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Le conseil de l’Europe face au « livre noir du communisme »

En quoi une condamnation des crimes communistes par l’Assemblée de l’Institution paneuropéenne des Droits de l’Homme et de la démocratie serait-elle choquante ?

Mikis Theodorakis a été le premier à « s’insurger ». Nombre de partis communistes européens -le grec et le français notamment- crient au scandale. Alors que la Russie s’apprête à présider le Comité des ministres, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe examine une proposition-résolution sulfureuse, qui ravive les polémiques provoquées (entre autres) en 1997 par la publication du « Livre noir du communisme », cet ouvrage collectif publié chez Laffont et dirigé par Stéphane Courtois. Cette assemblée représentative des parlements de 46 pays veut être mercredi prochain la première institution internationale à condamner "les crimes des régimes communistes totalitaires".

Le rapporteur , le Suédois Göran Lindblad, membre du groupe du Parti populaire européen (PPE, droite), a vu son rapport approuvé en commission , malgré l’hostilité des délégués russes, et il espère, bien sûr, que l’hémicycle de Strasbourg le suivra, mercredi 25 janvier : "Les crimes communistes n’ont jamais été condamnés par la communauté internationale, à la différence des crimes du nazisme". D’ailleurs, le même jour, l’assemblée du Conseil de l’Europe examine un rapport sur la nécessité de combattre la résurgence du nazisme.

Ce rapport contre les "crimes commis par les régimes communistes "est contesté dans son existence même : « Du passé faisons table rase » prend un sens nouveau pour nombre de communistes aujourd’hui... Il est contesté aussi au nom des « communistes qui ont résisté au nazisme et l’ont combattu » : c’est la première source de la colère de Mikis Théodorakis. Il est contesté aussi parce qu’il préconise des révisions des livres d’histoire, et invite les PC qui ne l’ont pas encore fait à exercer leur auto-critique : « liberticide », s’exclame-t-on au PCF. Il est surtout contesté en raison du rapprochement fait entre nazisme et communisme : « une ignominie », dit un communiqué du PCF. C’est, bien sûr, oublier bien des choses, à commencer par le pire des symboles des deux totalitarismes : BUCHENWALD, près de WEIMAR....
La question n’est pas nouvelle : les deux totalitarismes ne sont pas semblables, par leur nature même et leurs motivations. L’hitlérisme est un « idéal », qui s’est réalisé avant d’être vaincu par les armes (et non par les arguments, comme le souligne justement Pierre Legendre). Le stalinisme est un idéal trahi.

« Pour le Parti communiste français, le stalinisme est une perversion terrible d’un idéal communiste qui ne peut pas séparer l’égalité et la liberté, la justice sociale et les droits imprescriptibles de la personne », précise aujourd’hui un communiqué du PCF, en soulignant qu’il « n’a pas attendu la chute de l’URSS pour condamner les violations des libertés qui ont si longtemps bafoué, et, parfois, continuent de bafouer, les principes humanistes et démocratiques qui sont le cœur du projet communiste ».

Le PCF va même plus loin : « Ce n’est pas l’idée communiste, mais sa dénaturation qui a produit les crimes. En identifiant le communisme et le nazisme, le projet vise à nier la place tenue par les communistes, à partir de leurs valeurs, dans le combat acharné contre le fascisme. De fait, il participe de la négation de l’exceptionnalité du phénomène nazi. Il contribue ainsi à la banalisation du génocide des Juifs. »

Ce n’est évidemment ni l’esprit, ni le but du projet de résolution. Sur ce point précis, le PCF « oublie » que l’antisémitisme a marqué aussi le stalinisme, même si ce constat n’enlève rien à la spécificité de la Shoah. Le PCF et ceux qui ont lancé une campagne contre ce débat et contre le projet de résolution oublient que quelles que soient leurs différences, nazisme et communisme d’Etat constituent, selon la formule de François Furet dans Le passé d’une illusion, les « deux faces d’un même monstre totalitaire ».

