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Accueil du site > Tribune Libre > Ecologie : la bataille de l’opinion publique

Ecologie : la bataille de l’opinion publique

Dans une interview sur Arte, la semaine dernière, interrogé sur la faiblesse politique des Verts au gouvernement, Nicolas Hulot a répondu, avec pertinence, que c'était les autres partis politiques qui étaient dans l'impuissance car ils n'avaient pas encore compris les mutations écologiques indispensables que nous devons réaliser. Comment expliquer cette cécité des partis politiques traditionnels ? 

On trouve des réponses à cette question en lisant l'édifiant portrait que réalise le Nouvel Observateur N°2508 à propos d'un certain Paul Boury.

Ce monsieur, gagnant 300000 euros par an fait la sieste tous les jours (le "travailler plus pour gagner plus" est bien loin), possède son propre cabinet de psychanalyste et une entreprise toute particulière "Boury Tallon & associés", entreprise qui organise des clubs pour le compte d'entreprises désireuses de tisser des liens avec le monde parlementaire.

Bref, monsieur Boury est un patron qui a développé "une pratique transparente du lobbying", une jolie expression pour expliquer que, si c'est la classe moyenne qui a élu les socialistes, ce n'est plus avec elle que converse nos ministres et notre président. Les membres du gouvernement reçoivent et écoutent des patrons et des énarques qui "savent" et sont des gens "raisonnables", essentiellement des hommes, peu de femmes, des gens qui gagnent plus de 100000 euros par mois, franchissent rarement le périphérique, sauf pour prendre l'avion. 

Ces personnes habitent Paris, la capitale, intra-muros et s'ils ont une résidence ailleurs, c'est toujours une résidence secondaire. Les élites de Marseille ou de Lyon, ou d'ailleurs, n'en font pas partie.

Paul Boury se prétend "ni de droite, ni de gauche", mais roule en coupé Mercedes. Son carnet d'adresses composé de patrons et d'élus ne doit pas contenir beaucoup de noms à partager avec mon propre carnet d'adresses ou avec le vôtre, cher lecteur.

Bref, on aura compris que ce monsieur est un pourvoyeur d'endogamie. On reste entre nous -patrons du CAC40, énarques, personnel politique-, tous Parisiens.

Dans ces conditions, il est vraiment difficile de renouveler la pensée et la vision politique. La majorité politique a changé mais les mêmes journalistes croisent les mêmes élites chez Laurent ou chez Ledoyen, ces élégantes cantines du Paris des affaires et de la politique.

 Si on veut avoir une nouvelle preuve de cette endogamie mortifère, on la trouvera dans la composition du comité de pilotage du débat sur la transition énergétique. Certes, on y trouvera deux sérieux scientifiques (Jean Jouzel et Laurence Tubiana) et un ex-directeur de Greenpeace (Bruno Rebelle) mais on y trouve aussi trois ex-grands patrons (Michel Rollier, Georges Mercadal et Anne Lauvergeon) qui ont travaillé dans l'ancienne économie dans les secteurs de l'automobile, des routes et du nucléaire, des industries de l'avant-transition ! 

Des personnes qui connaissent le monde de la Grande entreprise mais pour lesquels les PME, les artisans et le secteur public, sont inconnus. Toutes ces activités qui font la vie économique et collective du pays, qui représentent l'économie réelle et qui paient la majorité des impôts du pays.

On peut aussi s'inquiéter de l'absence de Négawatt, qui est pourtant la seule structure française a avoir mené une réflexion de longue haleine sur cette question cruciale et très technique de la transition. Pourquoi, par exemple, ne pas avoir mis dans ce comité, le président de Négawatt, Thierry Salomon ?

Probablement parce que Négawatt est une structure provinciale. Il faut donc conseiller à son président de rencontrer de toute urgence Paul Boury !

 

Conclusion : Dans la même interview, Hulot explique qu'il ne suffit plus aujourd'hui d'expliquer pourquoi il faut réaliser cette transition mais qu'il est nécessaire de décrire comment on va la faire. Moi qui réfléchis depuis des années au rôle de la fiscalité environnementale dans cette transition, je suis bien entendu d'accord avec lui.

Mais Paul Boury me fait comprendre que cela ne suffira pas. L'écologie, elle aussi, a besoin de lobbying, de types capables de convaincre nos élites que l'ancienne économie est à jeter de toute urgence, que la transition écologique est la seule voie possible pour sortir de notre interminable crise économique.

