraire. Une augmentation des emprunts traduit une augmentation de la demande d’achat de biens économiques. Ce mécanisme est un signe d’une croissance économique.

    Vous dites que le dollar va "baisser". Ce n’est pas certain. Il est vrai que l’augmentation de la demande conduit à une tendance d’augmentation des prix. Il peut donc exister un risque de hausse des prix, c’est à dire d’inflation des prix. Mais cette demande supplémentaire provoque aussi une stimulation de l’offre, conduisant à une production accrue pour répondre à l’augmentation de l’offre. Ainsi, cette réponse à la demande des clients permet d’éviter la hausse des prix, donc de l’inflation. Ainsi, une augmentation modérée du crédit stimule la croissance sans créer d’inflation.



  • gdm gdm 25 janvier 2008 16:03

    Votre premiere ligne résume bien un mécanisme monétaire classique. Toute creation de monnaie correspond nécessairement à une creation d’une dette d’un montant égal. Nul ne prétend donc "rembourser ses dettes en créant de la monnaie". Une "reconnaissance de dette" est une créance sur l’emprunteur. La masse des créances reste inchangée par une telle création monétaire.

    Je suis d’accord avec vous pour dire que la creation monétaire, ou plus précisement, l’octroi de credit bancaires, provoquent une tendance à l’augmentation de la demande, donc des prix. La propagation de cette augmentation des prix à chaque secteur de l’économie se compte en mois, voire parfois sur un an ou deux.

    Je ne partage pas votre propos sur le fait que certains s’enrichiraient "au détriment" d’autres. En effet, l’enrichissement provient d’une creation de valeur, de richesses nouvelles, et non pas d’un appauvrissement d’autres populations.

    Je vais plus loin. J’affirme, comme tous les économistes, que tout échange volontaire est avantageux pour les deux co-échangeurs, sinon, ils renonceraient à échanger. Tout échange volontaire crée donc de la valeur. L’échange volontaire est le principal moteur de la création de richesse dans le monde. C’est la raison pour laquelle, les livres universitaires d’économie rapellent ce principe fondamental dans leur premier chapitre.

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