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Les commentaires de Bracam



  • Bracam Bracam 28 septembre 2017 19:14

    @Spartacus
    Stupéfiant, j’en viens à me demander à qui vous parlez, à qui vous dites répondre. Pas à moi en tout cas pour ce que je sais de moi.



  • Bracam Bracam 27 septembre 2017 14:23

    @Armelle
    Il eut été judicieux que vous vous intéressiez à mon propos, et que vous sortiez d’un commentaire plus verbeux que fondé sur la forme et le fond. 


    Je partage votre idée que la multiplication des articles sur un même sujet le même jour (et de plus sur un mode comparable) pose problème, j’ai eu cette impression comme vous. Par contre, votre rapprochement entre le journal papier et ce site ne me semble pas judicieux, si l’on admet qu’un site internet comme celui-ci ne comporte pas une ligne éditoriale implacable imposée par un comité de rédaction intransigeant, l’idée étant plutôt, je crois, de donner assez largement la parole à des citoyens de sensibilités diverses. 

    Je reviens sur le mot réquisitoire que vous employez : peut-être faudrait-il que vous en mesuriez la signification et la portée dans l’usage que vous en faites. En tout cas, la suite montre que vous cherchez peu à comprendre le sens de mon intervention. J’ai écrit à Amaury : 

    (...) « vous mettez en cause des milliers de gens qui ne demandent qu’à comprendre et grandir. Au lieu de quoi vous en braquerez une certaine proportion, et ce sera bien de votre faute.  »

    De toute évidence, je m’exprime à titre personnel. Le fait de rajouter un « je pense que » ne serait pas de nature à rendre Amaury plus conciliant, d’autant que cette « sucrerie » risquerait de lui émousser des dents dont il revendique le côté brutalement tranchant. 

    Dois-je nommer chacune des personnes que je désigne par « des milliers », autrement dit non pas une collectivité, un pays tout entier – tout le monde – comme vous l’écrivez, pour que vous reconnaissiez que vous et le monde entier n’êtes pas concerné par mon « réquisitoire » ? Donc oui, des milliers de gens ne demandent qu’à comprendre. Peut-être n’est-ce pas votre cas, mais auriez tort de vous sentir englobé dans ces milliers par cette phrase. Et, cela dut-il ne tenir qu’à la science statistique, une certaine proportion d’entre eux (dont je ne connais pas les noms non plus) sera braquée par le ton brutal et parfois insultant d’Amaury. 

    Mais je peux imaginer que ce point de vue personnel doive encore faire l’objet d’études scientifiques poussées pour en valider le fond et la forme auprès de ceux pour qui l’observation simple de la société n’autorise pas à exprimer un avis d’ordre général parce qu’ils semblent supposer qu’il en découle non pas une réflexion ouverte à la discussion mais un réquisitoire. De l’art de se sentir visé par tout et de tout contester par principe.


  • Bracam Bracam 26 septembre 2017 23:42

    @Spartacus
    C’est bizarre, cette impression que vous, que n’êtes-vous le seul, ne comprenez pas grand chose à la nature de vos semblables. Et c’est un peu désespérant aussi.



  • Bracam Bracam 26 septembre 2017 22:41

    Et voilà l’autre article puant sur le sujet. Celui-ci insulte le rural, et le lecteur un peu pensant, ce qui fait une belle jambe à la cause des handicapés. Décidément, ça devient difficile de supporter les cons, qui nous rendent à leur image quand on n’en peut plus. Voir les réactions de l’auteur pour comprendre combien internet risque de pourrir les âmes par contrecoup presque inéluctable. 



  • Bracam Bracam 26 septembre 2017 22:33

    Amaury, voici le parfait exemple de l’article détestable et manquant totalement le but louable que vous semblez poursuivre, et un ton qui ne permet pas de se convaincre de votre réelle humanité. Cela me fait penser à Baupin défendant la cause des femmes. Pourquoi ? Parce que vous êtes très agressif et que vous mettez en cause des milliers de gens qui ne demandent qu’à comprendre et grandir. Au lieu de quoi vous en braquerez une certaine proportion, et ce sera bien de votre faute. On croit savoir que l’enfer est pavé de bonnes intentions, et je rajoute que la cause à laquelle vous dites croire mérite vraiment plus de pédagogie.



