Par Mmarvinbear (---.---.---.194) 21 mai 14:31
C’est elle qui a mis en place, avec l’aide des politiques serviles et corrompus, cette interdiction en 1973 d’emprunter à sa banque centrale (banque de France).
La critique de la « loi de 1973 » s’inscrit en fait dans un débat économique plus large, notamment sur la création monétaire. La France a en 2011 une dette de plus 1 800 milliards d’euros. La France a déjà payé plus de 1 400 milliards d’euros d’intérêts à ses créanciers depuis quarante ans. Ses créanciers sont à 65 % étrangers et en grande partie des banques privées et des marchés financiers1.
Jusqu’en 1992, la Banque de France pouvait prêter à l’État sans intérêt 10,5 milliards puis 10 autres milliards à taux très faible2. Au-delà, l’État devait emprunter sur le marché privé. C’est ce qui s’est passé en 1973. Ce montant de 20,5 milliards défini dans la loi de 1973 était supérieur à ce que la Banque de France prêtait à l’État au cours des années précédentes 3.
Des essayistes, économistes, et personnalités politiques pensent que la loi de 1973 oblige l’État à emprunter aux marchés financiers privés par son article 25 : « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. ». En réalité, ce n’est qu’en 1993, avec le Traité de Maastricht4, qu’une telle interdiction de principe est énoncée pour la première fois5 dans son article 104, paragraphe 1 également réécrit à l’article 123 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE)6.
En effet l’article 19 de la loi de 1973 autorise l’État à emprunter à la banque de France, mais il ne permet pas au parlement lui-même de se servir de cette initiative : « Les conditions dans lesquelles l’État peut obtenir de la Banque des avances et des prêts sont fixées par des conventions passées entre le ministre de l’Économie et des Finances et le gouverneur, autorisé par délibération du conseil général. Ces conventions doivent être approuvées par le Parlement. »
Donc, pas 3 milliards + 3, mais 10 + 10
1973, plus 1993 (Traité de Maastricht) rendent IMPOSSIBLE les emprunts directs de l’état à la Banque de France, et à la BCE, que l’Assemblée Nationale soit informée ou pas.
La dette française commence PRÉCISÉMENT en 1974, soit exactement après la loi Giscard-Pompidou de 1973 (tableau ici) . Hasard ?
Et, comme parfaitement énoncé dans l’excellente analyse de cet article, les sommes empruntées ont été remboursées ; cette pseudo « dette » est donc parfaitement illégitime.
Comme, de plus, elle ne sera jamais remboursée, il est urgent de demander, comme l’ont fait d’autres pays, l’annulation (ou renégociation et abandon d’une grande partie) de la dette, et d’entreprendre la cruciale, urgente, incontournable réforme monétaire, qui supprimera leur pouvoir de coercition et de prédation aux mafias financières. Comme ça ne pourra venir de dirigeants tous liés d’une façon ou d’une autre à ces mafias, c’est bien le peuple qui doit s’emparer de cette revendication.
Putain, mais ça fait des années qu’on le dit, le ressasse, et le répète sur tous les tons ; ça va finir par rentrer, merde ?
Eh ben, mon gars...
C’est pas jojo, ça, de nourrir en soi une « haine latente » ; très mauvais pour la bile, l’estomac, les intestins, sans parler du psychisme et de la personnalité.
Faut consulter...
Comme d’habitude, ce sont les voyous spéculateurs de la City qui essaient d’entraver cette mesure MINIMALE, pour ralentir un peu la spéculation, et les jeux de casinos boursiers.
L’Angleterre de Thatcher, celle de toujours, qui n’est pas dans l’Europe, mais y pèse quand même de tout son poids, pour imposer la dictature des banques et organismes financiers.
Pétard, entre l’Allemagne de la Merkel, l’Europe de Barroso, et les pressions de l’Angleterre thatcherienne, on est vraiment mal barrés pour s’en sortir, sans quitter l’Europe !
Plus de Code du Travail, plus de smic,plus de CDI, plus de contrainte horaire, plus de retraite (sauf ceux qui ont les moyens) ; tel est le formidable programme des libéraux : un retour au servage, à l’esclavage, la plus formidable régression sociale, sociétale, civilisationnelle de tous les temps, au bénéfice des mafias financières !
Ces mecs sont à enfermer dans des camps, avec leurs Monopoly : on pourrait aller les voir, leur lancer des cacahuètes, des bananes, tant ils s’apparentent à des chantres du retour à l’ère des primates
Ils sont pour la loi du plus fort : lâchons les dans la jungle, la vraie, pour la libre concurrence !
