@JACQUOU
Cette analyse est pertinente et
d’autant plus effrayante qu’elle est illustrée dans la réalité par
tout ce qui tourne autour du « transhumanisme ».
Mais cela ne s’appuie pas sure les
théories de Darwin qui expliquent l’évolution des espèces par la
sélection naturelle.
Or, dans le cas présent, il s’agit
d’eugénisme, c’est-à-dire le projet de sélectionner
méthodiquement (et non pas par adaptation au milieu) le patrimoine
génétique des générations futures d’une population dans un but
prédéfini.
Mais ce n’est pas seulement une théorie
et le danger tient dans le fait que des mises en pratique ont existé
à grande échelle à travers des campagnes de stérilisation
contrainte là où la culture dominante le permettait, comme
l’encadrement juridique du mariage (interdit entre groupes
« inégaux ») et des mesures de restriction ou de promotion
de tel ou tel type d’immigration aux États-Unis au début du
vingtième siècle (création de la « Race
Betterment Foundation » en 1906), ou comme en Allemagne où le
régime nazi a promulgué une loi visant à éradiquer les maladies
héréditaires par l’euthanasie d’enfants handicapés et toutes les
horreurs que l’on sait pour ne pas contaminer une « race pure ».
Mais la bête n’est pas mortes, et
certaines chapelles sont toujours convaincues de leur supériorité,
ce qui permet à leurs yeux de traiter des populations entières
comme des animaux. Il ne s’agit plus de sélectionner, mais
d’« épurer ».