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PrivéPublic

Antoine DAVID, ingénieur. Marié 5 enfants. Créateur d’entreprise dans le marketing et l’internet. 20 ans d’expérience dans des "Utilities" (services publics marchands). .

Ma conviction : la crise sera beaucoup plus brutale que tout ce que nous avons pu connaitre. Les troubles sociaux, les tensions internationales , etc. nous promettent des temps difficiles. Rappelez vous les années 30 ! Il ne faut pas laisser les démagogues de tout bord tirer parti de la détresse des français pour suciter le chaos. La paralysie des services publics en cette période de crise constitue un signe avant coureur d’une démocratie en danger. 

Tableau de bord

  • Premier article le 04/12/2007
  • Modérateur depuis le 05/02/2009
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Derniers commentaires



  • PrivéPublic 8 décembre 2007 17:22

    en fait, l’agriculture et les eaux usées domestiques sont les premieres sources de pollution aujourd’hui. Je ne sais pas si l’eau est un capital naturel, mais la distribution d’une eau de qualité est devenue une industrie de pointe, avec des process compliqués.

    Je ne sais pas si la théorie économique de marx avait prévu que le progrès social (le confort, l’eau courante, les rendements agricoles) transformerait ce capital naturel en savoir faire industriel.



  • PrivéPublic 8 décembre 2007 16:49

    excusez moi si je vous ai énervé, il s’agit d’un sujet complexe et mes arguments passent mal.

    Que choisir confond marge brute (recettes moins dépenses) et marge nette (bénéfices). Si suez vend son eau chère, c’est pour faire des provisions pour les investissements futurs et pour amortir les investissements passés. Pas pour ses bénéfices.

    Si la SNCF avait fait la meme chose depuis 50 ans (non pas en vendant le transport cher mais en faisant des economies de gestion pour dégager de la capacité d’autofinancement et des provisions), et bien les contribuables ne se seraient pas fait refiler la dette de réseau ferré de france. ET c’est nos impots qui vont payer ces infrastructures.

    Car les usines, les stations d’epuration, les tuyaux, faudra bien les payer. Si, a force de vendre l’eau trop bon marché, on doit payer les investissements avec nos impots, on fragilise les autres service spublics (santé, éducation, etc.) et on ne pourra plus payer convenablement les fonctionnaires.

    Vous préférez quoi ? Que les consommateurs d’eau payent les investissements du service d’eau selon leur consommation, ou que ce soit les impots qui les payent.

    C’est cela la question.

    Cordialement



  • PrivéPublic 8 décembre 2007 16:39

    Merci votre témoignage est très constructif. Il y a en fait des disparités criantes entre les petites communes qui vivent dans un vrai dénuement et les grosses agglomérations qui ont la taille critique pour constituer des organisations industrielles.

    J’ai distribué de l’eau autrefois sur une petite commune. Les gains de productivités possibles étaient très faibles, et les couts de personnels, proportionnellement, étaient très élevés. Dans des grosses agglomérations, c’est très différent, et mon expérience, c’est que la société privée maintient la « pression » dans ses tuyaux (bien sur) mais surtout sur ses équipes, et réalise bon an mal an 2 à 3% de gains de productivité. au bout de 15 ans, cela fait de la capacité d’auofinancement en plus. ET si elle gagne 7 a 10% de marge, cette société privée ne l’a pas volé avec ce qu’elle a fait gagner a l’agglo et au contribuable.

    Je connais des grosses régies municipales où la vie est « confortable » et où les gains de productivités ne sont pas la priorité.

    Mon témoignage ? Que Choisir fait croire que la « marge »(brute) de suez ou saur ou veolia, c’est du bénéfice, alors que c’est de l’amortissement, des provisions et un peu de bénéfice. ET en défendant une baisse du prix de l’eau, que choisir ne rogne pas le bénéfice de veolia mais appauvrit la capacité d’autofinancement du service. Comme il faudra payer les investissements, comment on fait si le service n’a pas les moyens ? On passe par les impots locaux ?

    Cordialement



  • PrivéPublic 8 décembre 2007 16:28

    EN fait, la question de l’impot est un sujet complexe et je en suis pas spécialiste nmais je vais essayer de développer.

    Supposons que l’état, les collectivités, etc ne soient qu’une seule entité. Appelons la la sphère publique. Elle a des dépenses et des recettes. Certaines de ces recettes sont fixes, d’autres varient avec la croissance (la tva), avec le prix du pétroile (tipp).

