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Lucas Matheron

Lucas Matheron

Français d'origine et résident au Brésil depuis 1985, je suis traducteur indépendant dans ces deux langues.
Écologiste, j'ai participé de plusieurs organisations sociales et dirigé quelques projets d'organisation sociale et d'éducation à l'environnement dans l'État de Bahia.
Depuis 1999, je fais partie du réseau Aliança RECOS (Redes de Cooperação Comunitária Sem Fronteiras) dont je suis coordinateur de communication pour les pays francophones.
Je fais aussi partie du groupe Alerte France Brésil sur Facebook qui réunit Brésiliens expatriés et Français autour de la résistance au coup d'État de 2016.

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  • Premier article le 08/12/2006
  • Modérateur depuis le 29/09/2014
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Derniers commentaires



  • Lucas Matheron Lucas Matheron 7 avril 2018 21:07

    @Dom66
    Ben oui, c’est peut-être une solution, mais il préfère aller en prison et continuer à se battre pour faire valoir sa bonne foi, parce qu’il est convaincu de ne pas avoir tort au sujet des casseroles qu’on essaie par tous les moyens de lui coller au cul.
     smiley



  • Lucas Matheron Lucas Matheron 7 avril 2018 18:09

    @Matlemat
     smiley



  • Lucas Matheron Lucas Matheron 7 avril 2018 18:08

    @Lugsama
    Dès lors que l’on écarte d’emblée la question du coup d’État parlementaire de l’univers politique actuel, on peut en effet voir la condamnation de Lula comme étant justifiable pour cause de corruption. Mais il faudrait encore qu’on ait des preuves tangibles de cette corruption, parce que les « il a dit », « le délateur prétend », et autres « arguments » sont tellement peu convaincants qu’un groupe aussi important que respectable de juristes ont dénoncé lesdits arguments dans le livre cité dans l’article.
    Alors oui, j’ai aussi peu de preuves qui justifient ma conviction de l’innocence de Lula que le juge qui l’a condamné en a pour justifier sa conviction à lui, c’est-à-dire aucune. Toutefois, dans la loi, c’est à l’accusation d’apporter les preuves de la culpabilité des accusés me semble-t-il.
    Lula est vu, depuis 2005, depuis l’affaire du « mensalão » (qui a été, selon de nombreux analystes, un ballon d’essai pour renverser son gouvernement), comme une espèce de chef maffieux qu’il fallait éliminer à tout prix avant qu’il ne fasse du Brésil un nouveau Cuba. Cependant, le soi-disant « parrain » a fait plus pour son pays que ne l’ont fait tous ses illustres prédécesseurs depuis le retour à la démocratie, pour s’en tenir au passé proche.
    Et c’est pourquoi, malgré toutes les tentatives de discrédit dont il a fait l’objet, le PT a gagné toutes les élections successives à son arrivée au pouvoir et que ce pouvoir ne leur a été repris que par le biais d’un coup monté ! Je n’invente rien, je n’ai même pas à prendre parti, ce sont les faits.
    Alors oui, la corruption est endémique au Brésil - et ailleurs ! - et il faut arriver à l’enrayer. Je suis tout à fait d’accord vu que la corruption ne fait place qu’à ceux qui ont de l’argent et ceux qui sont au pouvoir en ce moment, les putschistes, en sont un magnifique exemple.
    Alors oui, Lula peut être critiqué sur divers points, ô oui, j’ai été un critique fervent de certains positionnements (ou non positionnements), sur des sujets extrêmement sensibles comme la réforme agraire et l’espace qu’il a laissé à la finance.
    Mais de là à l’ériger en coupable pour tous les maux dont souffre le pays depuis l’abolition de l’esclavage et même avant, il y a un précipice que de mon point de vue il ne faut pas franchir.
    Si la gauche « peut se trouver quelqu’un de moins clivant et de plus présentable » ça n’est pas ce qu’il semble sur le terrain. Par ailleurs, si je suis d’accord sur le fait que Lula est l’objet « d’une haine si féroce de nombreux brésiliens à son encontre », j’avoue que ça me semble être un argument en faveur de Lula lui-même, car quel type de démocrates sont ces « nombreux Brésiliens » qui n’ont pas la maturité politique d’accepter le résultat des urnes ?



  • Lucas Matheron Lucas Matheron 7 avril 2018 17:33

    @Zolko
    La paix est à coup sûr ce que les Brésiliens souhaitent, malheureusement pour eux, ils ont des réserves pétrolières qui font des envieux et qui éveillent beaucoup d’intérêts. De plus, le Brésil de Lula et Dilma avait des velléités de devenir une puissance indépendante et forte en Amérique du Sud, en fait une puissance à hauteur de ses ressources.
    Alors qui sera le vainqueur d’une donne truquée ? Nul ne le sait et l’issue est plus qu’incertaine. Mais il n’empêche que la frustration de la majorité des électeurs de Dilma Rousseff, elle, est bien certaine et on se doit de la prendre en considération dans n’importe quel sens qu’on fasse une analyse un tant soit peu argumentée de la situation actuelle.



  • Lucas Matheron Lucas Matheron 7 avril 2018 17:24

    @Matlemat
    C’est une bonne question au vu des circonstances.
    En réalité, l’alliance du PT était avec le PMDB, parti de Michel Temer, mais aussi le parti ayant de très loin le plus de sièges au parlement.
    Il s’agit du seul parti « d’opposition » qui existait lors de la dictature, vu, presque, comme un parti « de gauche », puisque d’opposition. C’est pourquoi il a conservé une telle majorité de parlementaires et, de ce fait, n’a jamais quitté le pouvoir. De près ou de loin, le PMDB a fait partie de tous les gouvernements qui se sont succédés depuis la fin de la dictature en 1985.
    Et c’est le parti qui a décidé de son candidat comme co-listier à la présidence. En fait, Temer était alors chef de file du PMDB, poste qu’il a abandonné très récemment.

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