 


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31 réactions à cet article    


  • ARMINIUS ARMINIUS 6 décembre 2012 09:01

    Excellent article, quand on aura compris que l’élitisme, même matière d’écologie , ne conduit qu’à de piètres résultats, les dites élites pratiquent toujours le « nous on pense à votre place et c’est bon pour vous » ( et surtout pour nous puisqu’on vit de ça, mais ça ils oublient de préciser) on pourra enfin s’attaquer au problème...avant qu’il ne soit trop tard ! Quand vous saurez que les instances dirigeantes du WWF- dont certaines personnalités sont très connues du grand public- ont conseillé à leurs sous-fifres de ne plus tirer à boulets rouges sur Monsanto sous peine de ne plus faire partie des bénéficiaires de son mécénat- vous aurez aussi idée de ce qui peut se passer chez les autres. Pour Nicolas Hulot on ne peut que faire avec, même si il n’est pas parfait c’est le seul a ne plus se faire trop d’illusions...


    • Croa Croa 6 décembre 2012 10:30

      « Pour Nicolas Hulot on ne peut que faire avec, même si il n’est pas parfait c’est le seul a ne plus se faire trop d’illusions... »

      Nous n’avons pas la même analyse... D’évidence il s’en fait encore sinon pourquoi soutiendrait-il encore les Verts et pourquoi insiste-t-il tant auprès des politiques en place ?

      Il n’y a pas d’autres solutions que de virer tout ce beau monde ! smiley


      • ARMINIUS ARMINIUS 6 décembre 2012 11:06

        Virer ok mais on met qui à la place ? Nicolas Hulot même si il n’est pas exempt de défauts connait assez bien le domaine et sous l’étiquette fourre-tout des « Verts » il y a aussi des gens actifs, désintéressés et efficaces... pour peu qu’on leur donne les moyens !


      • hunter hunter 6 décembre 2012 12:21

        « on met qui à la place ? »

        Personne, on met nous, le peuple, les gens, tout le monde !

        Mais quelle manie de vouloir toujours un chef à suivre !

        H/


      • LE CHAT LE CHAT 6 décembre 2012 10:57

        faut que Nicolas Hulot aille bouffer au « Siècle » si il veut avoir une infime chance de faire progresser ses idées , ce monde est cadenassé ....

        Je suis de l’avis de Croa , il faut virer cette clique de nantis coupés du peuple .


        • lsga lsga 6 décembre 2012 16:01

          ou sinon, il devrait suivre ton exemple et vite aller s’inscrire dans une école de commerce.

          comme ça, il apprendra à raconter n’importe quoi à n’importe qui tout en défendant ses petits points de vue égoïstes !


        • hunter hunter 6 décembre 2012 11:12


          « Comment expliquer cette cécité des partis politiques traditionnels ? »

          Simple ! en deux mots : croissance, productivisme !

          Et le dogmatisme qui va avec !

          Be seeing you !

          H /


          • bernard29 bernard29 6 décembre 2012 13:53

            le « lobbying » tel que vous le concevez, est antinomique de l’écologie politique.

            la question de l’oligarchie et de « l’élitisme » est une question a trancher par la démocratie. C’est pour cela qu’à mon avis, la transition écologique demande un préalable, qui ressort d’une rénovation radicale de notre démocratie. 
            Quand on se pose la question de savoir comment on va le faire, (réaliser la transition démocratique) il est primordial de savoir quels sont les moyens démocratiques nécessaires à établir pour sa réalisation. 
            Ce ne sont certainement pas le centralisme écologique, la planification étatique de l’écologie, la REGLE verte ... qui peuvent  assurer une mobilisation citoyenne au service de l’écologie.

             


            • hunter hunter 6 décembre 2012 18:25

               « Ce ne sont certainement pas le centralisme écologique, la planification étatique de l’écologie, la REGLE verte ... qui peuvent  assurer une mobilisation citoyenne au service de l’écologie. »

              Exact ! Mais ça ne risque pas de mieux marcher avec une démocratie virtuelle, qui n’est qu’une illusion ;celle dans laquelle on vit !

              La démocratie n’a jamais existé nulle part sur Terre  ! Ce qui s’en rapproche le plus, c’est la Suisse !

              Mais nous en France, comme aux USA et ailleurs, nous sommes en Ploutocratie Oligarchique, déguisée sous des guenilles de démocratie !

              Mais bon, même des guenilles arrivent à faire croire aux gens qu’on est en démocratie !

              Bon allez, j’arrête, ça ne sert à rien ! il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre !

              H/


            • Romain Desbois 6 décembre 2012 18:37

              alors il faut s’entendre sur le mot démocratie et le sens de ce mot.

              Si on n’est pas en démocratie, est-ce que si les gens le voulaient , on serait en démocratie ?

