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PrivéPublic

Antoine DAVID, ingénieur. Marié 5 enfants. Créateur d’entreprise dans le marketing et l’internet. 20 ans d’expérience dans des "Utilities" (services publics marchands). .

Ma conviction : la crise sera beaucoup plus brutale que tout ce que nous avons pu connaitre. Les troubles sociaux, les tensions internationales , etc. nous promettent des temps difficiles. Rappelez vous les années 30 ! Il ne faut pas laisser les démagogues de tout bord tirer parti de la détresse des français pour suciter le chaos. La paralysie des services publics en cette période de crise constitue un signe avant coureur d’une démocratie en danger. 

Tableau de bord

  • Premier article le 04/12/2007
  • Modérateur depuis le 05/02/2009
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Derniers commentaires



  • PrivéPublic 6 décembre 2007 20:24

    Désolé de vous avoir fait rire. Vous citez mon pédigree car je n’ai pas à en rougir.

    Le masque en question qui serait tombé, je vous signale qu’il est consultable sur agoravox depuis le départ.

    Je serais ravi de pouvoir lire une de vos tribunes et de mieux vous connaître. Et pourquoi pas de comprendre si vous avez un masque...

    cordialement



  • PrivéPublic 6 décembre 2007 19:37

    Je suis d’accord avec vous. Mais dans la réalité, il y a des lois etd es règles qui encadrent tout cela (eau, électricité, etc.). Je ne les connais pas toutes mais il ne faut pas croire que le privé serait mu seulement par la recherche du profit.

    L’objectif d’une entreprise, d’abord, c’est de survivre. Ensuite c’est de maintenir des avantages compétitifs pour rester dans le marché et pouvoir rémunérer ses salariés et ses actionnaires. Je vous assure que quand on signe un contrat pour 15 ans en s’engageant sur le prix de vente 15 ans à l’avance, faut faire des gains de productivités derrière pour ne pas tomber dans le rouge. Et dans mon souvenir, sur 10 contrats, y en a toujours deux ou trois qui tombent dans le rouge car il y a plein d’aléas, de choses non prévues.

    Que Choisir parle de bénéfices de 40%. De mon temps, quand on sortait 7 ou 8% de marge d’exploitation, on était content.

    Bref, quand j’entends parler de logique financière, je comprends pas : une boite qui s’interdit de faire des bénéfices ne fait pas d’efforts de gestion quand cela va bien et demande des subventions quand cela va mal. Dans le privé, si on fait 3% de gains de productivité par an, au bout de 15 ans, cela fait baisser le prix de revient du service de plus de 50%, et cette économie permet d’investir plus et de rembourser plus vite pour la collectivité.

    Si vous connaissez la parabole des talents (désolé de la référence biblique), la boite qui gère au cordeau son service, qui faitd es gains de productivité, elle fait mieux fructifier l’infrastructure POUR LA COLLECTIVITE (elle ne garde pas la capaciét d’autofinancement).

    Le probleme, c’est que c’est difficile a expliquer

    cordialement



  • PrivéPublic 6 décembre 2007 19:25

    1. tout a fait ok

    2. ok a la seule réserve que les situations soient comparables entre le privé et la régie municipale. Elles ne le sont pas forcément à cause des « provisions pour renouvellement » que pratique le privé et pas le public, et qui lui permettent de réaliser des provisions pour des travaux futurs : c’est une cagnote au service de la collectivité et propriété de la collectivité. Inévitablement, « cette épargne de précaution » rejaillira sur le prix de l’eau. Que choisir sohaiterait supprimer ces provisions, or elles jouent un role essentiel dans le financement des investissements.

    3. il y a forcément une péréquation tarifaire (lissage des tarifs) mais si la commune met en place un tarif dégressif, ok bien évidemment.

    4. je ne suis plus distributeur d’eau, mais l’argument de que choisir repose sur un benchmark (comparaison) entre annecy, chambery, grenoble et clermont d’un coté (4 régies de montagne), toutes les autres villes de l’autre. Par ex je sais que produire de l’eau en bretagne ou à l’écart des grands fleuves coute beaucoup plus cher que dans les Alpes. Et quand votre capacité de stockage n’excède pas 3 ou 4 heures, vous devez surinvestir pour ne jamais tomber en panne. Et l’électricité en heure de pointe, cela coute cher quand il faut monter l’eau de 100 mètres... Mais désolé, je n’ai pas de chiffres à produire.

