J’ajouterai (si ce n’a pas encore été dit) que le 23 janvier fut également le jour de rapatriement du corps de l’officier français tué dans son appareil au Mali. Bien évidemment, là aussi, les méfias s’en foutaient éperdument.
A la question de la priorité des médias à traiter l’information, Christophe Barbier dans ’C’est dans l’air" faisait comprendre (pour simplifier) que les journalistes répondent à la demande du public d’avoir du sensationnel et de l’immédiateté. En clair, c’est de notre faute.
Paris Match et Closer auront leur matière à gloser sans savoir.
Maintenant, on attend dans les jours à venir : - l’interview de la famille (parents, oncle, tantes, ...) qui parleront d’elle lorsqu’elle jouait en socket sous le pommier familial, - la sortie du livre de ses mémoires de prisonnière (les prisons semblaient bien chauffer), - les plateaux TV (avec les spécialistes à la manque) qui poseront leur lot de questions plus stupides les unes que les autres (c’était quoi le menu du soir, ...).
Pour que sa culpabilité soit définitivement mise hors de cause (ou pas), on attend du gouvernement français qu’il lui propose de réouvrir le dossier (en France ou au Mexique) de quelques manières que ce soit, eu égard au respect dû aux familles des séquestrés (et peut-être tués) au Mexique.
NOTA : l’article est complet et bien écrit. j’adhère.
C’est bien beau dans les textes mais ... sur le terrain, rien de bien glorieux ! Je le sais, je suis en plein dedans. Et en ce moment, le DIF peut servir lors d’un licenciement (c’est à la mode il paraît). Alors, dans ce contexte, vous avez au choix : une formation, un bilan de compétences ou une validation des acquis de l’expérience. L’employeur ne peut refuser (la loi le dit « en théorie ») si l’utilisation de votre DIF s’effectue dans le cadre d’une CRP (contrat de reclassement professionnel). La demande d’utilisation de votre DIF s’effectue lors du PREAVIS de licenciement.
Et C’EST LA QUE CELA SE COMPLIQUE !
1er obstacle : A la date de signature de votre CRP, vous n’êtes plus salarié de l’entreprise et le montant de votre préavis est versé à l’UNEDIC (et donc non effectué). Dans ce cas, il vous faut négocier votre DIF avec l’employeur !!! 2ème obstacle : entre la remise de la CRP en main propre et votre acceptation, vous disposez de 21 JOURS de réflexion (sans quoi c’est un refus tacite). Hors, l’employeur dispose d’UN MOIS pour accepter votre demande de DIF, que vous ne pouvez lui signifier que si vous disposez du document de la CRP en main propre. En clair, si l’employeur joue la montre (ce que certains ne manqueront pas de faire), votre demande de DIF sera refusée « de fait ». Vous revenez donc à la case départ : négocier avec l’employeur !!!
Visiblement, nos hommes de loi ont pensé à tout mais je les soupçonne d’avoir consulter le MEDEF en préalable !!!
Ceci dit, bon article. Attendons de voir sur le terrain !!!
Les chiffres n’ont pas fini d’être controversés et manipulés. Trois raisons à cela.
Avec l’arrivée de Mayotte dans le territoire français, les chiffres maritimes risquent d’exploser.
De plus, avec la réattribution du marché des CRA à six associations, la valse des commentaires va fuser entre l’Etat et l’état des lieux de ces dernières.
Sans compter que parmi ces associations, l’arrivée du « collectif Respect », organisation sulfureuse (et/ou fantomatique) s’il en est, ne va pas faciliter la tâche pour obtenir des chiffres très « objectifs » et « fiables », celle-ci ayant « hérité » des plus gros centres (curieusement !!!).
Donc, à vos calculatrices, pour l’année prochaine ! Mais les prochains chiffres seront (pourront être) allègrement manipulés, par toutes les parties, au demeurant !!!
Nous avons, là, l’exemple même de la connivence du pouvoir et de la finance, une accointance qui satisfait bien peu aux exigences de la Démocratie (si tant est que ce mot ne disparaisse pas définitivement sous peu !). Et dire que certains continuent à cautionner ces agissements, sans se rendre compte que ce sont leurs propres libertés qui s’appauvrissent quotidiennement.