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savouret

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  • Premier article le 07/07/2009
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  • savouret 1er juillet 2009 10:00

    l ’abstention considérable pour ces élections européennes , traduit certes la désaffection des citoyens pour une entité qui leur parait trop lointaine et technocratique, mais plus globalement elle traduit bien la défiance croissante de la population vis a vis des représentants politiques.

    l’historien pierre rosanvallon a mis en exergue ce phenomène, qui s ’apparente à une crise de la démocratie représentative.celle ci résulte de l’impéritie des dirigeants à satisfaire les aspirations du peuple,ainsi que des mutations sociétales qui se sont produites depuis une quarantaine d ’annee et qui pour schématiser ont engendré une remise en cause de la verticalité des rapports sociaux au profit de l’horizontalité, ce qui se manifeste notamment par l ’émergence du concept de démocratie participative.

    le sursaut de participation aux élections présidentielles a amené certains à tirer des conclusions hatives sur la résurgence d’une légitimité de la démocratie représentative,or cette forte mobilisation électorale n ’etait que ponctuelle et due au caractère exceptionnel de cette élection, percue comme la fin d ’une ère amorcée par la présidence de mitterand et achevée par celle de chirac.les forts taux d ’abstention constatés lors des scrutins suivants ont au contraire confirmé l’essor structurel de l’abstentionnisme et la défiance croissante vis à vis de nos gouvernants.

    des lors se pose la question des moyens à mettre en oeuvre pour réhabiliter la démocratie représentative, qui malgré ses dysfonctionnements est une necessité , car nous avons tout de meme besoin de verticalité pour le fonctionnement de la société.il est indispensable pour celle ci d ’etre dirigée par des gouvernants éclairés, aptes à prendre des décisions pertinentes sur le lonterme, capable de se projetter dans l’avenir, soucieux du bien commun.nos dirigeants politiques, à tous les échelons , doivent etre pourvus de ces vertus et de ces aptitudes afin d’enrayer la défiance populaire vis à vis de leurs actions et afin de réhabiliter le vote, qui demeure un privilége aux yeux des miliard s d’individus qui sont partiellement ou totalement dépourvus de l’exercice effectif de cette pratique fondamentalement démocratique.



  • savouret 30 juin 2009 11:57

    je tiens a « féliciter » minidou pour la pertinencede sa réflexion, car il est en effet parfois désespérant de constater a quel point il semble impossible pour la majorité des gens de tendre vers l’objectivité dans leur raisonnement.ceci est flagrant dans les appots entretenus par les parents et les enseignants, ou trop souvent les deux protagonistes se jugent mutuellement responsables des difficultés rencontrées par l’ enfant sans admettre leur part de responsabilité, d’ou un dialogue de « sourds » qui en résulte.
    il est facile de déprécier autrui et de lui attribuer tous les maux possible , il est plus délicat de faire son introspection et d ’etre exigeant envers soi meme.



  • savouret 30 juin 2009 11:42

    d ’accord désole pour cette négligence.je suis d ’accord avec vous en ce qui concerne la dérive que représente la délégitimation systématique des enseignants par un nombre croissant de parents et au dela sur le problème que pose une éducation familiale trop laxiste .les enfants ont besoin de repéres, et lorsqu’ilsont un comportement répréhensible il est légitime de les sanctionner à condition de le faire avec la pédagogie qui s ’impose.



  • savouret 30 juin 2009 11:35

    article qui a le mérite de susciter la réflexion.il est vrai que l’ennui est stigmatisé aujourd’hui et qu’il est percu comme une forme de paresse, alors que commes vous le soulignez justement il est nécessaire à la construction de l’individu et à l’approfondissement de la réflexion.

    cette peur de l’ennui indentifié comme un ennemi à éradiquer est malheureusement tres prégnante chez de nombreuses familles .celles ci, font tout pour occuper le plus possible leurs enfants et cela se traduit par une inflation permanente des activités pratiquées par ces derniers, qu’elles soient sportives, culturelles ou autres.ceci s ’inscrit parfaitement dans la logique de la société de consommation qui vise à sans cesse créer de nouveaux besoins et cette crainte obsesionnelle de l’ennui est donc en parfaite adéquation avec les rouages de notre système économique dont le moteur est la diversification constante des besoins et donc des sources potentielles de profit.

    cette diabolisation de l’ ennui va de pair avec l ’exaltation de l’action, ainsi les personnes en activité permanente, quelles que soient la qualité et le bienfondé de celle ci tendent à susciter une forme de fascination pour leur dynamisme.
    l ’election de sarkozy qui brille plus par son dynamisme exacerbé que par son brio intellectuel refléte donc bien l ’evolution de notre société dans son rapport à l’ennui et à l ’action.nous avons oublié qu’il était fondamental de maintenir un équilibre entre réflexion et action, et que l ’ennui etait nécessaire à la construction de cet équilibre dans la mesure ou il contribue à un perfectionnement de la réflexion.



  • savouret 30 juin 2009 11:19

    a zen.bien entendu, les difficultés ou les frustrations rencontrées par un individu à l’age adulte résultent de facteurs multiples et il n ’est pas question d ’imputer l ’exclusivité des déconvenues subies par un adulte à un enseignant défaillant.toutefois, il ne faut pas non plus minimiser le role que peut exercer un professeur sur la trajectoire ultérieure d ’un enfant.

    lorsque vous dites qu’il faut réconcilier savoir et plaisir et que l’ accés à la culture suppose une culture de l’effort intellectuel qui tend à décroitre en raison de la prégnance de plus en plus affirmée d’une logique utilitariste de l ’éducation, je vous rejoins tout a fait.
    cependant, en quoi est ce incompatible avec la dénonciation des pratiques intolérables de certains enseignants ?ceux ci lorsqu’ils déprécient systématiquement des élèves peuvent ils générer chez ces derniers le gout de l’apprentissage et de l’ effort intellectuel, sachant que ces « vertus »nécessitent une estime de soi favorable ?

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