Autant voir des complots partout empêche d’identifier les VRAIS complots (qui existent, et ont toujours existé)
autant la dénonciation amalgamique de toute recherche de vérité comme théorie du complot participe d’une stratégie de discrédit sur la recherche de la vérité, et s’apparente à une complicité pour la masquer.
Complotiste ou complice : l’auteur peut retourner l’ensemble de ses arguments contre lui-même, d’où un article sans intérêt.
Ce qui est sûr, complot ou pas, c’est que l’ensemble des médias sont là pour entériner la communication voulue et dictée par les pouvoirs en place. D’où la difficulté d’avoir accès à la vérité, d’où la multiplication des théories du complot. De fait, ce sont certaines versions officielles, plus toutes les infos volontairement soumises au secret, qui engendrent elles-même (par leurs mensonges, leurs non-dits, leurs incohérences) les théories du complot.
Cacher ou travestir la vérité est la meilleure façon de multiplier les versions, pour mieux faire régner la confusion.
Une histoire de pompier pyromane.
Par Yohan (---.---.---.41) 13 mai 17:11
Ben voyons !
La justice, contrairement à ce qu’elle était sous Sarko le kondukator, fait, pour une fois son boulot. A preuve : ce qui arrive à l’abruti de Cahuzac, rattrapé par la patrouille.
On espère qu’il en sera de même pour Guaino, Guéant, Woerth, Lagarde, et Sarkozy : pour toutes les magouilles dans lesquelles ils ont trempé, avec un sentiment de totale impunité.
A propos, Yohann, on ne t’a pas entendu gueuler après la justice "bisounours et retors (?) sur l’affaire Cahuzac ? Un oubli ?
Et lui, il n’y va pas en taule ?
Il n’est pas déclaré définitivement inéligible ?
C’est quoi, ces magouilles ?
D’accord avec King !
J’y ajouterai juste la responsabilité du PSG Qatarien, pour ne pas avoir prévu le moindre service d’ordre, pour organiser et contenir la réception.
Des connards d’ultras et de casseurs, impéritie du club et de la police : à côté des images du sacre de Manchester United, on passe vraiment pour des abrutis !
Merci à tous !
En droit, la faute de Guaino est largement avérée. Insulte à magistrat, tentative d’intimidation de la justice.
Il doit être jugé pour ça, et condamné.
S’il refuse de répondre à une convocation légitime de la police, il ne reste lus qu’à l’y emmener de force, menotte aux mains, et le mettre en garde à vue. (je ne voudrais pas rater ça !)
Cette oligarchie de droite, qui a, depuis qu’elle est au pouvoir, pris l’habitude d’avoir la justice à sa botte, contre tout principe républicain (indépendance de la justice : principe de la séparation des pouvoirs) ne supporte pas que celle-ci fasse son vrai travail à son encontre : raison de plus pour elle d’aller au bout de son travail.
Guaino est un factieux, de même que la centaine de députés UMP venant pleurnicher après leur illégitime impunité.
Derrière Guaino, et sa berlusconerie, il y a également Guéant, et surtout Sarkozy.
Que toutes ces crapules finissent en taule, et justice sera faite.
Guaino en poster géant sur le mur des cons !
Par spartacus (---.---.---.149) 13 mai 12:02
Que répondre ?
TOTALEMENT FAUX ; je vous ai posté, plus haut, le lien, qui indique l’endettement de la France, de 1950 à 2012 ; début 74, sous Pompidou, la France n’a AUCUNE DETTE , et est à 0,1% de bénéfices. Je vous le remets, parce que manifestement, vous n’avez pas les yeux en face des trous..
Ça, c’est la meilleure !
Ah oui, vous m’avez remboursé ce que je vous ai prêté, mais ce n’était que les intérêts : vous me devez encore’ la dette ! Dans le genre arnaque, on ne fait pas mieux ! Sauf que sans les intérêts, l’argent de la dette est bel et bien remboursé. Les intérêts, c’est justement l’arnaque du siècle !
Non ; je n’ai pas affaire à un « contradicteur », mais à un adversaire : des pires qui soient, les collabos d’un système dictatorial de prédation : contre un prédateur, on ne discute pas ; on se bat, pour l’empêcher de nuire. Et je n’ai aucun respect pour les idées que vous représentez et que vous défendez ; je ne respecte pas celui qui veut me détruire, et détruire la majorité pour son profit ; AUCUN RESPECT.