    Depuis 30 ans, quoi qu’on fasse, les dépenses excedent les recettes. La faute a personne. C’est notre mode de vie qui veut cela. Donc il faut faire des choix, et dire que l’impot doit servir en priorité à payer les services qui ne peuvent pas se payer tout seul. cela conduit a faire une différence entre les services publics non marchands (santé, ecole, armée, etc.) et les services publics marchands (transport, electricité, eau, telephone). Tres bien.

    Une solution « élégante » pour ne pas appauvrir encore plus la sphere publique, c’estd e dire que els services publics marchands sont payés par les utilisateurs, et que la sphere publique doit leur donner le moins d’argent possible.

    Regardons l’eau potable : a ma gauche, des sociétés privés qui facturentd e l’eau chere car ils mettent plein de sous de coté pour investir (largent n’est pas a elles mais aux collectivités, je précise). De l’autre des régies municipales qui proposentd es prix bas et qui ne mettent pas d’argentd e coté. Au bout du compte, il faut investir dans tous les cas. Qui paye ? ET bien les villes a prix de l’eau bon marché vont recevoir des subventions (agences de l’eau) qui auront été payées par les villes qui facturent l’eau chere et devront s’endetter pour construire leurs usines (donc ce sera en partie payé par la générosité des autres grace a la péréquation, et en partie payé par les impots). De leur coté, les villes à prix de l’eau cher auront des reserves financières et pourront investir facilement.

    EN fait, les villes qui vendent l’eau bon marché font presque du dumping fiscal (elels se font financer par les villes qui sont bonnes gestionnaires et qui font des reserves).

    Conclusion : dans tous les cas il faut payer. Quel est le meilleur système ? Celui où les villes ont une eau chère (pour preparer l’avenir), ou celels qui ont une eau bon marché (et qui feront appel a la générosité de la sphère publique ou de leurs voisins pour payer les investissements).

    Si la sphère publique n’a plus de sous, et si on lui demande de financer les usines d’eau, les voies ferrées, le métro, etc. et bien cela fera de l’argent en moisn pour d’autres services publics. Donc cela va encore appauvrir le « Service public ». Ce n’est pas bon.

    Mon analyse ? IL faudrait limiter les bénéfices de suez s’ils sont scandaleux (mais ce n’est pas le cas, les bénéfices de suez sont beaucoup plus faibles que ceux de carrefour ou de sfr), mais il ne faut pas appauvrir la sphère publique en vendant l’eau en dessous de son prix réel.

    Voila.

    Cordialement



  • PrivéPublic 8 décembre 2007 16:10

    Je suis désolé si je vous ai blessé avec mes arguments. Mais quand j’allais à l’école, on enseignait encore le calcul.

    Le prix du pétrole à la pompe est enter 1,20 et 1,50 € le LITRE. Le prix de l’eau est entre 1,50 et 3 € le m3.

    Le m3 et le litre ne sont pas les mêmes unités. Vous en connaissez beaucoup des produits qui sont vendus entre 1,5 et 3 € la TONNE ? ET vous dites quand même que l’eau est chère ?

    Beaucoup de gens critiquent veolia et suez, soit. Certainement de vilaines multinationales. Quand je vais acheter mes tomates, je les paye entre 0,8 et 3 € le kilo. Donc selon les jours, les lieux, les prix varient du simple au quadruple. Pour l’eau potable, a de rares exceptions, cela varie du simple au double, et l’écart s’explique essentiellement par des provisions pour investissements futurs, pas par des bénéfices faramineux.

    Je vous manipule peut etre, mais je suis un peu borné. On vous raconte des histoires sur le prix de l’eau, on confond marge nette (bénéfice) et marge brute (avant amortissemenst et provisions), etc. On vous explique que veolia fait des bénéfices faramineux.... C’est un gros gros mensonge.

    Si on ecoute que choisir et qu’on met l’eau partout a 1,5€ le m3, on pourra plus financer les usines et les stations d’épuration alors c’est vos impots locaux qui vont payer. ET ce sera toujours des sous en moins pour les fonctionnaires les creches et le RMI. C’est cela, la société que vous voulez ? Une société où on paye les fonctionnaires avec six mois de retard ?

    En s’attaquant à ces entreprises privées, Que Choisir fait le lit de la droite ultra libérale en fragilisant le financement des autres services publics. Car les impots locaux, on ne peut pas les augmenter.

    Cordialement

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