Le rapporteur du Conseil de l’Europe peut faire quelques constats qui justifient pleinement son initiative, d’ailleurs très tardive :

1) La réalité des chiffres. Sans reprendre ceux (contestés) du Livre noir du communisme, il est clair que le rapport de l’ouvrage est incontestable sur ce point :
« Les régimes communistes ont été marqués par une violation massive des droits de l’homme, dès l’origine. Pour arriver au pouvoir et s’y maintenir, les régimes communistes sont allés au-delà des assassinats individuels et des massacres à l’échelle locale, et ont intégré les procédés criminels dans le système de gouvernement. Il est vrai que quelques années après l’établissement du régime dans la plupart des pays européens, et au bout de dix ans en Union soviétique et en Chine, la terreur a quelque peu perdu de sa violence initiale. Toutefois, le « souvenir de la terreur » a joué un rôle important dans les sociétés, la menace potentielle remplaçant les atrocités réelles. De plus, si la nécessité s’en faisait sentir, ces régimes recourraient à la terreur, comme on a pu le voir en Tchécoslovaquie en 1968, en Pologne en 1971, 1976 et 1981, ou en Chine en 1989. Cette règle est valable pour tous les régimes communistes, historiques et actuels, quel que soit le pays.
D’après de prudentes évaluations (les chiffres exacts ne sont pas connus) le nombre de personnes tuées par les régimes communistes répartis en pays ou régions s’établit comme suit2 :
- Union soviétique : 20 millions de victimes
- Chine : 65 millions
- Vietnam : 1 million
- Corée du Nord : 2 millions
- Cambodge : 2 millions
- Europe orientale : 1 million
- Amérique latine 150 000
- Afrique : 1,7 million
- Afghanistan : 1,5 million
Ces chiffres recouvrent des situations très diverses : exécutions individuelles et collectives, décès dans les camps de concentration, victimes de la faim et des déportations. Mais faut-il les « oublier » ?
"Le grand public est d’ailleurs très peu conscient de ces crimes, et l’on constate une inquiétante nostalgie dans certains pays", regrette le rapporteur du Conseil d’une Europe "qui est le gardien des droits de l’homme, et dont tous les anciens pays communistes d’Europe sont membres, à l’exception de la Biélorussie".

2) Quinze ans après la dissolution de l’URSS, les révélations des archives soviétiques et des pays de l’Est le prouvent sans discussion : le communisme et le nazisme sont de même nature. Les deux idéologies, d’après l’historien Alain Besançon, se donnent comme objectif de parvenir à une société parfaite en arrachant le principe mauvais qui lui fait obstacle. D’un côté, les "races inférieures", de l’autre les "capitalistes" et assimilés. Pour créer l’homme nouveau, les deux régimes n’hésiteront pas à légitimer le meurtre de masse, à déporter les peuples, à affamer des régions entières.
Communisme, nazisme, tous les régimes totalitaires usent des mêmes méthodes. Embrigadement des jeunes, propagande dès l’école, militarisation de la société, culte de la personnalité du chef, suppression des libertés individuelles, traque systématique et sans scrupule des opposants, répression aveugle et sans pitié, etc. L’objectif : asservir complètement le peuple, pour en faire ce que l’on veut.
Le communisme d’Etat, tel qu’il a été pratiqué, répond aux critères du totalitarisme selon Hannah Arendt (« Les mouvements totalitaires sont des organisations massives d’individus atomisés et isolés »), et Raymond ARON, ( Démocratie et totalitarisme, Folio Essais, Gallimard, 1965 : « Il me semble que les cinq éléments principaux sont les suivants :