    5. C’était une remarque accessoire. Et ce n’est pas ma croisade de m’en prendre au secteur public.

    Je suis d’accord avec vous. Avec ces articles dans Agoravox je cherche à comprendre comment les visiteurs réagissent aux diféfrents arguments :

    1. privé plus efficace que public

    2. baisser le prix de l’eau conduit à transférer des ressources de l’usage vers l’impot

    3. service public marchand doit etre à l’équilibre mais peut etre opéré par le public ou par le privé indifférement. Le secteur public n’a plus en 2007 le monopole du service public marchand.

    4. il n’y a rien de choquant de faire 10% de bénéfice si l’exploitant fait gagner 30% de gains de productivité sur la durée du contrat.

    5. que choisir est politiquement engagée et diffuse des infos tronquées pour défendre une thèse : ce n’est pas acceptable sur internet. C’est de la manipulation.

    6. produire de l’eau c’est un métier tres technologique, avec de la R&D. Il faut une taille critique que n’a plus une agglomération. Tant que la ressource est de bonne qualité, pas de pb, mais sinon, le privé est incontournable.

    7. a 0,12 centimes le litre, trouvez vous que l’eau soit si chère ?

    8. ce modèle de gestion déléguée décrié par Que Choisir a permis de créer X00 000 emplois en france en 20 an et c’est un savoir faire qui s’exporte bien et qui crée de la valeur et de l’emploi. Ne croyez vous pas que les « vieilles lunes collectivistes » sont un peu dépassées et que ces entreprises devraient être valorisées plutot que décriées ? Comment peuvent-ils vendre leur savoir faire à l’étranger si nos journaux ne parlent que du scandale du prix de l’eau.

    9. les lois sur le financement des partis ont fait le ménage de pratiques détestables. Temps de tourner la page ?

    10. Le recours au privé est encore le moyen le plus astucieux pour désendetter l’état et les collectivités via des services marchands. Toutes les grandes collectivités en ont fait l’expérience.... Permettant de ne pas augmenter les impots locaux. Donc la « privatisation » n’est plus un débat idéologique mais un outil de gestion de la dette publique.

    etc...

    Cordialement



  • PrivéPublic 6 décembre 2007 16:28

    Si j’avais voulu en faire une opération de référencement, j’aurais mis un lien de chacun de mes messages vers ce blog. Or ce n’est pas le cas. Peut-être est-ce simplement uen histoire de convictions.

    Je remercie au passage Marc LAimé pour la publicité qu’il a eu la gentillesse de me faire.

     

    Je ne sais pas si je dois répondre a votre billet Monsieur mais j’avance à visage découvert. Auriez vous l’amabilité de décliner votre identité, votre activité professionnelle, les raisons qui font que vous vous intéressez à la distribution d’eau potable ...

    Merci



  • PrivéPublic 6 décembre 2007 16:24

    Bonjour Monsieur. J’avais en effet entendu parler de ces thèses relayées en particulier par France Liberté que l’eau étant un droit pour le genre humain, il fallait l’offrir sans contrepartie à la population et interdire à des intérêts marchands de faire fonctionner des pompes et d’entretenir des tuyaux et des banchements. EN y réfléchissant bien, l’électricité est au moins aussi importante que l’eau aujourd’hui dans notre vie de tous les jours. ET le métro à Paris. Mais pourtant ni le métro ni l’électricité ne suscitent autant de polémiques que l’eau potable...

    Pour moi l’eau est aussi est aussi un produit très technologique et avec la meilleure générosité du monde, si vosu ne financez pas des usines, des réservoirs, des ingenieurs et techniciens, on n’ira pas loin hélas.

    Quant aux fameuses fuites dont vous parlez, je ne sais pas quelles sont vos sources. le probleme des fuites, c’est que ce n’est pas mesurable car on ne sait pas mesurer efficacement l’eau qui entre dans les réseaux par gravité ou aqueduc. Il y a d’énorme imprécisions sur les mesures. Mais je vous parle sans doute chinois, excusez moi.

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