  • Bracam Bracam 28 août 2017 04:06

    @CHALOT Pardon mais j’ai un peu tiqué en vous lisant, avec l’impression que quoi que l’on dise, cela revient quand même, en fonction du point de vue peut-être, à une sorte de yaka. Une association citoyenne ne devrait pas embaucher sans perspective de CDI, dites-vous, et celle dont vous parlez a donc embauché. On pourrait en tirer une sorte de conclusion en forme d’un - vous voyez bien que yaka ça marche. 


    J’ai pourtant bien l’impression que vous imaginez comme moi l’effet de frein qu’aurait la moindre perspective d’obligation même morale d’embauche à plus long terme pour l’employeur choisissant l’emploi aidé. 

    Et puis je trouve le piège dramatique et (presque) parfait qui vous fait dire, en toute logique, qu’il vaut mieux un emploi temporaire que rien. Ne doutons pas que ceci relève de la réalité la plus dure et crue pour nombre de déchus, de proscrits, de bagnards modernes. Oui, le piège est féroce, et je ne vois pas que les choses évoluent dans le bon sens qui consisterait à changer radicalement les principes du travail, ou plus largement de l’activité humaine, et bien entendu d’amener à la totale obligation des sociétés humaines d’assurer, par des moyens manifestement pas encore au point, la dignité de chacun de nous. 

    Je fais dans le faukon :(


  • Bracam Bracam 28 août 2017 02:53

    @Sozenz
    J’éprouve la nécessité de replacer votre réponse dans le contexte des appréciations dont vous m’honorez dès votre première réplique, je vous les rappelle : manipulateur, malhonnête, ou trop con pour..., complice du patronat. Puis menteur. Vous comprendrez peut-être que, chacun de nous pouvant être un peu borné dans certains cas, cette observation que je pensais pouvoir faire plus haut ne relève pas de l’injure, bien au contraire de la manière dont vous me qualifiez. 


    Quant au mépris que vous affichez à l’égard de mon mode d’expression, vous n’êtes pas le premier à tomber dans la facilité d’une critique foncièrement médiocre. Mais laissons à la libre interprétation de chacun et en conclusion cette sentence lue sur internet, peut-être un peu surjouée, désespérée n’en doutons pas mais tellement pénétrante :

    « .... vous savez l humain est terrible ... c est un peu de la saloperie ... il y a parfois du bon ... du très bien meme . mais quand il y a ambition, statut, tunes etc .. ça devient un vrai connard qu ’ il faut trancher » 






  • Bracam Bracam 27 août 2017 17:05

    @Sozenz

    Je partage votre intérêt pour les personnes et celui des emplois qu’il reste possible de prendre, fut-ce pour quelques mois, fut-ce exploité, fut-ce méprisé et rejeté au terme du « contrat »... Bien sûr, et ce que vous dites sur la nécessité du respect des gens dans la détresse est de bon sens, cette règle d’humanité devrait être comprise et appliquée sans relâche partout. Le système le permet-il, est-ce sa préoccupation dans les faits ? Et n’est-ce pas un emplâtre sur une jambe de bois au mieux, sinon au pire une tromperie venue des sphères supérieures qui prétendent diriger le système ? Voilà quelle était mon approche.


  • Bracam Bracam 27 août 2017 16:39

    @Sozenz
    Vous êtes passablement borné, et maintenant je vous connais d’un iota, comme vous dites. Vous ergotez sur des principes dont je crois les énoncés figuratifs relativement clairs pour ne mettre personne en cause à titre individuel, y compris si j’ai effectivement pris un exemple connu (l’emploi à un euro) à titre de symbole représentatif du monde du travail qui nous est concédé. Ce que vous me reprochez avec la plus grande grossièreté correspond en plus grotesque au procédé que, dans une grande confusion, vous croyez intelligent de me reprocher. Il y a bien des choses que vous ne sav(i)ez pas, dont en particulier la correction, le respect, la politesse, l’intelligence, la mesure, la curiosité de comprendre un peu plus que ce que vous lisez en première instance et sans recours. Votre premier iota m’a laissé une impression très défavorable, je me fais donc un devoir de vous laisser vous arranger avec les autres que je souhaite ne pas connaître.



  • Bracam Bracam 27 août 2017 01:51

    @Sozenz

    Il me semble que vous êtes juste en train de nous parler de vous, dans un débat qui concerne un système pervers. Vous pensez, en substance, qu’il est préférable de prendre un job à 1 euro plutôt que de mourir, et, me semble-t-il, que votre dignité n’en serait pas affectée. J’y vois une forme d’évidence problématique. Et vu la manière dont vous l’exprimez, je ne parierais pas sur l’idée que dans la réalité, cette situation vous semble acceptable en tant que condition de vie et ne vous dévalorise pas intimement. Parce que vous pouvez proclamer que [vous n’en avez] rien à battre de ce que pensent les autres, cela peut sembler remarquable, mais si négligeable pourtant dans le contexte de la misère qui gagne.


