@Séraphin Lampion
la notion de propriété renvoie à celle de l’usus (l’usage), le fructus (les revenus) et l’abusus (le droit de détruire)
l’usus pourrait empêcher l’abusus par impossibilité d’accaparer, d’accumuler — personne ne peut dormir sous plusieurs toits à la fois, si chacun était assuré de son usus il n’aurait pas la tentation de vouloir s’« approprier » ce qui ne lui appartient pas...
il devrait être possible de transférer librement son usus sans dépossession décrétée par un pouvoir..
la « propriété » est illusoire actuellement, « la loi » ne protégeant pas les « propriétaires » de toute occupation abusive (squatteurs, locataires indélicats sûrs de leurs « droits », etc) ni de l’algorithmisation à marche forcée (compteurs « intelligents » hackables, siphonnant vos données, non adaptés à votre installation électrique et donc risques accrus de dépossession par sinistres non couverts sans oublier le risque sanitaire, etc)
en droit actuel, de fait « possession vaut titre » donc occupation des lieux illicite vaudrait « titre de propriété », les retraités spoliés de leur « propriété » par des squatters pourraient en témoigner ainsi que les « propriétaires » peinant à recouvrer leurs loyers...
@velosolex
d’après sa biographe, son premier album est sorti en décembre 67 après un enregistrement épique commencé au printemps de cette année-là...
@velosolex
lou reed disait : « nous avons la chance d’être les contemporains de leonard cohen »
il était bien plus qu’un folk singer — et avant tout, un poète...
c’est ce poète timide mais déjà reconnu pour son talent que son amie Joni Mitchell a littéralement précipité sur scène, elle lui a forcé la main en toute amitié pour qu’il interprète lui-même ses propres chansons qu’il écrivait pour les autres...c’était en 67, il avait déjà l’âge du christ et s’estimait trop vieux pour commencer une carrière« d’interprète en sus d’une vie d’auteur-compositeur... la suite fut un magnifique démenti, une constante réinvention et une perpétuelle interrogation sur le sens de l’aventure vitale présumée »humaine"...
@velosolex
seule Suzanne V pourrait répondre — elle vit encore... Une vie de Leonard c’était aussi au service de ces dames, « la chair comme tapis de prière » : il était « victime » de son succès et les fuyait dans le désert, au monastère zen... peine perdue : elles s’y bousculaient au portillon... autant revenir à la « vraie vie » avec le quotidien comme exercice...
@popov
toute langue peut être transcendée ou « remise à son état naissant » (francis ponge) par la force poétique... c’est flagrant avec L. Cohen qui a changé le plomb de la langue du « business as usual » en pure ferveur poétique, en célébration, en psaumes et en prières...
il n’y a absolument aucun avantage à la VE : nos ancêtres avaient tourné le dos très vite au mirage de l’electromobilité, mise au point en 1881... la « magie électrique » met le feu à nos maisons (cf linky etc) et à la planète et on regarde ailleurs au lieu de voir en face notre condition electronumérique, d’interroger notre digitalisation abstraite à marche forcée dans un monde technocentré... « rouler » (avant la voiture autonome généralisée qui livrera ses occupants comme des colis) ou simplement vivre une vie digne et décente, il faudra choisir...
@velosolex
le « retrait » était sa tentation constante et son « retour » était une chance qui nous a valu trois chefs d’oeuvre de plus — il n’avait pas le choix, sa manager l’avait dépouillé de quelques millions et il y avait les impôts à payer sur ces millions qu’il n’avait plus...« créer » pour raisons fiscales...il ne souciait guère de questions d’« argent », ne lisait que distraitement les contrats et s’est retrouvé volé dans ses débuts avec « suzanne » en 68 sur laquelle il n’a pas touché ses « droits » que son arrangeur s’est arrogé...
@eau-pression
probablement quoique sa biographe Sylvie Simmons ne le mentionne pas... il avait sa vie entre les lignes des biographes et hors des radars... dont une bonne partie au « mont chauve » dans le monastère zen..
@Arogavox
bien vu, un clignement de lumière du fond des âges, une torsion d’infini à un « phare de la pensée »...
c’est la sempiternelle équation : l’extraction de pétrole exige de plus en plus... d’énergie pour un rendement implacablement décroissant... et les sites d’extraction deviennent de plus en plus délicats — ou improbables...
aucune « civilisation » ne peut s’affranchir de son substrat fondamental d’énergie — alors les fadaises de la « dématérialisation » « décarbonation » quand la création monétaire (l’illusionnisme monétariste) a remplacé la création de richesses... game over pour « l’humanité technique » dont la machinerie thermo-industrielle tient encore grâce au « vieux roi charbon » en passe de remplacer le pétrole, ainsi se boucle un autre chapitre de thermodynamique appliquée..
l’important c’est de danser dans son axe et celui de la Terre pendant que les aiguilles des montres molles tournent en sens inverse de la marche du temps... le temps ne fait que nous fuir — et faire des plis...pourquoi tenter de le déterminer ? si la Terre est ronde comme un cadran, les horloges n’incarnent pas le temps pas plus que les masques n’incarnent la vie et l’esprit...on peut tenter de sauter du temps en marche comme d’un train fou...