Vous êtes un menteur, un désinformateur, et un prédateur ; à empêcher de nuire, pour le bien de l’humanité.
Par Mmarvinbear (---.---.---.140) 12 mai 01:01
Auparavant, l’État empruntait à la Banque de France quasiment sans intérêt, ce qui évidemment ne satisfaisait pas les banques privées qui voyaient une manne leur échapper : qu’à cela ne tienne, dans la plus grande discrétion, surtout sans en informer réellement quiconque y compris les parlementaires de l’époque qui ont voté cette loi comme des moutons, le lobby bancaire a fait la promotion de cette loi qui d’après certains ne sert à rien d’autre que de rafler le pognon des contribuable via des taux d’intérêts « intéressants » ...
Avant, les députés votaient pour autoriser le gouvernement à user de cette facilité de crédit. Après, le gouverneme
nt pouvait le faire directement et informer l’assemblée nationale ensuite.Encore FAUX, bien évidemment. Ni les députés ni le gouvernement n’ont le moindre droit d’emprunter à la Banque Centrale : la loi les OBLIGE à emprunter aux banques et organismes privés.
Marvinbear ou le roi du sophisme et de la désinformation.
Soit tu n’es pas au courant ; auquel cas, tais-toi : ça t’empêchera de dire des conneries ,
soit tu es au courant, et tu joues l’embrouille : idéologiquement, ou par intérêt personnel ?
Si, si : pour les banques, la planche à billet est tout à fait magique, puisqu’elle a disparu, et été remplacée par juste quelques écritures.
Une banque a le droit de créer de l’argent ex-nihilo : 10 fois plus qu’elle n’en possède ; c’est l’argent de la dette.
Jusqu’à 1973 ; voyez comme c’est bizarre : pas de dette.
En 73, loi Giscard-Pompidou, suivie des Accords de la Jamaïque, puis du Traité de Maastricht, OBLIGEANT les états à emprunter aux banques privées, et hop, départ exponentiel de la dette.
Rappelons aux oublieux ou mal-comprenants, que l’argent emprunté par l’état aux banques a DÉJÀ ÉTÉ INTÉGRALEMENT REMBOURSE ! le dette qui subsiste ne représente que les intérêts illégitimes engendrés par ce mécanisme d’usurier des états, ayant engendré le marché spéculatif, la financiarisation de l’économie, la privatisation et l’asservissement des états et des citoyens par les mafias financières.
Les Mmarvin et autres spartacus feraient bien de fermer leur gueule ; ça leur éviterait qu’on s’aperçoive de leur collaboration à un système mafieux et dictatorial.
Les voilà, les vrais chiffes : (évolution de la dette française depuis 1950) ; bizarre, spartacucus ne nous les a pas sortis, ceux-là !
Tous les économistes et analystes sérieux le savent, le disent (le plus souvent dans le désert, tant leur discours est couvert par la doxa libérale soutenue par tous les médias) depuis des années.
Pour ceux qui s’intéressent un minimum à ces choses, la seule chose claire est que ceux qui continuent le déni, et à défendre le système actuel, sont ; soit ceux qui en profitent (au détriment du plus grand nombre, c’est à dire des exploiteurs, des oppresseurs, des bandits), soit des collabos, qui espèrent en profiter bientôt ou syndrome du larbin), soit des abrutis qui n’ont pas les capacités intellectuelles d’analyser les choses, au delà du discours TINA imposé.
Dans tous les cas, des imbéciles nuisibles.
Non, mais tu te fous de la gueule de qui, spartacucus avec ton lien ?
Et d’une Peugeot n’a, que je sache, lors de toutes ses années d’exercices largement bénéficiaires JAMAIS réparti les bénéfices envers les salariés ; JAMAIS.
Et de deux, en lisant bien ton lien, il ne s’agit que d’enlever 4 milliards sur 15 ; provisoirement ; simple opération comptable, qui n’enlève rien ni aux actionnaires, ni aux patrons ; tu vas nous faire pleurer sur la famille Peugeot, une des plus grosses richesses de France ?
Troisio ; de combien de milliards l’ETAT (c’est à dire les citoyens) a-t-il subventionné Peugeot , depuis des années et des années ? Tiens, pour t’aider un peu...
Faudrait quand même pas penser que tout le monde est aussi con que ceux à qui tu peux faire gober tes arguments foireux, mon gars.
De toutes façons, tes arguments ne peuvent être QUE foireux, puisque tu défends une position objectivement indéfendable.
