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Kub

Kub

Un Français de l’étranger. Un parmi beaucoup d’autres. Tantôt ici, tantôt ailleurs, toujours à l’écoute de l’actualité française et internationale, conscient de la place de la France dans le monde, je tenterai d’apporter ma contribution sur certains sujets me tenant à coeur, en citoyen du monde.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/06/2006
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Ses articles classés par : nombre de réactions




Derniers commentaires



  • Kub Kub 16 juin 2006 14:16

    Je relève plusieurs aspects, certains très intéressants, d’autres moins, dans votre article : 1) Vous nous faîtes partager votre parcours du combattant, celui d’un citoyen qui se confronte au fonctionnement de nos institutions. Votre expérience n’incite pas à se lancer dans une telle initiative, tant les obstacles sont nombreux. 2) Je constate néanmoins que vous avez été d’une certaine naïveté en pensant que le projet de loi d’un citoyen avait des chances d’aboutir. Ce n’est pas le sens de la 5e république, où l’executif a la main sur le Parlement, hors cohabitation ! 3) La loi est l’émanation de la souveraineté nationale, ce qui ne veut pas dire qu’elle représente la volonté des citoyens. Au contraire. L’indépendance du député vis à vis de son éléctorat est une des bases du parlementarisme français depuis la révolution. La relation est inverse dans l’esprit des institutions de notre pays. Le député est le représentant de la souveraineté nationale aux quatre coins du pays.

    Néanmoins, vous n’êtes pas le premier à attirer notre attention sur l’émergence d’une conscience politique nouvelle via internet, qui, à terme, pourrait conduire à des boumeversements profonds de notre philosophie politique. Il ne reste plus que les conditions historiques soient réunies et que les mentalités évoluent.



  • Kub Kub 13 juin 2006 04:01

    La fac, usine à paumés ? La fac, inutile ? La fac, pas de sélection ? Mais quelle est donc cette vision de l’université ??? A la fac, j’ai commencé dans une promo de 150 et nous étions 20 dans la promo de maitrise ! La fac souffre de l’image qu’en a l’élite qui ne reconnait pas qu’on puisse être intelligent, avoir des savoir et des savoir-faire en sortant de la fac, car nos élites ont privilégié l’enseignement privé et/ou/puis les grandes écoles. Prenons l’exemple d’un étudiant en histoire. S’il fait une licence d’histoire et s’arrête là, il ne sait pas faire grand chose. S’il fait et réussit une maitrise avec une mention, il a déjà fait preuve d’une capacité d’analyse, d’un esprit de synthèse et d’une culture générale fort utiles dans le monde professionnel. S’il fait un DESS par la suite, il se spécialise dans une branche particulière et devient vraiment intéressant. Ca c’est la vérité. Mais la perception de cette réalité par les employeurs, les médias et les politiciens est complètement biaisée car les « écoles » sont totalement surcotées. Parce qu’eux mêmes en sont issus !

    Heureusement, lorsque l’on part à l’étranger, ces aptitudes durement acquises à l’université républicaine sont enfin reconnues à une plus juste valeur. Des postes de consultants, de cadres dans le secteur public et dans le privé (relations publiques, représentation des intérêts...) vous sont accessibles alors qu’ils étaient inaccessibles en France.

    Maintenant, je suis d’accord avec vous pour dire qu’il y a des filières moins porteuses que d’autres.

    Celà étant, si tu es un bosseur, si tu es entreprenant, si tu acceptes de te remettre en question, si tu es mobile, si tu es prêt à compléter ta formation au besoin, tu as des atouts dans ta poche...à l’étranger.

    En France, aucune chance. Ou bien tu sors d’une grande école, et toutes les portes ou presque te sont ouvertes, soit tu passes un concours de la fonction publique. Pas d’entre-deux !