              Je dis OUI.

              Donc on serait en démocratie si les gens le voulaient et comme les gens ne le veulent pas et que la démocratie c’est choix du peuple, alors nous sommes en démocratie.

              (ALERTE TROLLS : Je précise aux cons qui interprètent tout ce qu’on écrit et qui m’oblige à préciser que je ne suis pas content du choix du peuple et que j’aimerais largement une autre démocratie, mais je suis démocrate et donc je respecte le choix du peuple et le non choix des zombies abstentionnistes)

              30 ans que je triture et re-triture un programme politique, pour ceux que ça intéresse, voir le programme de l’UPBL (Union Pour le Bien-être et le Liberté).

              Le seul parti qui refuse de faire des adhérents smiley


            • Rounga Roungalashinga 6 décembre 2012 18:50

              Si on n’est pas en démocratie, est-ce que si les gens le voulaient , on serait en démocratie ?

              Je dis OUI.

              Donc on serait en démocratie si les gens le voulaient et comme les gens ne le veulent pas et que la démocratie c’est choix du peuple, alors nous sommes en démocratie.

              Quel sophisme ridicule.

              On n’est pas en démocratie, mais on fait croire à tout le monde qu’on y est, comme ça les gens ne la demandent pas. Voilà l’astuce.


            • Romain Desbois 7 décembre 2012 01:27

              Rounga

              C’est ça votre argument ?

              En quoi le fait que le système actuel est le choix du peuple est un sophisme  ?

              Qu’est-ce qui les empêche d’en changer ?

              Et si rien ne les empêche d’en changer, c’est leur choix de rester avec ce système.

              Donc nous sommes en démocratie (si sa définition est le choix du peuple)


            • Rounga Roungalashinga 7 décembre 2012 06:21

              En quoi le fait que le système actuel est le choix du peuple est un sophisme ?

              Le système actuel est le fruit de choix imposés au peuple (donc des faux choix), et non de choix que le peuple a librement exprimés. Si on tient compte du fait, comme je vous l’ai dit dans l’autre conversation, que l’opinion est manipulée, il est clair que ce choix n’est ni libre ni éclairé. Donc pas démocratie.

              Qu’est-ce qui les empêche d’en changer ?

              Des puissances d’argent, l’inertie des institutions, le manque de cohérence intellectuelle de l’opposition.

              Donc nous sommes en démocratie (si sa définition est le choix du peuple)

              Si, pendant le Moyen-Age, les gens étaient contents de la monarchie et ne voulaient pas en changer, cela signifie que la monarchie était la démocratie ?


            • Romain Desbois 7 décembre 2012 08:03

              Rounga sacré joueur, chrétien des alpes smiley

              "Le système actuel est le fruit de choix imposés au peuple (donc des faux choix), et non de choix que le peuple a librement exprimés. Si on tient compte du fait, comme je vous l’ai dit dans l’autre conversation, que l’opinion est manipulée, il est clair que ce choix n’est ni libre ni éclairé. Donc pas démocratie.« 

              Donc vous méprisez le peuple au point de les prendre pour plus cons qu’ils ne sont. Vous et moi avons le gène anti-manipulation. (il me semble voir avoir déjà tenu ce propos naguère smiley )

              De plus , des candidats cooptés proposaient néanmoins des améliorations genre démocratie participative (exemple Royal en 2007). ILS N’EN ONT PAS VOULU !!!!C’est leur choix, notre choix commun.

              Je le déplore autant que vous peut-être mais c’est ça la démocratie, c’est respecter le choix des urnes.


               »Des puissances d’argent, l’inertie des institutions, le manque de cohérence intellectuelle de l’opposition.« 

              Surtout le manque de cohérence de l’électorat. Avez vous discuté politique en famile ou avec des mais , des voisins. C’est comme sur Avox. Des propos de bistrot du style »il a vendu ses voix sans négocier, etc...)

              "Si, pendant le Moyen-Age, les gens étaient contents de la monarchie et ne voulaient pas en changer, cela signifie que la monarchie était la démocratie ?"

              Déjà les gens n’avaient pas le droit de vote, donc de donner leur avis. Ensuite oui si le peuple ne reprend pas le pouvoir, on pourrait dire qu’il souhaite que cela ne change pas.
              Est-ce que les royautés européennes ne sont pas de démocraties ?


            • Rounga Roungalashinga 7 décembre 2012 08:27

              Donc vous méprisez le peuple au point de les prendre pour plus cons qu’ils ne sont.

