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Lucas Matheron

Lucas Matheron

Français d'origine et résident au Brésil depuis 1985, je suis traducteur indépendant dans ces deux langues.
Écologiste, j'ai participé de plusieurs organisations sociales et dirigé quelques projets d'organisation sociale et d'éducation à l'environnement dans l'État de Bahia.
Depuis 1999, je fais partie du réseau Aliança RECOS (Redes de Cooperação Comunitária Sem Fronteiras) dont je suis coordinateur de communication pour les pays francophones.
Je fais aussi partie du groupe Alerte France Brésil sur Facebook qui réunit Brésiliens expatriés et Français autour de la résistance au coup d'État de 2016.

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  • Premier article le 08/12/2006
  • Modérateur depuis le 29/09/2014
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Derniers commentaires



  • Lucas Matheron Lucas Matheron 3 septembre 2018 16:23

    @Cateaufoncel2es
    « Créer des universités et des écoles techniques ne suffit pas, si ça ne se traduit pas par des gains de productivité et de la création de richesse. »


    Je suis bien d’accord, mais il faut du temps pour que les jeunes qui se forment aujourd’hui deviennent à leur tour des professionnels qui produisent. Actuellement, le gouvernement putschiste et certains des candidats libéraux aux prochaines élections affichent dans leur programme la privatisation de l’enseignement supérieur, contrairement à ce qu’ont fait les gouvernement progressiste de Lula et Dilma Rousseff.

    Et j’entendais ’provocation’ au sens de déclencher, d’inviter au débat... smiley



  • Lucas Matheron Lucas Matheron 3 septembre 2018 16:13

    @McGurk
    Effectivement, quand il y a une réelle « justice », or ce n’est pas le cas et c’est justement celle-ci dont la droiture et l’impartialité sont remises en cause.

    À partir du moment où, comme vous le faites, vous adhérez au discours d’une presse vendue au grand capital et que vous rejettez la possibilité de lawfare, c’est à dire que les agissements de la justice puissent être motivés par des raisons politiques et non plus seulement techniques, vous en arrivez à cette lecture mutilée qui mène à votre conclusion erronée.

    Et c’est pourquoi je cite dans cet article l’avertissement que le juge Fachin, membre de la même justice que vous placez au-dessus de tout soupçon, adresse à ses propres collègues au sujet de cette droiture qui semble être absente chez certains.

    Même si on ne peut pas affirmer que Lula ignorait totalement les travail des lobbyistes (qui sont à la charnière de la corruption et le récent message de Nicolas Hulot le prouve amplement s’il en était besoin), et ce ne serait même pas à son honneur de l’ignorer, on doit s’interroger sur les faits qui entourent toute cette affaire et au minimum douter.



  • Lucas Matheron Lucas Matheron 2 septembre 2018 21:15

    @Cateaufoncel2
    Tableau un peu pessimiste, mais réaliste. « Brasil, país do futuro » (Brésil, pays de l’avenir) est le titre d’un livre de Stefan Zweig, juif-autrichien réfugié du nazisme, publié en 1941. Le regard ironique porté jusqu’aujourd’hui sur ce titre-slogan se doit aux régimes politiques qui, depuis la proclamation de la république en 1889, sont des régimes autoritaires et principalement conservateurs.
    Et ils conservent quoi ?
    Et bien ils conservent l’âme colonialiste. Les élites brésiliennes sont colonialistes (quand non esclavagistes, car on trouve encore et toujours des gens qui sont exploités dans des conditions « proches de l’esclavage » comme on dit pour ne pas choquer). Colonialistes dans leur façon de penser, colonialistes dans leur manière de vivre, colonialistes dans leur conception de la société.

    Un sociologue brésilien, Jessé Souza, a écrit un livre récemment qu’il a intitulé « A Elite do Atraso » (qu’on pourrait traduire par « L’Élite Passéiste ») dans laquelle il décrit cette élite brésilienne, riche et nostalgique des fastes du passé colonial. On peut comprendre, sous cette lecture, les nostalgiques, aujourd’hui, de la dictature militaire (qui sont affreusement nombreux !).
    Il est vrai qu’au vu des dégats accomplis par les putschistes au cours des deux dernières années, le prochain président aura du pain sur la planche.
    Pourtant, Lula qui n’a pas fait de miracles pour les médias (même les nationaux ne le reconnaissent pas car Lula n’est pas de leur caste) en a fait pour son peuple et j’en témoigne tout au long de mes 33 ans au Brésil. Lula est celui qui a créé le plus d’universités et d’écoles techniques dans le pays, il a réussi à faire faire un bond extraordinaire à l’économie du nordeste qui était une région abandonnée depuis des décennies, il a été un des grands articulateurs du bloc économique sud-américain Mercosul et co-fondateur du bloc des pays émergents, les BRICS, il a restructuré et équipé la police fédérale, il a créé des programmes sociaux importants qui ont permis l’accès à l’enseignement supérieur à des millions d’élèves... et j’arrête là... 
    Et c’est pourquoi le peuple brésilien s’en souvient et qu’il est crédité de 40% des votes aux prochaines élections alors qu’il est en prison, et c’est aussi pourquoi cette élite passéiste ne souhaite pas le revoir à la tête de l’État.

    Merci pour votre provocation bien constructive.



  • Lucas Matheron Lucas Matheron 2 septembre 2018 18:23

    @JP94
    Tout à fait, c’est le système de lawfare qui prévaut actuellement sur le putsch militaire.

    Maintenant on le fait avec vaseline, s’il vous plait !

    Au Brésil, la situation a commencé à se pourrir dès que Lula a laissé sa place à Dilma Rousseff en 2010. Une femme, dans un monde machiste, c’est une cible de choix.

    Mais dans ce cadre de lawfare, deux cibles en sont l’objet : le groupe des BRICS dont le Brésil de Lula est un partenaire très actif (et Dilma poursuit cette présence active au sein du groupe) et le « pré-sal », énormes gisements de pétrole découverts sur ses côtes). Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que Dilma et la Petrobras ont été victimes d’écoutes dénoncées par Edward Snowden en septembre 2013.

    Bref ! Dans un monde 1%-99%, on doit comprendre que l’accès du « peuple » au pouvoir est de plus en plus compromis si ce peuple ne se mobilise pas pour élire de vrais représentants et pas seulement les représentants qu’on lui propose. Mais cela implique que des gens du peuple s’investissent en politique. Lula est l’un d’eux.

    Merci de votre intervention.


  • Lucas Matheron Lucas Matheron 2 septembre 2018 17:11

    @zygzornifle
    Excellent !
    Mais il faudrait bien que des gens sérieux prennent les choses en main... ou non !  smiley

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