T’es content de faire partie des crapules ? Grand bien te fasse ; je te l’ai dit, faudra pas venir pleurer quand ça te retombera sur la gueule ; le plus vite possible, j’espère !
@ spartacus
Non : j’imagine seulement qu’une entreprise qui fait des bénéfices (année après année ; votre argumentation sur le bilan passé est une totale fumisterie ; la paie aussi arrive en fin de mois), ne doit pas « payer des gens à rien foutre » (ils travaillent, ces « gens » ; ce qui permet,justement, à l’entreprise de faire des bénéfices) ; mais devrait, en toute logique, garder ses salariés, et REPARTIR EQUITABLEMENT SES BÉNÉFICES. En tout cas, d’aucune manière, licencier ; ce devrait être interdit.
Comme devraient être interdites les augmentations des salaires des patrons, quand ceux des ouvriers sont baissés, ou bloqués, ou supprimés (licenciements).
Vous êtes un défenseur de la loi des oppresseurs, des voleurs, des exploiteurs ; normal, d’après ce que vous dites, vous en êtes un vous-même. Ne venez pas vous étonner si un jour le boomerang vous revient en pleine gueule ; ce ne sera que justice.
Vous savez ce qu’est un joueur de boomerang ? C’est un joueur de freesbee qu’a pas de copain !
Désolé : mon post était une réponse à celui de Marmor : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-mythes-de-l-entrepreneur-heros-135528#forum3713486
Oui, daniel ; entièrement d’accord.
Il n’y a qu’à voir, d’ailleurs, toutes ces entreprises qui, elles ne font pas de bénéfices ; c’est à dire qui sont soit mal gérées, soit obsolètes, soit qui tentent des coups de bourse foireux (on se souvient du Vivendi de Messier, et tant d’autres) ; les patrons (ou/et actionnaires) ne sont JAMAIS pénalisés : pour les patrons, on les licencie avec un parachute doré, plus des primes de licenciements qui permettent à n’importe quel citoyen de passer sa vie sans problème financier, pour les actionnaires, ils seront recapitalisés par les banques et organismes financiers,
alors qu’on licencie les salariés (plan social), sans dédommagement aucun de la part de l’entreprise, puisque le chômage, de même que les « reconversions » sont à la charge de l’état.
Une entreprise, dans le monde capitaliste, même en cas de mauvais résultats ou/et de faillite, c’est privatisation des bénéfices, et socialisation des pertes, as usual...
Le progrès, c’est beau comme un étau qui se resserre...
Les coopératives,mutuelles, et autres entreprises auto-gérées ont prouvé depuis toujours qu’une entreprise n’a pas besoin d’un « patron » (entrepreneur), alors qu’elle ne peut exister sans ses travailleurs.
Par ailleurs, l’état peut également remplir avec succès le rôle de l’entrepreneur, dans tous les exemples d’entreprises d’état largement rentables
Effectivement, le travail n’a pas un « coût » : il est producteur de richesses, son « coût » étant inclus, avec le bénéfice, dans le prix de vente. Ce n’est pas un coût, mais un rendement.
Le coût qui pèse le plus sur le prix d’un objet, ou d’un service, est, évidemment, la part du bénéfice reversé aux actionnaires, plus tous les frais des intermédiaires, qui ne sont pas des travailleurs. Un i-phone vendu 600€ en magasin, coûte, sorti d’usine, 20€ !
Vue, la différence entre le réel coût du travail, et le coût des inutiles quine font que profiter de ce travail ?
Il est donc évident que la litanie sur le « coût trop élevé du travail » n’est qu’un des éléments de la propagande libérale, pour augmenter les bénéfices de ses profiteurs (actionnaires, hedge funds, patrons grassement payés) sur le dos des vrais producteurs de richesses.
Ça s’appelle très précisément du racket : à preuve tous les liens que j’ai posté plus haut sur les entreprises largement bénéficiaires, qui licencient ; un rappel ici !
Racket exercé de plus en plus férocement par le capitalisme libéral où, en 30 ans, 10% du PIB sont passés du travail au capital !
Ce n’est pas le travail qui coûte cher, ce sont tous les parasites qui en vivent, sans rien foutre, et qui volent aux producteurs de richesse le fruit de leur travail. Ça s’appelle le capitalisme.
Par spartacus (---.---.---.157) 9 mai 23:36
Pour la deuxième proposition, il n’y a aucun élément tangible.
Pour la première, en revanche, c’est pas ce qui manque :
Alors, on comprend bien qu’il a mieux à manger que ses employés, pas vrai, spartacucus ?
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