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PrivéPublic

Antoine DAVID, ingénieur. Marié 5 enfants. Créateur d’entreprise dans le marketing et l’internet. 20 ans d’expérience dans des "Utilities" (services publics marchands). .

Ma conviction : la crise sera beaucoup plus brutale que tout ce que nous avons pu connaitre. Les troubles sociaux, les tensions internationales , etc. nous promettent des temps difficiles. Rappelez vous les années 30 ! Il ne faut pas laisser les démagogues de tout bord tirer parti de la détresse des français pour suciter le chaos. La paralysie des services publics en cette période de crise constitue un signe avant coureur d’une démocratie en danger. 

Tableau de bord

  • Premier article le 04/12/2007
  • Modérateur depuis le 05/02/2009
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Derniers commentaires



  • PrivéPublic 7 décembre 2007 14:44

    Pourtant, Monsieur, on est dans le débat et les propos sont restés mesurés.

    N’hésitez pas a prendre connaissance des autres réponses faites aux autres membres. Si Que choisir ne sait pas faire la diféfrence entre des amortissements (le prix des investissements passés), des provisions (argent collecté pour la commune pour des investissements futurs, qui appartient a la commune) et des bénéfices, et si que choisir affirme que tout cela va dans la poche de veolia ou seuz et que cela fait des bénéfices faramineux, en fait que choisir fait de gros mensonges.

    ET les mensonges qui conduisent que choisir à demander la dé-privatisation des services d’eau, c’est de l’action politique ou de la manipulation ou les deux.

    Donc deux cas de figure : soit c’est de la manipulation politique pour les municipales, dans ce cas OK mais que choisir doit annoncer la couleur et ne pas se dire apolitique. SOit c’est par conviction que que choisir agit ainsi en pensant que plus l’eau est bon marché, mieux c’est pour le consommateur. Cela reste de la manipulation, apolitique cetet fois, mais dans ce cas je dis : attention, que choisir se trompe et vosu trompe : baisser le prix de l’eau, c’est donner moins d’argent pour payer tuyaux et usines, or comme il faudra les payer, c’est VOS IMPOTS que le feront plus tard (en fait els impots de vos enfants). cela fait 40 ans que la sphère publique déporte les investissements sur les generations futures, faut arreter.

    Donc mon propos c’est :

    1. Que choisir ne rend pas service au contribuable en faisant croire que provisions et amortissement, ce sont des bénéfices faramineux faits par des multinationales.

    2. que choisir ne rend pas service au consommateur en militant pour une baisse du prix de l’eau. Accessoirement, 0,3 centimes le litre, ce n’est pas cher !

    3. que choisir utilise un sujet sensible (l’eau n’est pas un produit ordinaire) pour se faire de la pub, et mettre la pagaille dans la campagne éléctorale des municipales. Or l’eau, l’environnement, c’est un sujet sérieux.

    Bref, Que choisir est irresponsable sur ce dossier. Mais comme cela fait la une des gazettes....

    Cordialement



  • PrivéPublic 7 décembre 2007 14:33

    Merci de la pertinence de votre marque. Cela laisse cependant suggérer que j’ai gardé une certaine estime pour cette boite que j’ai quittée il y a longtemps. Plus sérieusement, les premières lignes de mon article renvoyaient vers mon blog, et ma fiche auteur sur Agoravox affiche clairement la couleur.

    Vous avez raison, je tracte. Mais pas pour une association d’anciens prévaricateurs. Pour un modèle économique.

    Quand que choisir ne sait pas faire la différence entre des provisions pour investissements (argent collecté pour la commune qui servira a financer des tuyaux et des usines) et des bénéfices, et quand que choisir fait croire que veolia fait 50% de marge (alors que les marges réelles dépassent rarement 10%), quand on sait que chez votre hypermarché, les marges sont beaucoup plus confortables, je dis que UFC Que choisir n’a rien compris aux activités commerciales et plaque sa vision du monde (du genre taxons les multinationales, il faut dé-privatiser, etc..) sur un secteur d’activité plutot efficace et bien géré.

