Michel DROUET

@velosolex
Il me semble que le temps des idées est définitivement révolu pour la politique. Nous n’avons plus que des gestionnaires, des petits comptables de l’entreprise « mondialisation », des cost killer qui sont là pour faire de la marge en exploitant les salariés.
Il n’est pas inutile de rappeler, même si on en parle peu que la réforme des retraites a été bâtie sur un pourcentage, celui des 14 % du PIB à ne pas dépasser.
Dans la tête de nos néolibéraux, le salarié n’est plus une richesse, c’est un coût.
Cela explique aussi le turn over politique : qui connaissait Macron, Philippe ou bien encore les députés LREM il y a moins de 5 ans.
Nous sommes dans l’ère du jetable et la politique n’échappe pas à ce phénomène.

@velosolex
Ce geste, c’est la cerise sur le gâteau. C’est l’imbécilité crasse d’un individu qui joint l’humiliation à la répression et ce faisant suscite davantage l’indignation qu’un coup de matraque.
Je pense qu’on devrait le remercier....

@velosolex
Bonjour velosolex
Très bonne analyse, que je partage.
N’oublions pas le premier Ministre dans nos analyses. Il se pourrait qu’il tienne une place prépondérante dans le système en étant encore plus droit dans ses bottes que le Président de la République, occupé, quant à lui à préparer son duel de 2022 face à Le Pen.
L’intransigeance d’E ; Philippe peut être analysée de deux façons.
La première consiste tout d’abord à constater que les électeurs de gauche de Macron sont partis, affolés par son programme néolibéral et qu’il faut à tout prix rallier les électeurs de droite vers Macron en affaiblissant L.R. La loyauté prévaut dans ce premier cas et E. Philippe « roule » pour Macron
La seconde serait un coup de billard à plusieurs bandes qui consisterait à laisser Macron préparer la prochaine présidentielle pour in fine lui mettre dans les pattes un candidat centre droit moins clivant, sensé calmer les plaies ouvertes pendant ce quinquennat, sans pour autant revenir sur ce qui les a ouvertes. La trahison, si commune en politique, fait partie de ce second scénario.
Qui va bouffer l’autre ? Telle est désormais la question.
Il est en effet difficile d’envisager un second quinquennat Macron, compte tenu de la casse sociale des deux premières années de son mandat, dont le monde économique et financier se félicite à bas bruit mais on ne peut pas envisager de gouverner de manière permanente avec la répression policière.
L’effet « cliquet » empêchera tout retour en arrière sur les « réformes » ;

@Xenozoid
Et ils seront doux lorsqu’on sera sortis de l’Europe 

@Beretman
Pas vu, pas pris !
Ni vu ni connu, j’tembrouille !