  1. Le phénomène totalitaire intervient dans un régime qui accorde à un parti le monopole de l’activité politique.
  2. Le parti monopolistique est animé ou armé d’une idéologie à laquelle il confère une autorité absolue et qui, par suite, devient la vérité officielle de l’État.
  3. Pour répandre cette vérité officielle, l’État se réserve à son tour un double monopole, le monopole des moyens de force et celui des moyens de persuasion. L’ensemble des moyens de communication, radio, télévision, presse, est dirigé, commandé par l’État et ceux qui le représentent.
  4. La plupart des activités économiques et professionnelles sont soumises à l’État et deviennent, d’une certaine façon, partie de l’État lui-même. Comme l’État est inséparable de son idéologie, la plupart des activités économiques et professionnelles sont colorées par la vérité officielle.
  5. Tout étant désormais activité d’État et toute activité étant soumise à l’idéologie, une faute commise dans une activité économique ou professionnelle est simultanément une faute idéologique. D’où, au point d’arrivée, une politisation, une transfiguration idéologique de toutes les fautes possibles des individus et, en conclusion, une terreur à la fois policière et idéologique. [...] Le phénomène est parfait lorsque tous ces éléments sont réunis et pleinement accomplis. »

3) Le défaut de « devoir de mémoire » envers les crimes staliniens nuit à la « réconciliation des mémoires » entre les pays européens de l’Ouest et ceux qui ont subi le joug soviétique. C’est lui aussi qui, dans tous les pays, favorise le retour à une idéologie qui, derrière les slogans faciles et les exhortations généreuses, se traduit par un révolutionnarisme pernicieux et dangereux.
Sur ce dernier point, il est sûr que les réactions au projet de recommandation du Conseil de l’ Europe sont aussi intéressantes à analyser que le rapport présenté et débattu mercredi. Les analyses faites voilà des années par de bons observateurs comme Jean-François Revel, ou par des historiens comme Furet gardent (malheureusement) toute leur actualité .
1) Jean-François Revel, écrivait dans Le Figaro Magazine,du 12 février 2000 :
« Le refus vigilant de toute équivalence, de toute comparaison, même, entre nazisme et communisme, malgré la parenté de leurs structures étatiques et de leurs comportements répressifs, provient de ce que l’exécration quotidienne du nazisme sert de rempart protecteur contre l’examen attentif du communisme.(...). Selon la formule d’Alain Besançon, "l’hypermnésie du nazisme" détourne l’attention de "1’amnésie du communisme ».
2) « Le passé d’une illusion » reste une illusion au présent.... Furet a bien retracé l’histoire, « ce tour de prestidigitation » qui permet, comme l’écrivait le philosophe anglais Bertrand Russell dès 1921, de transformer une tyrannie, en Russie, en l’espoir d’une libération, hors de Russie. La Seconde guerre mondiale augmentera cet espoir, puisque l’URSS stalinienne, trahie par l’Allemagne nazie, contribuera largement à son effondrement et, avec elle, croit-on, au terrassement de l’hydre totalitaire. Pourtant, comme le montre Furet, dès l’entre-deux guerres, on soupçonne l’identité foncière du nazisme et du communisme. Des auteurs comme le marxiste allemand Karl Kautsky ou le révolutionnaire Boris Souvarine en font le thème central de leurs travaux....à redécouvrir.
3) A la différence du nazisme, le régime mis en place, en Russie, à partir de 1917, a bénéficié d’une véritable aura auprès des intellectuels européens. Marx est, bien sûr, le nom propre de ce « rayonnement ». Aucun penseur sérieux ne peut mettre en question le génie du philosophe. Nous ferions bien d’ailleurs de le relire aujourd’hui... pour maîtriser cette globalisation capitalistique mondial qui engendre une autre forme de totalitarisme.

Mais qui répond vraiment à quelques questions-clefs :
* « Staline est-il dans Lénine, et Lénine est-il dans Staline ? »
* L’indulgence, les visions sélectives, les compréhensions excessives envers les « crimes communistes » (voire les nostalgies cultivées) ne masquent-elles pas des refus de ce que nous vivons : la démocratie pluraliste, l’économie de marché, les droits de l’Homme ?
* Pourquoi, aujourd’hui encore, tant d’esprits jugent-ils préférable « d’avoir tort avec Sartre plutôt que raison avec Aron » ?
* Pourquoi les « mythes » du « Grand soir », des « lendemains qui chantent » occupent-ils encore une telle place dans les têtes ?
* Pourquoi ne parvient-on pas à mieux analyser les mécanismes qui conduisent à vouloir « renoncer démocratiquement à la démocratie », comme le dit Pierre Legendre ?