    S’il faut espérer, voire se réjouir modestement de ce que vous ne souffriez pas trop de la sauvagerie du système d’exploitation qui broie tant d’individus dans la mesure où vous y feriez face, il n’en reste pas moins que vous participez possiblement et de manière attendue au dispositif d’individualisation et d’isolement des personnes, à la rupture des solidarités voulue par les gens disposant de nos existences, en affirmant que l’opinion des autres ne vous importe pas. Vous faites ressortir, par votre vision, l’une des manières dont tant d’entre nous sont amenés à ne plus penser qu’à soi, de sorte que cet immense démembrement social interdit la revendication collective dans l’intérêt général. 

    Or cet intérêt général est nécessaire à la survie de toute société et supplante l’intérêt particulier (légitime à son échelle) à certains égards ; il devrait en principe bénéficier en retour à chacun. Voilà un vrai moyen d’espérer réduire les inégalités et instaurer un semblant de justice au bénéfice du peuple. Il fait l’objet de luttes sociales séculaires dont tout le bénéfice n’a pas été balayé encore. Mais cela passe par la conquête d’un vrai pouvoir du peuple, qui disposerait alors de l’autorité nécessaire pour établir un principe de répartition équitable des richesses produites et une répartition honnête des responsabilités de chacun...

    Enfin, il vaudrait peut-être mieux esquisser un sourire lorsque vous imaginez que Monolecte n’est peut-être jamais passée par la misère, ou ne connaîtrait personne dans de telles situations, n’en aurait aidé aucune, n’aurait peut-être aucune compréhension du malheur humain et par conséquent devrait se taire sur ces questions dramatiques. Ce genre de mise en question ne mange pas de pain et contribue facilement à la division des pauvres voulue par les dominants. En acceptant que la misère entretenue soit moins pire que la mort (de faim), vous semblez exprimer une vérité première mais involontairement vous aidez à porter avec le puissant l’arme par laquelle il nous asservit.


  • Bracam Bracam 2 août 2017 19:10

    @Daniel Roux
    Un article documenté, qui m’intéresse d’autant plus sans doute que je penche dans le sens de la critique que fait Elixir de la satisfaction indue que nous éprouvons ici sur nos qualités quasi extrinsèques en matière de démocratie, de bien-être, de justice etc. Que d’autres individus fonctionnent avec la même orgueilleuse satisfaction ailleurs sur la planète ne réduit en rien l’analyse que nous devons faire de nos insuffisances arrogantes. 


    Il y aurait, à mon avis, un indice de la souffrance individuelle et en particulier au travail dont j’aimerais bien lire les chiffres, qui tiendraient compte si possible d’un minimum de degré d’humanité exigible de toute société. Une notion sans doute indéfinissable, trop variable peut-être en fonction de l’époque et du contexte de guerres, chômage, corruption qui sont de nature, en très peu de temps, de ramener des gens civilisés à une banale économie de survie dans laquelle les « états d’âme » n’ont plus aucune place. On considère d’ailleurs qu’en ce moment en Europe (et probablement ailleurs quelle qu’en soit la forme), la tendance au sauve qui peut et au tout pour ma gueule font des ravages. Soit, il paraît que dans le même temps se développent des réseaux associatifs, participatifs, des économies locales solidaires et écologiques. Fort bien.

    Mais voilà, je voulais dire également que soit, on devrait admettre, en ce qui concerne la tranche d’âge concernée par le chômage, qu’elle ne débute plus à 15 ans mais plutôt vers 23 ans, période qui semble reconnue comme étant celle de l’entrée dans la vie active. Je note à cet égard qu’il doit exister une part non négligeable de personnes formées mais disqualifiées en tant que travailleurs car exploitées durant plusieurs années à titre de stagiaires et autres modes pseudo formatifs peu ou non rémunérés. On doit également s’intéresser à l’existence des travailleurs pauvres, à la montée des « jobs à un euro », à la violence faite au travail.