              J’ai déjà expliqué comment l’opinion était manipulé. Ce n’est pas du mépris, mais un constat. Je vous demande à présent qui de nous deux méprise le plus le peuple : moi, qui comprends son manque d’intérêt, de temps, d’énergie, d’envie, de s’intéresser aux affaires de la cité, ou vous qui considérez que le peuple est dans sa majorité égoïste, poujadiste, désinvolte ?

              De plus , des candidats cooptés proposaient néanmoins des améliorations genre démocratie participative (exemple Royal en 2007). ILS N’EN ONT PAS VOULU !!!!C’est leur choix, notre choix commun.

              Vous êtes vraiment pénible. J’ai déjà répondu à ce point. Et vous me répondez la même chose, encore et encore. Ce serait bien qu’on ait un débat, c’est à dire que vous répondiez à ce que je dis.

              Est-ce que les royautés européennes ne sont pas de démocraties ?

              Je parlais des monarchies du Moyen-Age, vous savez, ce temps où des gens allaient mourir à la guerre en scandant « vive le roi ». Etait-on en démocratie ?

              Et je vous repose la question, j’espère que vous allez finir par me répondre : si le peuple est tel que vous le dites, inintéressé, égoïste, poujadiste, ne vaudrait-il pas mieux, pour concourir au bien commun, se passer de son avis, et donner le pouvoir à des gens éclairés, informés, soucieux du bien commun ? Si ce n’est pas le cas, alors que faut-il changer au système pour faire en sorte que le peuple vote conformément au bien commun ?


            • Romain Desbois 7 décembre 2012 09:04

              Rounga

              Bon vous me fatiguez , je vais encore vous dire comme d’habitude que vous jouez au troll en tirant trois mots de son contexte et ne vais pas répéter maintes fois les mêmes choses.

              Si vous ne comprenez pas le sens des mots, ce n’est pas mon problème.

              Pas très chrétien comme comportement.
              Vous me faites perdre mon temps

              Bonne journée.


            • Rounga Roungalashinga 7 décembre 2012 09:09

              Pourquoi ne répondez-vous pas aux questions ? Vous êtes vraiment incroyable !

              Et je me demande à nouveau ce que viennent faire ici vos jugements de valeur sur mon christianisme.


            • YVAN BACHAUD 6 décembre 2012 14:34

              Je note que « l’intellectuel pluridisciplinaire » auteur de cet article n’évoque pas le recours au référendum d’initiative citoyenne (RIC) pour obtenir des réformes de bon sens dont la France à besoin et pas qu’en matière écologique... smiley 


              C’est que le RIC n’est pas la tasse de thé des intellectuels qui supporte mal la notion Un homme une voix...
              Mais rassurons nous 82 à 88 % des Français sont pour le RIC... quand nous les aurons regroupés et invités a descendre dans la rue.. Comme le dit Etienne Chouard, si nous sommes des millions nous l’obtiendrons...



              • LE CHAT LE CHAT 6 décembre 2012 15:13

                c’est quand même marrant de constater que le FN ostracisé par les autres est l’un des seuls partis adepte du RIC .....


              • Romain Desbois 6 décembre 2012 15:16

                Yvan , donc c’est bon je peux me présenter aux prochaines présidentielles ?

                Et si vous présentiez vous quelqu’un qui aurait le RIC comme socle programmatique ?

                Vous pourriez créer un nouveau parti , le R.I.C. (Rassemblement des Individus Concernés).

                Allez , c’est cadeau smiley


              • Romain Desbois 6 décembre 2012 15:17

                Le CHAT
                non EELV et les écolos en général ont toujours été partisans d’une démocratie participative.

                Je pense que Mélenchon n’est pas contre (les cocos j’ai un doute)


              • lsga lsga 6 décembre 2012 15:34
                @YVAN

                La transformation des institutions politiques doit être la conséquence de la transformation des institutions économiques, pas l’inverse. Sinon, c’est de l’idéalisme.

                A chaque fois que les révolutionnaires et les progressistes ont commencé par les réformes politiques, les réactionnaires ont pris le pouvoir. Vous en avez un exemple contemporain en Tunisie et en Egypte. 

                Mettez le RIC aujourd’hui, et vous aurez en tête de liste le rétablissement de la peine de mort, la suppression des impôts, et le tabassage des roms. Actuellement, le salariat confond les questions sociétales avec les questions politiques. 

                MATERIALISME : D’abord on change les structures économiques.

                C’est à dire : avant de passer au RIC pour l’Etat, il faut instaurer la démocratie DANS LES ENTREPRISES. Permettre aux salariés de participer aux prises de décisions économiques.