Ce sont ces questions-là que pose en fait, au-delà du texte, le rapport examiné par le Conseil de l’Europe. Il ne s’agit pas seulement de mieux cerner les réalités du passé. Il s’agit de mieux préparer l’avenir, pour que l’histoire ne bégaie pas, et que de nouveaux cauchemars ne réapparaissent pas, en brun, en rouge, ou en tout autre couleur...


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154 réactions à cet article    


  • benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 14:14

    C’est vraiment naze... Tout ça pour justifier la sanctification du libéralisme.


    • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 23 janvier 2006 14:32

      D’un autre côté, le communisme est-il une alternative au libéralisme ? Si oui, comment ? L’URSS est tombé, et certains dirigeants ’communistes’ (Aleksander Kwasniewski, Jang Zhemin...) s’accomodent fort bien du libéralisme. La Pologne et la Chine ont même été les pays avec l’économie la plus libérale au monde !!!! Cherchez l’erreur...


    • benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 15:46

      C’est débile. Un état reste un état. La France a été une monarchie pendant 1000 ans avant d’être une République. Pour autant, elle est restée la France. Je juge juste la réaction du parlement européen majoritairement à droite. Ce n’est pas de l’histoire, c’est juste de l’idéologie. Tout comme la loi sur les bienfaits de la colonisation.


    • (---.---.91.178) 23 janvier 2006 18:45

      Un peu court comme argumentation ! Demandez donc aux libres citoyens des républiques « démocratiques » passées ou présentent quel est leur choix entre communisme et libéralisme, sans vous cantoner bien sûr, aux vénérables membres du parti.


    • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 19:23

      Oui, excellente idée... allors faire un tour dans ces paradis laissés à la mafia. Et comme je le dis plus bas, c’était tellement affreux que le PC fait encore 30% aux élections. Pour ma part, je me réfère aux propos de la CIA qui explique qu’elle a volontairement diabolisé le rideau de fer pour le faire chuter. Et même Jean-Paul 2 qu’on ne pouvait pas suspecté d’être un furieux stalinien a déploré ce qu’était devenu les Pays de l’ex-Bloc de l’Est. Dernière chose... La Pologne, c’est vraiment un pays qui se sent européen... la preuve avec la thune des subventions de l’UE, ils ont acheté des F-15. Cool !


    • (---.---.162.36) 23 janvier 2006 21:06

      C’est fou ce qu’un borgne peut de voir quand il n’a gardé que l’oeil du parti.


    • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 22:42

      Merci on m’appelle Capitaine le Rouge !! Et toi, c’est quoi ? L’Américain ? Ronald Mc Donald ? John Wayne ? Dingo ?


    • (---.---.235.151) 23 janvier 2006 22:50

      Cette assertion est tout à fait inexacte. Si vous voulez savoir comment s’est déroulée la transaction entre Américains et Polonais pour l’équipement considéré et quels en sont les motifs profonds, d’une part et immédiatement pécuniers d’autre part, interrogez M. Bronilslaw Geremek, ancien ministre polonais des affaires étrangères et présentement député au Parlement Européen.

      Soyez aimable de faire part ici de sa réponse ( que je connais ) . Merci d’avance


    • (---.---.91.178) 24 janvier 2006 10:55

      C’est encore pire, totalement aveugle.


    • Monteno (---.---.179.94) 24 janvier 2006 10:56

      Selon ton raisonnement, la France du régime de Vichy ( antisémite, pronazi, etc.) c’est encore la France éternelle et identique à elle-même ? Je ne pense pas qu’on puisse rester à ce niveau du vision trop globale !


    • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 21:26

      Absolument pas Ne confondons pas réfexe et réflexion...


    • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 21:29

      pourquoi confondez-vous Parlement européen et assemblée du Conseilde l’europe ? le droit de dire est d’abord un devoir de savoir. Pardonnez mon exigeance...cordialement


    • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 21:31

      Quelle est la définition de nase ?


