• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de Jason



  • Jason Jason 20 janvier 2023 20:26

    @C’est Nabum
    J’adore les ellipses.



  • Jason Jason 20 janvier 2023 19:13

    Vous parlez de la chair à canon. Les moeurs ont changé : c’est de la chair à pognon qu’il faut parler ; Les victimes ne meurent plus brutalement, elle s’étiolent le plus souvent silencieusement.



  • Jason Jason 20 janvier 2023 19:02

    Il ne se passera rien sans une refondation de la constitution, idée qui revient de temps en temps ; la pression dans la cocotte minute sociale n’est pas encore assez forte pour permettre un changement aussi radical. Les cuisiniers des gouvernements veillent sur le grand chaudron et prennent garde de bien surveiller le manomètre ; et le capital fait son chantage habituel.

    Les évocations de la révolution française de ’89 n’apportent que peu de choses, sinon des émotions confuses. Rappelons que le suffrage universel n’existait pas, seulement 15% de la population mâle ayant le droit de voter, que le préambule de la déclaration des droits de l’homme pose la propriété comme droit inaliénable, qu’une guerre civile avec d’incroyables atrocités a duré 10 ans et que trop souvent la liberté d’opinion était punie de mort. La constitution de ’91 n’a pas pu être mise en place. La liberté et l’égalité n’ont été que des leurres, comme progrès 1848 a rajouté la fraternité : la belle affaire ! Le résultat, en 1799 tout le monde en avait marre et a applaudi la restauration d’une monarchie interchangeable qui a duré 3/4 de siècles. 

    La révolution industrielle, elle, a bien eu lieu, avec une population qui se démerdait comme elle pouvait, jusqu’à aujourd’hui.

    Donc, il faudra prendre des références ailleurs et mettre en avant ce que l’on veut, ici, maintenant, dans un mouvement plus structuré que celui des gilets jaunes. Souvenons-nous qu’en biologie le parasite prend bien garde de ne pas tuer son hôte.

    Mais malgré la pression, la pauvreté (9 millions), l’emploi incertain, le mal-être de beaucoup, l’horizon bouché, la cocotte minute n’est pas près d’exploser, à mon humble avis.



  • Jason Jason 18 janvier 2023 15:01

    @Clocel

    Aux champions de la ponte, méfiez-vous. Je pourrais vous dire d’aller vous faire cuire un oeuf ! Attention de ne pas marcher sur des oeufs et ne mettez pas tous vos oeufs dans le même panier. « C’est votre fils Madame ? Ah quel oeuf !. » On ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs. L’oeuf de Christophe Colomb. Courage aux pondeurs/euses, c’est bientôt Pâques, etc.

    Que serait l’inculture sans les oeufs ? Ne me jetez pas d’oeufs, je préfère les tomates.



  • Jason Jason 17 janvier 2023 15:31

    Merci pour votre commentaire ; j’aurais voulu ne pas avoir raison, mais les faits sont parlants. Les deux aspects principaux qui altèrent les lois, c’est d’abord leur formation et ensuite leur application.

     
    Leur formation qui est faussée par le clientélisme électoral, par des élus qui ne veulent pas froisser ou déranger un groupe d’électeurs donné comme on l’a vu quand il s’est agi de réduire le coût des licences de chasse, par exemple. De même dans le milieu du bâtiment ou certains services. Mais il y a d’autres exemples dans lesquels les lois ne peuvent être appliquées qu’au moment où un juge se prononcera au moment d’un contentieux. Il y a nombre de lois dans lesquelles aucune sanction automatique ne s’applique au cas où l’infracteur ne s’y soumet pas. On le voit dans le domaine de la consommation où le citoyen lésé n’a d’autre recours que d’aller au tribunal, avec les coûts et les délais d’une « juridiciarisation » ou procédure excessive que l’on constate. Il suffirait de quelques mots dans certains codes de lois pour que tout rentre dans l’ordre. Ce serait traiter les problèmes en amont, mais personne ne le fait. J’en veux pour preuve la formulation de certains contrats, lesquels, quoique léonins ou fautifs ne peuvent être corrigés que par un juge. Les infracteurs ont alors la partie belle, et la sacro-sainte liberté du commerce permet toutes les dérives.

    La liste d’exemples serait trop longue pour être présentée ici. j’en conclus par ceci : en France la loi est gravement malade. Remonter aux fondamentaux, comme vous le dites, exigerait, de la part du législateur une éthique non polluée par l’électoralisme et les intérêts particuliers.



  • Jason Jason 16 janvier 2023 18:07

    @christophe nicolas

    Bravo ! La France a un besoin pressant d’alchimistes, qui dit mieux !



  • Jason Jason 16 janvier 2023 18:06

    Simplement jubilatoire. L’histoire se répéterait-elle ?



  • Jason Jason 16 janvier 2023 18:00

    « l’enjeu est important », oui, car qui va payer ? Pas question de demander au patronat et aux actionnaires, dans notre France des notables et ses traditions d’exploitation financière des populations. N’oublions pas que la France est le pays d’Europe qui compte le plus de châteaux au km² ! On ne va quand même revenir sur nos bonnes vieilles traditions qui consistent à tondre le cheptel !

    Quant à la démographie, je me pose la question de savoir pourquoi le nombre de milliardaires a tant augmenté ces derniers temps. Je sais, c’est pas la même chose, mais quand même ...

    Tout le reste n’est qu’enfumage et pensée unique dans la sixième économie du monde.