    En conséquence, ceci tenant à cela bien évidemment, il devient impossible de cotiser raisonnablement pour sa lointaine retraite dès sa majorité (pour prendre une référence imaginable). Les exigences concernant la durée de cotisation sont elles appelées à augmenter, on ne sait jusqu’où, quand bien même le volume de travail à se partager semble de nature à se réduire drastiquement. Et si pour bâtir désormais les bases d’une retraite qui ne soit pas en dessous du seuil de pauvreté il devient obligatoire de constituer un capital prétendument de nature à dispenser une rente à l’horizon situé à plus de quarante années, autant dire que la colonisation de Mars ressemble, par comparaison, au défi de la réalisation d’un giratoire urbain.

    Concluons donc par la constatation que si l’âge statistique d’entrée dans la vie active peut ou doit être déplacé vers 23 ans, celui de la retraite effectivement possible d’un point de vue matériel est reporté d’autant ou de plus, donc certainement au-delà de 62 ans. Pour en revenir à l’indice de souffrance que j’évoquais, on doit également se demander à quel degré d’épuisement en arrivent ceux qui, selon cette « moyenne » statistique de retraite à 62 ans, parviennent ainsi à cette échéance, et quelle vie leur est alors réservée. C’est une chose de prendre sa retraite, mais une autre de la plus haute importance que de pouvoir jouir des années de fin de vie, dans un contexte actuel où, dans nos pays dits civilisés, la durée de vie en bonne santé semble reculer. Et bien évidemment, nous savons, je veux le croire, que passé 45 ans, conserver son travail devient un exercice très complexe, et retrouver un emploi pire encore.


  • Bracam Bracam 15 décembre 2016 00:07

    Vous nous dites qu’il faut être vierge pour dénoncer un crime, contre l’Humanité en l’occurrence. Vous vous servez de criminels pour en dénoncer d’autres, rendant impossible, si on appliquait ce mode de pensée strictement, toute dénonciation de quoi que ce soit. Je serais plutôt pour renvoyer dos à dos, puisqu’il n’existe pas de tribunaux pour les juger, les coupables de génocides et les mafieux de tous ordres. Ils sont nombreux, il faudrait adopter des solutions radicales je le crains, qui nous seraient reprochées comme crimes contre cette ignoble part de l’humanité (h) pourtant relativement petite. Si l’enfer devait exister, c’est bien à eux que nous devons la plus remarquable démonstration de sa réalité.



  • Bracam Bracam 5 décembre 2016 19:43

    @adimante
    En effet, si on s’attelle à votre projet, il n’est pas impossible qu’il aboutisse dans 25 ans (après deux ou trois votations présentées de manière chaque fois moins exigeante), et que sa mise en application le vide entièrement de sa substance. On garde espoir.



  • Bracam Bracam 5 décembre 2016 15:35

    @olivier cabanel
    le sujet corrélatif que m’évoque le lien de votre message auquel je répond est de savoir combien de familles ne s’en sortent pas ou plus en Suisse, cette moyenne inférieure qui partout commence à sérieusement craindre pour sa survie décente et a encore de quoi payer ses factures sous peine de poursuites en cas de difficultés. Vous citez un article de 2014 qui mentionne le coût de la couverture maladie comme étant élevé en Suisse, évalué en moyenne nationale, et un salaire moyen dont on connaît également la pertinence relative. L’à-côté du sujet, admettons-le, est la question du revenu moyen et du niveau de vie qu’il permet en fonction du lieu d’habitation : est-il simplement élevé par comparaison avec le polonais, le français ou le grec ? Eh bien « ça dépend » des éléments et données que l’on prend en considération. Et le coût de la sécurité sociale varie considérablement en Suisse selon son lieu de perception. Je veux bien concevoir que votre séjour en Suisse vous donne un regard plus élaboré que certains sur la question, mais il n’est certainement pas exhaustif. 