    Je disais un peu plus haut a un autre internaute que ces provisions ont plein de qualité, car elles garantissent une eau de qualité pour demain. Si la SNCF avait su passer des provisions pour investissements, on ne vous aurait jamais fait le coup de Reseau Ferré de France (transfert de la dette de SNCF (je en sais combien de milliards) sur le dos du contribuable qui le paiera avec ses impots.

    Car le probleme est la : si la boite est mal gérée, si le service n’est pas vendu au bon prix, comme il faut investir dans tous les cas, ce sera vos impots qui paieront.

    Donc j’affirme (désolé, je ne m’en prends pas a vous) que je prefere une eau à 3 € le m3 qui finance tous ses investissements (cela ne fait que 0,3 ct le litre) comme c’est le ca dans le 92 qu’une eau a 1,5 € le m3, comme le voudrait que choisir, exploitée par uen régie municipale et ou c’est l’impot qui financera les déficits d’exploitation et les usines.

    Quand que choisir affirme que le privé fait 40 ou 50% de marge, soit il ne savent pas ce que c’est que la comptabilité d’une entreprise, soit c’est de la manipulation.

    Rassurez moi, ils connaissent la comptabilité ?

    Cordialement



  • PrivéPublic 7 décembre 2007 14:21

    Bonjour Monsieur, je pense que votre vision des entreprises privées n’est pas la même que la mienne. Je vous assure que les chiffres de marges avancés par Que Choisir sont soit fantaisistes (si Veolia faisait 50% de marge, apres impot, elle ferait un bénéfice net de 35 ou 40% or elle fait un bénéfice net beaucoup plus faible (3 ou 4% de mémoire). Donc ces prétendues MARGES intègrent des provisions pour INVESTISSEMENTS (c’est de l’argent qui appartient aux collectivités et qui ne serviront qu’à une chose : construire des usines et des réseaux, pas des piscines ni des ecoles ou des campagnes electorales).

    Donc que choisir vous donne des informations qui sont des gros mensonges.

    Et j’affirme (désolé, je ne m’en prends pas a vous) que ces provisions sont NECESSAIRES car elels garantissent la qualité du service de demain.

    La SNCF n’a jamais passé de telels provisions : et bien il y a trois ans, discretement, elle a refilé aux contribuables une dette de 100 milliards (cela s’appelle Reseau ferré de France) et c’est vos IMPOTS et ceux de vos enfants qui vont les payer ce sinvestissements.

    Pour l’eau potable, c’est la meme chose : si les communes ne font pas de provisions, qaund il faudra construire les usines, c’est vos IMPOTS qui paieront.

    C’est cela, la vérité que vous cache Que Choisir

    Très très cordialement



  • PrivéPublic 7 décembre 2007 14:14

    Vous avez raison, ce ne sont pas Veolia, Suez et Saur les victimes de Que Choisir. Et ces trois groupes n’ont pas besoin de moi pour se défendre toutes seules.

    Je crois très sincèrement que les victimes de Que Choisir, ce sont les français qui vont adhérer au discours de Que Choisir qui dit que les services publics doivent etre assurés par le secteur public et qu’il est choquant de faire des bénéfices dans un service public.

    Je ne suis pas objectif, ok. J’ai un parti pris, celui que je préfère un service public efficace, qui fait plein de gains de productivité, qui réinvestit tout ce qu’il peut pour moderniser son outil de production, et qui a les moyen de faire cadeau de X m3 par mois aux plus démunis, plutot qu’un service public avec peu de moyens, où les gains de productivités ne sont pas une priorité.

    Quitte à rester dans la caricature, j’aimerais vous solliciter sur un autre sujet. Mon crédo, c’est que l’impot (payé par tous) ne doit pas aider, via des subventions, des exploitants inefficaces. Mais que nous sommes libres, si l’exploitant est efficace, de proposer des subventions pour des tarifs sociaux. Deux exemples :

    1. la redevance audio-visuelle : rien ne distingue aujourd’hui TF1, m6 et France télévision. Pourquoi continuer a payer un impot qui encourage France television a ne pas être bien géré ? Qu’à la rigueur, les autres chaines privées contribuent à financer quelques missions de service public, mais pas l’impot. C’est une prime à la non efficacité.