  • Kub Kub 12 juin 2006 22:20

    M. Grossmann,

    Je suis vraiment scandalisé par votre attitude, et, je comprends mieux ce qui explique votre boulimie de collaborateurs au sein de la CUS. Ils doivent certainement ne plus supporter votre arrogance et votre manque de convictions. Je suis alsacien et j’ai quitté la région depuis 5 ans. Votre article me rappelle brusquement pourquoi. Les élus locaux en Alsace sont d’un conservatisme et d’un chauvinisme implacables. Prendre l’Europe et la France en otage pour justifier une implication plus grande de Paris dans les affaires strasbourgeoises (et alsaciennes) relève du nombrilisme pur et dur ! Strasbourg est une capitale politique au nom du symbole, mais, il viendra bientôt le temps où ce symbole du rapprochement franco-allemand ne connaitra plus ses témoins. Si l’histoire justifiait le présent, Rome ou Aix la Chapelle auraient été choisies pour capitale européenne ! Par ailleurs, et surtout, il y en a vraiment marre d’attendre du contribuable français qu’il finance le TGV Est et ses dérivés, l’aéroport de Strasbourg et les contournements routiers. Il existe d’autres moyens de dégager des fonds pour financer ce type d’infrastructures (partenariat public/privé principalement). Et ne venez pas nous faire avaler qu’il est de l’intérêt des contribuables français, voire européen de soutenir le développement de Strasbourg. L’intérêt du contribuable est de voir les dépenses de l’État (et donc ses impôts) diminuer. Strasbourg où les lobbystes ne se bousculent pas, ne voit que les parlementaires europeéns se réunir pour discuter les lois et les voter. Les jeux d’influence se font à Bruxelles où les parlementaires ont pour la plupart leurs permanences. C’est sans parler du Conseil de l’europe (lui aussi à Strasbourg), institution désuète répondant à une vision britannique de l’Europe, qui coute une fortune aux contribuables pour un rôle totalement inadapté depuis la chute du mur de Berlin. Quant à la Cour Européenne des Droits de l’Homme (elle aussi à Strasbourg, faut-il le rappeller !), quel rôle doit-elle jouer dans la perspective du renforcement du Tribunal Pénal International de la Haye et de la Cour de Justice des Communautés Européennes de Luxembourg ? Non décidemment, Strasbourg nous coute cher pour pas grand chose, alors, autant miser sur un renforcement de Bruxelles, pour faire preuve de bon sens économique, un pragmatisme dont les Anglais nous montre la voie avec raison. Mais, attention, un renforcement de Bruxelles en tant que capitale du pouvoir législatif (elle l’est déjà de l’exécutif) ne veut pas dire un affaiblissement de l’influence de la France. L’influence se mesure par les moyens mis en oeuvre (effectifs français dans les cabinets d’influence, dans les bureaux de représentation des régions françaises, présence française dans les institutions européennes...) Quand on voit que les effectifs représentant les intérêts du grand Londres à Bruxelles sont 4 fois plus importants que ceux de l’Ile de France, on peut s’interroger sur la définition des priorités. Que dire de la région Alsace qui ne compte que 3 permanents dans sa représentation à Bruxelles ?? Bref, mettons l’argent dans les réseaux influence, les projets européens, les politiques communautaires et pas dans les institutions strasbourgeoises, communautaires ou non, qui ne répondent pas aux défis de l’Europe des 25. Définissons de vraies priorités !



  • Kub Kub 7 juin 2006 00:51

    Mea culpa pour les 4 premiers calculs de pourcentage, j’ai fait effectivement une erreur de débutant...

    Il faut donc remplacer le paragraphe suivant :

    « Si l’on reprend les chiffres disponibles dans cette étude sur l’évolution du nombre de Français immatriculés à l’étranger entre 1995 et 2004, on compte, en 2005, 1 253 229 Français établis à l’étranger contre 898 503 en 1995, soit une augmentation de 71,7% en dix ans. Le rapport présente des chiffres par zone géographique. Aussi les zones où le nombre de Français immatriculés auprès des services consulaires a augmenté de manière significative entre 1995 et 2004 sont l’Europe occidentale (+ 70,73%), l’Amérique du Sud (+72,71%) , l’Amérique du Nord (65,6%) et le Proche et Moyen-Orient (+67,45%). »

    par ce paragraphe :

    Si l’on reprend les chiffres disponibles dans cette étude sur l’évolution du nombre de Français immatriculés à l’étranger entre 1995 et 2004, on compte, en 2004, 1 253 229 Français établis à l’étranger contre 898 503 en 1995, soit une augmentation de 39,48% en dix ans. Le rapport présente des chiffres par zone géographique. Aussi les zones où le nombre de Français immatriculés auprès des services consulaires a augmenté de manière significative entre 1995 et 2004 sont l’Europe occidentale (+41,4 %), l’Amérique du Sud (+37,53%) , l’Amérique du Nord (+56,6%) et le Proche et Moyen-Orient (+48,2%).

    Toutes mes excuses. Un brin de précipitation au moment de la rédaction de l’article... Je ne crois pas que celà change grand chose aux conclusions, tant le nombre de non-immatriculés joue un rôle important dans l’estimation de l’émigration française.Par ailleurs, les évolutions restent significatives, surtout pour une période aussi courte. Tous les autres chiffres sont exacts (pas les résultats de calculs personnels smiley.

    En outre, je voulais simplement répondre à ceux qui ont vu dans cet article l’oeuvre d’un déclinologue qu’ils font une lecture biaisé de mes intentions. Je suis plutôt un optimiste et je crois en la capacité de la France à stopper l’hémorragie en prenant les mesures qui s’imposent dans les années à venir. Si la Grande Bretagne a su faire sa révolution, pourquoi pas nous ? Et que ceux qui disent qu’il ne faut rien changer ne fasse pas de commentaires à cet article, ils sont vraiment ridicules.

    Je remercie par ailleurs l’internaute ayant donné les chiffres de l’OCDE, ils complètent vraiment bien le débat.

    Merci,

    Kub

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