    Si je donne des éléments avec passablement de détails, c’est avec l’espoir tout d’abord que la réalité puisse être mieux perçue par qui voudra bien pousser sa réflexion un peu plus loin que la simple considération d’un franc égale un euro, mais aussi s’intéresser aux aspects interdépendants qui déterminent plus largement un problème : ici, avec quelles contraintes et moyens le citoyen fait-il face à l’austérité, au chômage, au coût du logement et de la santé par exemple. Vous n’avez pas été au bout de mon explication, à savoir qu’on ne peut pas s’assurer contre la maladie à 240 CHF dans le canton de Vaud si on est confronté à des ennuis de santé (franchise inabordable pour les petits revenus, donc oblige à la prime la plus élevée de plus de 400 CHF + franchise + quote-part). Votre « payer 240 frs par mois n’est pas un investissement inabordable... » fait vraiment fi d’une réalité que je décris, en réponse à votre lien, lequel apporte aussi un élément utile au sujet. C’est pour démontrer qu’une moyenne ne dit pas grand chose à moins que ce ne soit un mensonge ; c’est parce qu’ici la couverture maladie coûte une fortune aux familles, et que les chiffres explosent depuis des années, et depuis 2014 évidemment que j’élargis le point de vue. Mais pour ce faire, il faut effectivement être un peu long, et puisque les dépenses obligatoires écrasent nombre de budgets, cette digression me semble donc compatible avec le sujet, en réponse à l’article que vous proposez. 





  • Bracam Bracam 5 décembre 2016 03:00

    @olivier cabanel

    J’aimerais rajouter un élément à l’article de Challenges de 2014, puisqu’ils évoquent cette dépense obligatoire... La couverture maladie en Suisse est effectivement à charge de chaque personne, charge qui augmente chaque année de plusieurs % . Pour 2017, vertu de la statistique fédérale, l’augmentation serait en moyenne fédérale de 6,5 % ! En ce qui me concerne, elle est de 17% dans la caisse d’assurance où je me trouve. Ensuite de quoi, il est tout simplement impossible, dans certains cantons de Suisse, de s’assurer comme adulte contre le risque maladie (prestations bien moins étendues qu’en France) pour moins de 240 € en 2017. On compte des milliers de tarifs dans le pays pour une couverture légale identique, et donc des disparités de primes considérables entre les cantons, comme si un infarctus était moins coûteux dans le canton d’Uri qu’à Genève par exemple.

    Mais mieux, s’il faut consacrer au moins 240 €/mois dans le canton de Vaud, hors couverture complémentaire dont le tarif libre est lié à l’état de santé et l’âge, c’est assortis d’une franchise qui reste à charge de l’assuré à hauteur de 2300 €/an, à quoi il faut rajouter, le cas échéant, une quote-part sur la dépense de santé qui peut atteindre au maximum 640 €/an. Si l’on choisit une franchise de 270 €/an, la prime maladie s’élève à 390 €/mois (même quote-part), assortie de conditions d’accès aux médecins rigoureuses et complexes. Evidemment, l’Etat doit se substituer à nombre de personnes indigentes dont il doit payer les primes maladies, qui n’ont simplement pas les moyens d’existence suffisants ; elles sont nombreuses en Suisse.

    Ceci pour dire qu’un lien ne sert pas de preuve absolue, quand bien même l’article cité semble pertinent (et dépassé). Et la statistique serait une forme raffinée du mensonge, involontaire ou assumé, que je n’en serais pas étonné.


  • Bracam Bracam 5 décembre 2016 02:03

    @Paul Leleu
    Vous voyez, ce genre de propos se lit à pleins fourgons nauséabonds sur internet. Je ne défends pas les banques d’hier en Suisse, mais informez-vous, je vous prie, sur les mesures auxquelles elles se conforment aujourd’hui, forcées certes par des pays puissants dont les financiers ne respectent pas forcément les mêmes principes. Je crois que nous sommes nombreux en Europe à rire encore (si l’on peut dire) des déclarations de dirigeants ayant prétendu, dans l’ordre, avoir mis fin aux paradis fiscaux et décidé de mettre au pas notre ennemi la finance. La Suisse pays de vendu, c’est injurieux pour des millions de personnes, dont on vient de tenter d’expliquer que la volonté en principe garantie par la Constitution était méprisée. 



  • Bracam Bracam 5 décembre 2016 01:53

    @rogal
    A vrai dire, le peuple – qui est-il, je vous le demande – ne peut être, comme je le pressens dans la manière dont vous le citez, cette entité qui par magie fonctionnerait dans le sens que nous souhaitons personnellement. C’est pourtant ainsi que nous sommes tentés de nous l’imaginer lorsque nous en appelons à son arbitrage, avec l’idée qu’il porterait nos idées (de justice, de progrès, de condamnation d’autorités félonnes). Or, quoi qu’en dise Adimante, les outils dits démocratiques sont bien entre les mains du « peuple » ici plus que dans bien des pays. La culture révolutionnaire par contre peut être considérée comme absente de ce pays, qui si elle existait serait si fragmentée par les différences culturelles et politiques qui découpent la Suisse en 26 Cantons, des milliers de clochers, trois (4 avec le Romanche) langues nationales et une mixité d’origines remarquable que toute hypothèse de soulèvement est en fait inconcevable. Nous sommes un pays du consensus parmi les plus exemplaires, capable de voter des augmentations d’impôts, des restrictions graves de la liberté individuelle, l’augmentation de l’âge de la retraite, le refus de vacances et autres plaisanteries civiques extraordinaires.