    • Sylvain Reboul (---.---.151.241) 23 janvier 2006 14:39

      Ce rappel au travail de mémoire est indispensable si l’on veut construire une Europe plus démocratique avec les populations qui ont souffert du totalitarisme nazi et communiste.

      Je suis, à ce sujet, entièrement d’accord avec vous : partis de références idéologiques apparemment opposées (national-socialisme, socialisme internationaliste prétendument humaniste) nazisme et communisme, quant à leurs pratiques criminelles et liberticides, se sont mimés l’un l’autre jusqu’à progressivement échanger entre eux les mêmes références sur fond de culte de la personnalité, d’anti-libéralisme, d’anti-démocratisme, voire d’anti-humanisme devenus communs.

      Le « communisme dans un seul pays » (défense inconditionnelle de la patrie du communisme et du petit père des peuples) n’a rien à « envier » en terme de nationalisme et de totalitarisme terroriste avec le national-socialisme !

      Pour ma part je suis né au parti communiste dans les années 50 et je peux témoigner que l’anti-sémitisme y sévissait sous des formes diverses : ploutocratisme juif, vipères lubriques judéo-trotskyste et autres appellations de même farine y fleurissaient sans être contrecarrées par le direction de parti..


      • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 19:27

        Moi, j’y ai passé des vacances... C’était très bien !

        Et c’est vraiment le niveau de 0 de la reflexion que de renvoyer dos à dos le communisme et le nazisme.

        Dites moi, monsieur Reboul, qu’est-ce qui va le plus vite ? Le TGV ou la Ferrari ? Qui c’est qui est le plus fort ? Spiderman ou Hulk ? Le lion ou le tigre ?

        Vu votre capacité d’analyse... j’attends des réponses détaillées.


      • Sylvain Reboul (---.---.188.242) 24 janvier 2006 09:15

        Il faut distinguer en effet les communistes qui se réclament de la démocratie formelle lorsqu’ils sont dans l’opposition et les communistes au pouvoir qui le transforme en démocratie populaire à parti unique se prétendant l’avant garde de la classe ouvrière, c’est à dire en dictature du prolétariat ; ou, pour mieux dire, en dictature « sur » le prolétariat (Rosa Luxemburg).

        En France, le PC a été essentiellement un parti de résistants anti-nazis sous l’occupation à partir de la fin du pacte germano-soviétique et en parti d’opposition démocratique à fonction « tribunicienne » (dénonciatrice) avant l’occupation et par la suite ; lorsqu’il a été au gouvernement (de 45 à 47) il a été un bon régulateur des conflits sociaux (« Il faut savoir terminer une grêve », Maurice Thorez) et sous la gauche unie et plurielle il a joué un rôle de soutien indéfectible de la social-démocratie la plus traditionnelle. Du reste un nombre impressionnant des ministres et responsables communistes de cette période est devenu socialiste ou très proche (ex : Juquin, Krazuky, Fiterman, Gayssot, Herzog etc..)

        C’est bien ce que leur reproche, avec quelques raisons, les soi-disant révolutionnaires de la phrase que sont La LCR et LO. C’est pourquoi ils refusent d’aller au gouvernement et de compromettre avec les responsabilités démocratiques.

        Il y a donc un écart significatif entre les communistes au pouvoir et les communistes dans l’opposition et entre les communistes obligés d’être unis aux socio-démocrates pour gouverner et les communistes dominant le pouvoir.

        C’est cet écart qui explique les tensions et scissions internes permanentes des PC. Dans la période présente, le PCF a renoué avec sa fonction tribunicenne irresponsable, ce qui rend difficle son alliance éventuelle avec le PS pour revenir au gouvernement, voire préserver ses derniers députés ou élus locaux, mais ce qui ne lui permet pas, compte tenu de son rôle dans les différents gouvernements de gauche, de s’unir avec l’ultra-gauche. Il se trouve entre le marteau et l’enclume et se déchire en interne.

        LE PC va très mal, comme du reste le PS dont certains croient encore qu’il peut être à la fois un parti de gouvernement et un parti sinon révolutionnaire, du moins un parti radical-réformiste en rupture avec le capitalisme.