@Old Dan
effectivement et aussi synergies, symbiose, reliance
le tout est de réussir le passage d’une société de compétition et de concurrence, donc conflictuelle, à une société de coopération et de confiance, vraiment apaisée...
« vaste programme »...
@Francis
la prédation consubstantielle à sapiens demens ? mais pas généralisable à tous — le règne du vivant coopère à l’évidence, serait-ce entre arbres et plantes... quoiqu’il serait intéressant d’observer de près et pour de vrai la coexistence d’une grenouille et d’un scorpion...ça serait de plus en plus problématique à mesure que l’on « s’élève » en « complexité » ?
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
« sans eux c’est l »effondrement« ... sans qui ? l’effondrement est acté, claironné depuis les »déclinistes« au début de ce triste siècle, repris en choeur par les collapsologues et autres effondristes la décennie d’après... »l’industrie phynancière" est arrivée au bout de ses artifices, game over with gamestop...
@Francis
merci, toute cette profusion sémantique pour juste dire « regression », « dépossession », spoliation etc
tout ça pour ça — la perversion ordinaire, quoi... l’inversion des valeurs, le dévoiement de tout etc... jusqu’où ? l’ultime possibilité de « profit » avant l’extinction finale ?
@Francis
dans sa conception initiale, durant ce lent mûrissement entre Aristote, Thomas More et Jacques Duboin, le RU devait assurer la subsistance des vrais « démunis » pour assurer la « cohésion sociale »....depuis, l’idée en est dévoyée par les faussaires qui y voient une aubaine pour accélérer la « silicolonisation du monde »... et chacun y va de sa victimisation pour se revendiquer « démuni »...qui plantera les choux ?
« la terreur et la barbarie sont devenus l’air même que nous respirons » observait l’un de ses défenseurs entre les deux guerres, le mathématicien Bertrand Russel qui voulait justement faire l’économie d’une autre boucherie par cette allocation de ressources...
il n’y a plus d’Etat de droit redistributeur mais un Etat administratif qui oscille vers le « modèle chinois » sans vrai contrepoids...Qu’est-ce au juste que cette mouvance « build back better » ?
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
déjà, à la Belle Epoque, Gustave Le Bon soulignait que « notre civilisation a perdu la boussole et erre au gré des vents » pendant que Max Nordau publie « Degenerescence » (1892) et que Durkheim construit en 1897 sa discipline, la sociologie, sur un tout premier objet d’étude particulier : le suicide exponentiel...
Entre les deux guerres, Valéry écrivait : « Elam, Ninive, Babylone, ces naufrages n’étaient pas notre affaire... Nous voyons maintenant que l’abîme de l’histoire est assez grand pour tout le monde »
nous y voilà une fois encore : ce système de fraude aux grosses ficelles et poulies de plus en plus visibles est un astre mort dont nous ne percevons plus que l’obscène clignotement de vitrines sans âme ni goût ou décence commune, le chateau de cartes est par terre en puzzle depuis 2008 au moins...mais combien veulent le voir en face ? c’est la cécité collective dont parle le roman allégorique de Saramago.. si la presse à imprimer de la monnaie de singe est une ressource en apparence inépuisable, les vraies richesses dilapidées ne se renouvellent plus au festin des dénaturés, déracinés et dégénérés qui ont franchi la ligne rouge... les illusionnistes n’arrivent plus à faire regarder ailleurs...
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
les géants et les empires aux pieds d’argile s’effondrent et passent, l’aventure vitale se poursuit autrement.... à chacun selon son niveau de conscience et sa foi si la politique ne remplit plus sa fonction de faire tenir les sujets ensemble et de régler leur collectivité pour le mieux...les peuples oscillent entre « besoin de chef », « besoin de croire » et faible engagement en actes...il faudrait toujours oeuvrer à servir le collectif sans s’y dissoudre s’il s’éloigne du « bien commun » — toujours l’ouvrage des jours et des saisons...
@pemile
peut-être bien 30 000 mais aucune traçabilité possible d’autant plus que nous n’y étions pas... difficile aussi de choisir parmi les théories sur l’extinction de Néandertal -quoique le cerveau reptilien plaiderait pour le crime de masse, avec ou sans anthropophagie...
@Claude Simon
merci ! certains chelateurs se retrouvent dans le traitement de lyme — on relève des traces de métaux lourds dans nombre de cas d’infection par la boreliose...
oui, le rôle cancerigène des ondes a été mis en avant il y a trente ans déjà par un livre à succès sur « la maladie des ondes » — il mettait en garde à l’époque contre les écrans tv et de la micro-informatique personnelle qui faisait son apparition...entretemps, « ça » s’est exacerbé à la folie furieuse...
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