  • Jason Jason 16 janvier 2023 12:11

    L’assemblée nationale a le pouvoir exclusif de promulguer les lois, pouvoir auquel s’ajoute la possibilité de promulguer des décrets par un ministre. La maladie législative française fait qu’il existe 63 codes de lois.

    Comment sont appliquées ces dizaines de milliers de lois ? Les seuls arbitres dans l’application des lois, ce sont les juges, qui, lorsqu’ils ne les appliquent pas, ou pas assez, ne sont que rarement sanctionnés (voir les scandales judiciaires). Parfois, des sanctions peuvent être infligées par des administrations (le fisc par exemple). Contre les décisions des administrations le justiciable peut faire appel. Donc on a divers pouvoirs dans l’Etat, mais en cas de désaccord ce sera un tribunal (civil, administratif, pénal, avec plusieurs étages de renvois possibles, jusqu’au conseil d’Etat dans les matières administratives) qui tranchera.

    Mais qu’est-ce qu’une loi ? C’est une injonction de faire quelque chose, par faire, ici, il faut entendre se comporter, respecter des pratiques ou procédures ou encore ne pas faire quelque chose. Ca paraît simple. Mais qu’est-ce qui se passe si on n’observe pas la loi ? En général pas grand chose, car la justice en France a peu de moyens, et les procédures sont longues et coûteuses. Le seul code de loi qui est suivi au jour le jour par une armée de fonctionnaires, c’est le code de la route. Pour le reste, pas grand chose. Le code de la consommation est totalement ignoré de l’artisanat du bâtiment, et d’une partie du commerce. Mais personne en quête de suffrages va contrarier un petit million d’électeurs ou plus... Ou encore aller poser des questions à la puissante association des assureurs ou des banquiers.

    Mais, ce qui complique tout, c’est comment sont formées les lois, et qui veille à leur application ? Les lobbyismes, les groupes de pression politiques (personnalités, partis, groupes professionnels, simples citoyens, etc.), financiers, médiatiques, les fameux « corps intermédiaires », et c’est sans doute pas tout, sont à la manoeuvre pour essayer de faire passer des lois à leur avantage. Et le citoyen lambda n’en sait généralement rien, sauf en ce qui concerne récemment la loi travail, loi sur les retraites, la chasse, le code de la route, etc. Mais pour les petites choses du quotidien, aucun recours, trop cher, trop compliqué, pas assez politiquement porteur.

    En y réfléchissant bien : les lois, ça sert à quoi en pratique ? A garantir les micro-pouvoirs, consentis ou non, à protéger une population qui ne la connaît pas et dont elle ne peut se servir en cas d’injustices flagrantes. Le tout dans une atmosphère de gesticulations, de spectacle et de kermesse qui réjouit ceux qui savent les détourner. Ca s’appelle la paix sociale... Et ça fait travailler tant de gens !

    Mille excuses, c’est un peu long.



  • Jason Jason 13 janvier 2023 19:23

    Vous faites bien de le rappeler. Mais il y a deux autres approches : l’électeur donne mandat à l’élu pour le représenter. Pour Rousseau, la volonté ne se représente pas. Il y a aussi l’approche contractuelle : il y a un contrat de confiance entre les deux contractants, électeur et élu. Dans l’état actuel des choses ce contrat est le seul dans lequel une des parties (l’élu) ne doit rien à l’autre (l’électeur). Lorsque la confiance est trahie, il ne se passe rien, ou si peu, avec moult pirouettes oratoires.

    D’où l’imposture qui est le socle de nos soi-disant démocraties.



  • Jason Jason 13 janvier 2023 19:05

    @titi

    Dieu se planck



  • Jason Jason 13 janvier 2023 18:08

    @Jonas

    Moi, car c’est l’homme qui a inventé Dieu. Sans l’homme, pas de croyances.



  • Jason Jason 11 janvier 2023 14:52

    La légende dit que, lorsque Dieu eut terminé la création, il pleura. Comme on le comprend. (A. Vialatte)



  • Jason Jason 11 janvier 2023 14:33

    Créer des implications morales sur la rencontre de deux molécules relève de l’imposture.



  • Jason Jason 11 janvier 2023 14:28

    Correction : « les connaissances »



  • Jason Jason 11 janvier 2023 14:27

    C’est toujours passionnant de se replonger dans les textes du XVIIIème.

    Pour ma part, j’exigerais des élus de notre parlement (chambre et sénat), qu’ils passent un concours d’entrée au cours duquel ils auraient à prouver les connaissent élémentaires de la philosophie politique. Au lieu d’avoir des bavards ignorants, on aurait des bavards savants. C’est déjà pas si mal !



  • Jason Jason 11 janvier 2023 14:13

    « Il est très important de ne pas prendre de la cigüe pour du persil, mais il est tout à fait indifférent de savoir s’il y a un Dieu ou pas ». (Denis Diderot)



  • Jason Jason 11 janvier 2023 14:11

    Les religions sont les plus grandes et plus anciennes sociétés de marketing de tous les temps. Elles entretiennent un clergé qui vit des ressources de ceux qu’elles abusent, promettent des choses qui n’existent pas, et entretiennent des rivalités mortifères parmi les hommes.



  • Jason Jason 11 janvier 2023 11:58

    De toutes façons, Dieu est une femme. Il faut cesser de dire Il.



  • Jason Jason 11 janvier 2023 11:55

    @Jonas

    Tous les attributs de Dieu sont créés par les hommes et donc imaginaires.
    Il ne faut pas confondre les faits et les croyances.