        Quant à la dérive rouge-brun toujours possible, le cas Doriot (et dans une moindre mesure Marcel Déat) en France, mériterait d’être développé par des historiens professionnels, ce que je ne suis pas.


      • caramico (---.---.227.90) 23 janvier 2006 14:49

        Dans le décompte de M Riot, qui à le mérite d’exister, j’aimerai que figure à coté des crimes du communisme ceux du libéralisme, pour n’oublier personne et être le plus objectif possible :

        Des enfants mourant dans des mines en Europe au 19ème siècle, ces mêmes enfants que l’on pendait à la même époque pour le vol d’une pomme en Grande-Bretagne. Des massacres commis par nous, les Européens, dans tous les pays colonisés, massacres parmi les plus complets pratiqués par nos amis Anglo-Saxons en Amérique du Nord, en Australie, par exemple, au nom d’une supériorité de race dont il existe nombre relents encore aujourd’hui.

        Et puis les morts dus aux actions Etats-Uniennes en Amérique du Sud : Chili, Nicaragua..

        J’en oublie, je ne suis pas historien. De grâce, n’oublions personne dans la distribution de mauvais points.


        • Plutot mort qu ’objectif (---.---.28.210) 23 janvier 2006 15:07

          Dire la vérité sur le Communisme en Europe de l’Ouest ?

          Je pense que cela est encore impossible, Les Partis communistes d’Europe de l’Ouest ayant tous été les obligés des Soviètiques qu on appelait alors Communistes et qu on appelle aujourdhui Staliniens ! (et cela pendant 40 ans !!)


        • (---.---.91.178) 23 janvier 2006 18:40

          Le problème est que tout ce que vous reprochez au libèralisme existe encore beaucoup plus fortement dans les régimes totalitaires dont font partie les régimes communistes passés ou présents !


        • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 21:38

          D’accord avec vous sur le fond . « Nous avosn tous des cadavres dans nos placards », disait George Brown, un ancien ministre de Wilson...Mais il y a des degrés, et une certaine temporalité...Soyons sérieux,si vou voulez bien. Votre qualité d’historien proclamée devrait vous y inciter... Il y pire que le défaut de mémoir , c’est la trahison des mémoires. Il y a pire que le défaut d’histoire, c’est le détourenemntde l’Histoire...C’est dur l’honnêteté intellectuelle...


        • Cyril Sauvenay (---.---.126.188) 23 janvier 2006 15:09

          Juste une courte réaction, sans développement, par manque de temps... Redécouvrir Marx me paraît effectivement une idée raisonnable. Je me permets de recommander la lecture du cours que Jacques Ellul lui a consacré pendant de nombreuses années, qui a le mérite de dépassionner et de dépoussiérer. En passant, n’oublions pas que Marx ne préconisait pas que le socialisme fut instauré par une volonté humaine, mais était persuadé que le capitalisme menait naturellement au socialisme par le jeu de ses propres contradictions. Il pensait d’ailleurs, me semble-t-il, que le pays le plus ouvert à l’avènement d’une crise propice à cette révolution naturelle était l’Angleterre , étant persuadé par ailleurs que le socialisme n’avait aucune chance de naître dans un pays rural, préindustriel, comme la Russie du XIXème siècle.


          • Monteno (---.---.179.94) 29 janvier 2006 23:14

            A vous qui nous recommandez de relire Marx, je propose cette citation tirée des mémoires de Laurent Schwartz. ( Laurent Scwartz, éminent mathématicien français,médaille Fields a été Trotskyste pendant une période de sa vie...).

