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Gérard Ayache

Gérard Ayache

Gérard Ayache a enseigné la communication et l’information à l’Université de Paris 1. Il est un spécialiste de l’étude de l’information et conseille depuis plusieurs années des entreprises, des organisations publiques, médiatiques ou politiques. Il dirige l’Institut Infométrie, dont la vocation est l’étude des comportements sociétaux, des systèmes informationnels et des technologies avancées de l’information.
Son dernier livre, Homo Sapiens 2.0 - Introduction à une histoire naturelle de l’hyperinformation, est publié par les éditions Max Milo. Il paraîtra en mai 2008 (blog : http://www.homosapiens2.com)
Il a aussi notamment publié, La grande confusion (France Europe Editions, 2006), L’image des multinationales (PUF), La bataille des images (Larousse).

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  • Premier article le 28/06/2006
  • Modérateur depuis le 04/07/2006
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Derniers commentaires



  • Gérard Ayache Gérard Ayache 20 avril 2007 09:59

    @ JL

    Vous avez raison. Si on laisse fonctionner les sphères fonctionnelles qui font la société (l’économie, le marché, la culture, ...)de façon autonome, sans le politique, c’est la mort du politique et de la démocratie. Nous le voyons bien dans les perspectives que nous offre un libéralisme porté à l’outrance.

    Cela ne signifie pas pour autant que le politique doive se situer dans un registre interventionniste. Intervenir dans les sphères fonctionnelles de la société, c’est ruiner leur efficacité.

    C’est la raison pour laquelle je parle de politique réflexive. Le politique post-héroïque est celui qui fera fonctionner les différentes sphères fonctionnelles de la société en montrant et en rendant extrèmement visible l’impact qu’elles ont sur leur environnement naturel, humain, social.. et en donnant les moyens aux citoyens d’agir. Pas seulement de s’exprimer, de participer, de délibérer. Mais d’avoir le pouvoir d’initiative, qui doit devenir le nouveau minimum démocratique.

    Cela implique une refonte de notre système représentationnel limité encore aujourd’hui à quelques élus de plus en plus perçus par le peuple comme loins de lui.Le politique post-héroïque aura pour tâche de mettre à la disposition de tous les acteurs de la société les instruments d’organisation, d’expression, de consultation et d’action, situés à différents niveaux et échelles de la société.Cette construction nouvelle ne doit pas venir en concurrence avec les pratiques représentatives traditionnelles, mais en complément, dans une logique d’enrichissement et de vigilance confiante.



  • Gérard Ayache Gérard Ayache 20 avril 2007 09:39

    @ Dalziel

    Si post-politique signifie pour vous fin du politique, je ne crois pas que nous soyons dans cette situation. Au contraire, nous sommes dans un moment de métamorphose qui fait apparaître une autre forme du politique. Cette dimension nouvelle tourne le dos aux pratiques traditionnelles de l’exercice du pouvoir conçu comme nécessairement établi en prééminence presque sacrée par rapport à la société.Les héros politiques détenteurs du savoir et de l’autorité, pleins de certitudes sur la conduite des peuples, ont fait leur temps.

    Les sociétés complexes dans lesquelles nous vivons exigent que le politique soit capable d’articuler les tensions engendrées par une multitude de mouvements contradictoires.Notre époque n’est plus celle où l’on pouvait simplifier le réel en le forçant dans des concepts d’opposition tranchés.Il n’y a plus de courant dominant qui indique un sens. Le politique post-héroïque doit gouverner en se positionnant différemment par rapport à la société, en abandonnant les promontoires et les positions hiérarchiques ; il doit s’attacher à faire voirles réalités multiples et les écouter et favoriser l’émergence d’une démocratie non pas seulement délibérative ou participative mais aussi et surtout collaborative. Pour cela, la qualité principale qu’on lui demandera c’est le courage de laisser entailler ses propres certitudes.



  • Gérard Ayache Gérard Ayache 19 février 2007 10:55

    Bonjour Carlo

    Cette initiative que je découvre un peu tardivement est intéressante et me paraît singulièrement utile. Il y a quelques articles que j’ai publiés sur Agoravox et qui pourraient entrer dans cette problématique sur laquelle je travaille depuis un petit bout de temps :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18971

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=15480

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13535

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=12813

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11133

    GA



  • Gérard Ayache Gérard Ayache 9 février 2007 12:36

    « Tant que le faux clivage gauche droite ne servait qu’à masquer le vrai clivage travail/profits, ce n’était que demi mal. Aujourd’hui, d’autres composantes sont en jeu, d’autres appétits nous menacent. »

    C’est très exactement de cela dont il s’agit. L’extraordinaire complexité du monde en général et de nos sociétés en particulier révèle l’inaptitude (pour ne pas dire l’injustice ou l’illégitimité) d’un codage faussement simplificateur. Cette question n’est pas si théorique que cela car elle débouche sur l’idée d’une véritable réinvention de la république et sur de nouvelles formes de pratiques de la démocratie.



  • Gérard Ayache Gérard Ayache 9 février 2007 11:45

    Bonjour Sylvain Reboul

    Merci de votre commentaire. Mais je ne pense pas qu’il s’agisse uniquement d’un problème de mode de scrutin. En fait, le codage binaire focalise toute l’expression politique sur le scrutin et l’élection d’un élu dépositaire de la souveraineté nationale ; ce système binaire est en réalité, un réducteur de complexité. De la même façon, la confiance est un réducteur de complexité ; si l’on ne faisait pas confiance, la vie serait impossible.

    Toutefois, dans les sociétés complexes comme la nôtre, cet artifice simplificateur ne tient plus parce qu’il laisse de côté des pans entiers de la réalité. Les identités multiples et fragmentées ne se retrouvent plus dans cette dichotomie. C’est la raison pour laquelle il faut réfléchir non pas sur le mode de scrutin lui-même, mais sur l’institutionnalisation d’échelons supplémentaires et intermédiaires de démocratie. Des échelons permettant aux citoyens de s’exprimer pendant le processus politique décisionnel. Des échelons permettant aussi l’expression non seulement d’un jugement critique mais aussi d’un pouvoir d’initiative qui devrait devenir le minimum démocratique. Je pense, sur ce point, que le rôle des médias collaboratifs ou participatifs (peu importent les mots) est fondamental mais encore à imaginer et créer.

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