                Quand les salariés auront pris l’habitude de prendre des décisions matérielles, stratégiques, économiques, quand ils auront obtenu une meilleure répartition des richesses, des hausses de salaires, une baisse des heures de travail, une relocalisation de la production, un développement de la R&D, de la formation professionnelle, quand ils travailleront 25h par semaine et que même une boulangère aura BAC+5 en Boulangerie, avec une thèse sur l’Histoire des levures, alors, oui, on pourra passer au RIC.

                Faites attention, dans l’Histoire, les idéalistes comme vous n’ont jamais fait autre choses que permettre aux Fascistes de prendre le pouvoir. 

              • bernard29 bernard29 6 décembre 2012 15:40

                a Romain Desbois ;

                « Je pense que Mélenchon n’est pas contre (les cocos j’ai un doute) ».

                Vous pouvez vous l’ôter. Mélenchon est « un jacobin républicain de première ». Il pourrait les mettre dans son programme, je n’y croirais pas.


              • bernard29 bernard29 6 décembre 2012 15:48

                a isga

                « Quand les salariés auront pris l’habitude de prendre des décisions matérielles, stratégiques, économiques, quand ils auront obtenu une meilleure répartition des richesses, des hausses de salaires, une baisse des heures de travail, une relocalisation de la production, un développement de la R&D, de la formation professionnelle, quand ils travailleront 25h par semaine et que même une boulangère aura BAC+5 en Boulangerie, avec une thèse sur l’Histoire des levures, alors, oui, on pourra passer au RIC »

                Quand les ouvriéristes voleront, il y en aura des chefs d’escadrille. 


              • lsga lsga 6 décembre 2012 16:02

                @bernard


                vous êtes bien pessimiste. Si on développe la démocratie économique, on pourrait y arriver très rapidement.

                Vous ne répondez pas sur le fond : l’idéalisme, source du fascisme. 


              • bernard29 bernard29 6 décembre 2012 23:50

                personnellement le référendum (RIC) n’est pas la chose prioritaire et doit être trés encadré. Des réformes réalistes doivent déjà être engagées ; ( voir le Pacte Démocratique 12 réformes ; http://pacte-democratique.blogspot.fr/search?updated-max=2010-12-29T00:56:00-08:00&max-results=1) dont une, en particulier pour la mise en place d’un contre pouvoir citoyen. ( sur le même blog)


              • Romain Desbois 7 décembre 2012 01:29

                le RIC c’est LE contre pouvoir !


              • Spip Spip 6 décembre 2012 17:13

                Le mot essentiel est lâché : endogamie ! Cette consanguinité s’étend à TOUS les domaines. Quand on a été bien formaté dans les mêmes filières de formation, bien nourri du même discours sous-tendu par la pensée unique, que l’on soit « expert », homme politique ou journaliste, on évolue dans un monde clos et pas que par l’argent. C’est dans la tête que ça se passe d’abord. C’est aussi pourquoi les rôles sont quasi-interchangeables.


                Des lobbyistes pour promouvoir l’écologie ? Ce serait faire exactement ce qu’on reproche à ses adversaires et ce serait encore déléguer la parole citoyenne à des « experts », au risque de la dénaturer/confisquer.


                A propos du RIC, je suis d’accord avec Isga. Si la démarche politique actuelle se fondait sur des analyses (partagées avec le citoyen, pas entre gens qui savent) le RIC serait un bon moyen de ramener nos décideurs au niveau du sol. Mais, force est de constater, qu’elle fonctionne surtout en manipulant des sentiments, c.a.d. bien autre chose que du raisonnement. On l’a assez vu pendant la dernière campagne électorale...


                Le risque de voir arriver des lois basées sur du sentiment (donc réactionnaire au sens premier du terme) est assez évident. Il suffit de regarder chez nos voisins, les Suisses, cités en exemple pour leur démocratie directe (votations) pour voir sur qui ça tombe, pas sur le secret bancaire en tout cas...



                • foufouille foufouille 6 décembre 2012 19:30

                  le retour de l’helicologisme !
                  mdr !


                  • Romain Desbois 7 décembre 2012 01:32

                    « si l’argent ne fait pas le bonheur, alors rendez le » Coluche

                    Ce que j’aime dans le capitalisme, c’est çà :

                    « Et dire que si les gens ne l’achetait pas , ca ne se vendrait pas » Coluche

                    Parce que le collectivisme , on vous impose une chose et vous ne pouvez choisir donc faire appel à votre libre arbitre.

                    La capitalisme permet plus de choix et donc plus de liberté.


                  • foufouille foufouille 7 décembre 2012 11:49

                    juste pour ceux qui ont les moyens
                    car sans argent tu es libre de rien

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