    En ce qui concerne la question du soulèvement à venir, je me permets de relater un entrefilet de mon « organe de presse » local, paru samedi 3/12, qui nous apprend que le gouvernement est sur le point de transformer la vignette autoroutière annuelle que tout automobiliste empruntant l’autoroute doit coller de manière inamovible sur son véhicule, auto, moto, remorque (mais pas trottinette). Il s’agit d’un petit autocollant carré annuel donc, au principe de distribution simple, coûtant 40 francs suisses (environ 37 €), donnant libre accès au réseau autoroutier. Le contrôle se fait « à vue » par la police, ce n’est pas sa tâche principale évidemment. Quel est le taux de fraude ? Mystère. 

    Ce système simple ne conviendrait donc pas, sachant que la technologie qui nous asservit toujours plus permet de faire bien mieux. La vignette est chez nous un remarquable lieu de conflit entre un gouvernement qui veut à tout prix l’augmenter et une population qui commence à ne plus supporter la coupe en règle par la taxe dont elle se sent victime. Les autorités donc prévoient de mettre en place une vignette « électronique », dont je n’ai pas compris l’exact principe. Ce qui est annoncé, et sûr, c’est le dispositif de contrôle prévu, retrouvons ici la question du possible sentiment révolutionnaire du peuple dont nous parlions : des dispositifs de surveillance vidéo devraient être installés sur les autoroutes (et pourquoi pas sur les routes par la suite, dans les villes et villages), qui filmeraient TOUS les véhicules passant sous leur objectif, et amenderaient à la seconde le contrevenant à la vignette. Cela coûterait certes des millions, mais quand on aime réprimer et contrôler, on ne compte pas l’argent de la populace. 

    Comme il se doit, les autorités prétendent que les images seraient effacées dans un délai X, en l’absence de contravention. Et c’est là que c’est beau à mon avis, puisqu’un tel dispositif est de nature à contrôler toujours plus de monde de manière toujours plus sophistiquée, sous les prétextes que l’on voudra y rajouter au gré des besoins de contrôle de la population. Un boulevard ouvert pour la reconnaissance faciale également. Et comme nous sommes un peuple peureux aussi, mal informé, confiant par aveuglement dans la loyauté des gouvernants, le dispositif de contrôle qui devient de plus en plus inquisiteur peut servir demain à tuer dans l’oeuf le plus petit mouvement de contestation, si la pente anticonstitutionnelle suivie par nos autorités s’aggrave. Ceci est vrai en France sans aucun doute également, voir l’état d’urgence qui semble devenir la nouvelle règle.

    Comme il se doit, j’entends dire que si on n’a rien à se reprocher et autres fadaises autoritaires (le Suisse aime punir son semblable déviant), y’a pas de problème, et quelques définitives condamnations pour paranoïa. La grenouille dans sa casserole sur le feu tarde à en sortir, et fini cuite. Mais ça, c’est le monde animal, nous sommes si évolués, nous...


  • Bracam Bracam 13 septembre 2016 22:48

    P... la sottise. Et le burkini, personne pour en parler ? En fait, quel que soit le sujet, on se ramasse toujours les mêmes abrutis.On n’est pas sorti du court :(



  • Bracam Bracam 26 janvier 2016 23:18

    @colere48
    « Donner du fric aux patrons pour qu’ils embauchent c’est ... »


    leur donner du fric. Si seulement votre formule était vraie...


  • Bracam Bracam 23 janvier 2016 00:31

    Allez, je précise le sens dans lequel j’emploie le mot intelligence (réf Unicaen) :


    « Ensemble des fonctions psychiques et psycho-physiologiques concourant à la connaissance, à la compréhension de la nature des choses et de la signification des faits ; faculté de connaître et de comprendre. »

    Autrement dit, une faculté très largement allouée, qu’il suffit de mettre en oeuvre. C’est entendu, les imbéciles ne s’en trouveront pas rassérénés, mais au moins on pourra s’entendre entre interlocuteurs civilisés.