    2. la carte orange : on est dans un système absurde. On subventionne des boites mal gérées et en plus le prix de la carte orange est dissuasif, alors on monte des usines a gaz pour que les employeurs en payent la moitié. Faisons différemment : définissons quel doit etre le prix equitable des transports, veillons a ce que RATP et SNCF gerent efficacement leurs services, et ensuite décidons de subventionner certains passagers (grande couronne par ex, ou chomeurs, etc.) pour proposer par ex un tarif unique.

    Quand on parle de service public MARCHAND, cela veut dire que le service doit se financer tout seul avec ses recettes, et faire les efforts pour etre bien géré. ET ensuite, c’est un choix de société de dire qu’on veut accorder telle subvention ou telle exonération

    Sur le fonds, vous avez raison : veolia, suez, saur, ce n’est qu’un pretexte. Pour condamner la manipulation de Que Choisir (qui diffuse des infos inexactes), et pour rappeler que l’enjeu n’est pas le riche contre le pauvre, ou la multinationale qui ferait des bénéfices/le secteur public, mais l’enjeu c’est « vous préférez l’impot/vous préferez le paiement a l’usage ».

    Moi je préfere le paiement à l’usage, et un exploitant qui a les moyens de bien faire son travail et qui est efficace. S’il vend en dessous de son prix de revient (TOUTES LES REGIES MUNICIPALES), et si la productivité n’est pas sa priorité, c’est l’impot qui financera la différence et on voit où cela nous a mené aujourd’hui avec nos déficits abyssaux et notre endettement préoccupant.

    Cordialement



  • PrivéPublic 7 décembre 2007 11:03

    Bonjour, c’est un peu difficile de répondre précisément a 42 commentaires.

    Quand un exploitant privé prend un contrat de service d’eau, il va s’engager à investir X durant le contrat. ET chaque année, les montants investits vont etre amortis sur une durée de 10 ans, 15 ans. ET il va proposer a la ville de faire des provisions chaque année de Y, qui seront prélevées en plus sur le prix de l’eau. Exemple :

    cout de production de l’eau = 100, amortissement de X = 40, provision sur y = 30. Prix de vente = 170. Et chaque année, le privé va faire 2% de gains de productivité sur les 100, la moitié qu’il garde et la moitié qu’il répercute a la commune. => la capacite d’autofinancement qui est de 70 (sur 170 au départ) va passer a 71 (sur 170) puis a 72 etc...Et donc les nouveaux investissements que fera l’exploitant, grace à cette capacité d’autofinancement plus grande, pourront etre amortis plus vite.

    Le public lui, il aura un cout de production de 100, l’amortissement de X, il va le faire sur une durée plus longue et il ne va pas faire de provision sur Y.

    Donc le m3 sera vendu par la régie 100 + 30 = 130 (DONC MOINS CHER QUE LE PRIVE) mais la capacité d’autofinancement sera de 30 seulement.

    ET au bout de 15 ans, la régie n’aura fait que peu d egains de productivité (c’est mon expérience perso, ce n’est pas un prisme idéologique ou une conviction ultra liberale et tout et tout) alors que le privé aura cumulé 15 à 18% de gains de productivités et proposera une capacité d’autofinacement de 70 + 18 = 88. et a la fin du contrat, il y aura des « provisions » permettant de reduire la charge des investissements.

    Conclusion : dans un cas, le prix est bas (140) mais la collectivité n’a pas de reserve, et 70% du prix de l’eau servira a payer des salaires, dans l’autre cas, le prix est un peu plus cher (170) mais 55% du prix de l’eau finance des investissements et de la technologie. Au bout de 20 ou 30 ans, la collectivité sera OBLIGEE de faire appel au privé pour investir massivement et remettre l’outil de production à niveau et supporter l’endettement de cetet remise a niveau. Avec une hausse du prix de l’eau brutale.

    Car l’eau est un produit extrememnt technologique. C’est une réalité.

    Cordialement

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