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Le matou

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  • Le matou 19 mai 2009 23:27

    Zorglub, votre argument ne vaut rien. Revenons un peu plus de 2 siècles en arrière et demandons nous quels pays avaient signé la déclaration du droit de l’Homme et du citoyen ou avaient adopté un code pénal. Vous auriez pu sortir exactement la même argumentation contre ces mesures.
    D’ailleurs vous pourriez dire la même chose pour les 5 semaines de congés payés, la Constitution française et même la Marseillaise. Alors, cessez un peu vos idioties et réfléchissez par vous mêmes. Regardez par exemple l’évolution du nombre de créations d’emplois en France après l’application des 35 heures, et après leur assouplissement avec le retour de la droite. Vous verrez, c’est TRES instructif.



  • Le matou 29 avril 2009 13:32

    C’est tout ce que vous avez à dire ? Le déficit de la Sécu, toutes branches confondues (retraites...), est de 11 milliards d’euros, pour un budget total de 300 milliards d’euros. Autrement dit environ 3%. Et rapporté au PIB de la France (1600 milliards d’euros) c’est 0,6%. Ce chiffre vaut pour toutes les branches de la Sécurité sociale, donc santé + retraites. A comparer aux 5 % de PIB dépensés en plus par les Etats-Unis pour la seule santé ! Donc oui Cocorico !
    La prochaine fois, utilisez des arguments valables, il y a des limites à la mauvaise foi.



  • Le matou 29 avril 2009 01:53

    Le péripate

    « le système d’assurances santé américain, seul une partie est privée, l’autre est publique, »
    Je vous corrige, il existe un embryon de système d’assurances santé publique aux E-U. Cela dit, il pourrait prendre de l’ampleur grâce au Président Obama.

    La concurrence ?
    La concurrence n’est pas efficace dans le domaine de la santé. Je passerai sur le fait que la concurrence induit des coûts supplémentaires (publicité, communication) et réduit les économies d’échelle. Le véritable problème c’est que dans un système de prétendu « libre choix », la vérité c’est les personnes à risque ne peuvent plus s’assurer ou alors à des prix dissuasifs. Et même si on est assuré, on n’est pas tranquille. On ne compte plus les contentieux aux Etats-Unis où des personnes assurées par des mutuelles privées ne sont pas remboursées lorsqu’elles attrapent des maladies nécessitant des traitements lourds et de longue durée.

    « certains font le calcul qu’il est plus rentable de ne pas prendre d’assurances. Ou est le problème ? »
    C’est là qu’on voit que vous n’avez pas compris le principe de la Sécurité Sociale.
    Le principe, c’est que tout le monde puisse être couvert, et pour cela il faut que tout le monde participe. J’explique : bien sûr que pour de nombreuses personnes, il semble plus rentable de ne pas prendre d’assurances. Je pense même que c’est mon cas, je n’ai pas de problèmes de santé, pas de problèmes de vue, je suis jeune, je ne bois pas, ne fume pas, et j’ai la chance de n’avoir encore jamais été hospitalisé. Bref, je ne coûte pas grand chose à la sécu. Et dans mon cas, certainement qu’une assurance privée me reviendrait beaucoup moins cher.
    Le problème, c’est que tout le monde n’a pas ma chance. Si tous les gens qui ont la chance d’être bien portants retirent leurs cotisations de la Sécurité Sociale, qui reste-t-il ? Uniquement ceux qui ont eu la mauvaise idée d’être handicapé, ou gravement malade. Et le système s’effondre...

    Et les gens qui se disent, alors qu’ils sont encore relativement jeunes et en bonne santé : « oh ! je vais faire des économies en ne payant pas mes cotisations à la Sécu », non seulement ils commettent une faute morale (même si personne n’est plus là pour leur rappeler aujourd’hui), mais ils pourraient bien déchanter le jour où ils commenceront à avoir des soucis.

    « 50%, c’est très exagéré. »
    Dépenses de santé aux EU : environ 16% du PIB.
    En France : 11 %.
    Ce sont les chiffres que vous contestez ? Je rappelle que à ce prix là, plus de 40 millions d’américains n’ont pas de couverture santé, que les chiffres de mortalité infantile aux EU sont les parmi les plus élevés des pays de l’OCDE et l’espérance de vie l’une des plus faibles (or les dépenses de santé augmentent de façon presque exponentielle à partir d’un certain âge).

    Du coup cela répond à votre remarque :
    « rien n’oblige à un système unique dont il est impossible de connaître la performance, faute de concurrence. »
    Avec 30 % de dépenses en moins, on assure un service de meilleur qualité qu’aux Etats-Unis. ça devrait suffire non pour évaluer la performance ?



  • Le matou 29 avril 2009 00:16

     Ok Le péripate, ma formulation était un peu rapide, mais c’est vous qui me faites rire, à faire semblant de ne pas comprendre. Vous êtes un néolibéral des moins complexés et maintenant vous n’assumez même plus vos propres idées. Les néolibéraux sont parmi les adversaires les plus acharnés de la Sécurité Sociale, tout comme du système de retraite par répartition. Ce sont de fervents admirateurs du modèle américain où la couverture maladie n’est pas obligatoire et est assurée par le privé. Résultat : = de 40 millions d’américains (avant la crise) ne disposaient d’aucune couverture santé. Et les américains qui en ont une le paient au prix fort. Les dépenses de santé sont près de 50 % plus élevées aux Etats-Unis qu’en France, pour un résultat parmi les plus médiocre des pays riches.
    On pourrait aussi parler du système de retraites par capitalisation, qui aujourd’hui provoque la misère de millions de retraités nord-américains.
    Bref, si les néolibéraux avaient été au pouvoir au sortir de la guerre, justement, la protection sociale dont tout le monde bénéficie en France n’aurait pas fait long feu, et vous le savez très bien, alors vos leçons, vous pouvez vous les garder en effet.



  • Le matou 28 avril 2009 22:01

    Par définition les néolibéraux actuels, les « laisser-fairistes », à la sortie de la guerre n’auraient rien fait. Pas de retraite, pas de sécurité sociale, pas d’investissements de l’Etat, pas d’entraves à la concentration du capital, pas d’impôts plus élevés sur les tranches supérieures de revenus.
    Avec les adorateurs de la « main invisible du marché », nous n’aurions ni système de santé public performant (juste quelques cliniques privées inaccessibles pour la majorité de la population), l’enseignement deviendrait entièrement privé et hors de prix (la plupart des enfants n’iraient tout simplement pas à l’école), nous n’aurions pas fait le TGV, ni Airbus, ni les HLM et des millions de gens vivraient encore dans des bidonvilles, nous n’aurions pas de parc nucléaire mais seulement des grands barrages et des centrales au charbon... Tous les médias seraient détenus par un petit nombre de riches industriels ou financiers (comme c’est le cas aujourd’hui à encore 2, 3 exceptions près). Nous aurions l’un des taux de pauvreté les plus élevés au monde, mais nous aurions aussi le plus grand nombre de milliardaires rapporté à la population totale.

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