            Laurent Schwartz sur Marx et Engels

            (Un mathématicien aux prises avec le siècle)

            Aux Etats-Unis, en 1948, où il fit paraître un article qui fit sensation,” A century balance’s sheet “, dans Partisan Review,Van Heijenoort prit ses distances avec le trotskisme en formulant une critique originale du marxisme et du léninisme. Passant au crible les manuscrits mathématiques de Marx, il n’y trouvait guère plus que les connaissances d’un “ étudiant alerte “ de notre premier cycle, et s’étonnant qu’il eût pu sérieusement se prendre pour un mathématicien. Face à tant de suffisance, comment, se demandait Van Heijenoort, se fier au jugement de Marx sur d’autres sujets ? Ce verdict un peu à l’emporte-pièce était fondé sur une intuition qu’on ne peut simplement repousser. Il cite de nombreuses erreurs mathématiques de Marx, et surtout d’Engels, conjuguées à un orgueil démesuré. Glaeser en avait également noté de son côté. Marx, dans une lettre à Engels, lui annonçait qu’il avait trouvé une nouvelle définition de la dérivée sans infiniment petits, plus simple que celle des mathématiciens. Il se trouve que c’était celle de Lagrange. On ne peut certes pas lui reprocher d’avoir réinventé une définition donnée par celui-ci ! Encore faut-il savoir que c’est la seule véritable erreur de Lagrange, dont l’extraordinaire génie mathématique force le respect. La réponse d’Engels à Marx accentue encore la note mégalomaniaque du dialogue : “ Bravo, vous avez enfin expliqué ce que ces Messieurs de la Faculté avaient tout fait pour nous cacher. “ A ceci près que le temps a consacré la définition de ces messieurs. Engels aggrava encore son cas en avançant, pour justifier le principe hégélien selon lequel la négation de la négation est une affirmation supérieure, que la négation d’un nombre réel positif a est -a, et que la négation de la négation de -a est (-a)*(-a) = a² plus grand que a ! C’est abracadabrant. Il confond l’opposé de a dans R avec la négation d’une proposition en logique. Si l’on voulait absolument faire cette confusion, la négation de la négation de a serait -(-a) = a et non a². Enfin, a² n’est plus grand que a que si a est plus grand que 1 ; pour a = ½, a² = ¼. Sachant cela, un mathématicien lit effectivement l’ Anti-Dühring avec d’autres yeux !


          • benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 15:48

            Oui et les communistes mangeaient les enfants !!!


            • (---.---.159.95) 25 janvier 2006 08:39

              crus ????????


            • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 21:42

              cela , c’est indigne d’agoravox...Mais ce n’est pas grave:tous les avis sont bons.La connerie est plus que le bon sens la chose du monde la mieux partagée. Merci de l’illustrer.Et de le confirmer.


            • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 15:56

              Je ne suis pas communiste mais je pense que Marx et Engels sont des penseurs incontournables. Pour preuve : ils considéraient que le peuple s’insurgerait tôt ou tard contre l’oppression : il l’a fait le 29 mai. C’est un parlement de droite libérale qui va juger l’histoire. C’est exactement le même principe idéologique que de faire voter une loi pour insister sur les bienfaits du colonialisme.

              Mais redescendez sur terre, l’histoire a montré que la vie au quotidien en URSS, en Pologne ou en RDA n’était pas un enfer. Pour etre crédibles, ne soyez pas outranciers !


              • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 23 janvier 2006 17:07

                Comparer le 29 mai à la Révolution d’Octobre Rouge, c’est peut-être un peu osé...


              • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 23 janvier 2006 17:09

                Et puis sincèrement, les tiquets de rationnement avec les files d’attente, l’emprisonnement pour délit d’opinion, le dopage massif des sportifs de haut niveau, ce n’est pas l’enfer, ça ????


              • Jean-Pierre Dupuis (---.---.192.14) 23 janvier 2006 15:57

                Cet article est très bien documenté et très bien orienté.Félicitation à son auteur.

                Jean-Pierre Dupuis


                • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 23:43

                  Oui, c’est comme au restaurant quand les cabinets sont propres. C’est très bien.


                • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 23:36

                  Merci pour votre appréciation. En ces temps d’intolérance, dans cette blogosphère où déjà le mot de « pronétaire » lancé par joël de Rosnay est déjà défiguré , c’est le bon sens qui nous fait le plus défaut Descartes, réveilles-toi, redirait Glucksmann. Mais les Français ne sont pas cartésiens, même quand ils s’en vantent...


                • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 16:00

                  Et puis, il est abject de renvoyer dos à dos le communisme et le nazisme. Le communisme rêvait à un monde meilleur et égalitaire, le nazisme reposait sur l’extermination de l’humanité.

                  Quant à la mise entre guillemets de la révolte de Mikis Theodorakis, c’est vraiment un truc de pauvre mec... L’art retiendra son nom. Le votre ne dépassera pas votre mort.


                  • Pierre (---.---.63.52) 23 janvier 2006 16:31

                    A Benjamin Vous demandez de ne pas être outranciers, or vos propos sont particulièrement agressifs et outranciers. Et comment pouvez-vous dire que la vie en Pologne, en RDA ou encore en URSS n’était pas un enfer ? C’étaient des dictatures où le seul et unique parti communiste avait le droit d’exister, où la liberté d’expression, religieuse, de conscience, la simple liberté de voyager étaient strictement réglementées pour ne pas dire interdites. Et ça pour vous ce n’est pas l’enfer ? Excusez-moi, mais j’ai du mal à comprendre votre point de vue, sauf s’il est volontairement « outrancier ».


                  • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 22:08

                    Si vous saviez à quel point j’admire Mikis. j’ai eu l’honneur de faire partie du comité d’accueuil qui l’a salué à Strasbourg lorsque JJSS l’a sorti des prisons des colonels grecs...


                  • (---.---.47.238) 23 janvier 2006 16:34

                    Les femmes Russes face a une denigration ? Les femmes Russes sont tres agreables. Par example : L’unique Prima Ballerina du monde des cheuveux blondes et des yeux bleues (Bellarusse Ballet a Kiew). Dans la replique (« Réagir à l’article : »Le conseil de l’Europe face au « livre noir du communisme »",Daniel RIOT) on revisite les entretiens importants entre Ulianov Lenin & Vera Sassulitsch sur la transformation moderne des societes pre-industrielles.


                    • ravachol (---.---.20.7) 23 janvier 2006 17:19

                      « Communisme, nazisme, tous les régimes totalitaires usent des mêmes méthodes. Embrigadement des jeunes, propagande dès l’école, militarisation de la société, culte de la personnalité du chef, suppression des libertés individuelles, traque systématique et sans scrupule des opposants, répression aveugle et sans pitié, etc. L’objectif : asservir complètement le peuple, pour en faire ce que l’on veut. »

                      Tandis qu’aujourd’hui, dans nos beaux pays libres et capitalistes, on n’embrigade personne, on démilitarise à tour de bras, de nouvelles lois sont votées chaque jour pour une plus grande liberté individuelle, les opposants anticapitalistes ne vont pas en prison, on ne parque plus la misère dans des guettos, il n’y a pas de pensée unique promulguée par l’Etat, la Ve répblique n’incite pas au culte de l’Homme, nous sommes tous libres et égaux devant la dernière kangoo...

                      Du capitalisme, ou l’art de répartir le totalitarisme entre instances politiques nationales et internationales, médiatiques et économiques. Une dictature sans tête qui se verrouille d’elle-même ; un tyran virtuel, donc inattaquable. Une société irresponsable, sans idéal. Libre de jouer à la bourse comme au casino pour espérer gratter de quoi prendre l’option « sièges en cuir » à la faveur de quelque plan de restructuration.

                      la liberté vue d’aujourd’hui : une hydre aux mille et une têtes, dévorant son passé et hypothéquant son avenir.


                      • Pierre (---.---.156.16) 23 janvier 2006 19:02

                        Ce n’est pas parce que l’on condamne le nazisme et le communisme, car étant des idéologies criminelles, qu’on considère que le capitalisme est la plus belle des organisations humaines. Non bien sûr et très loin de là : le capitalisme est également une autre forme d’asservissement de l’Homme, et les dégâts que provoque ce type d’organisation se font ressentir chaque jour. Mais cela n’enlève rien à l’horreur qu’ont été le communisme et le nazisme. L’un n’empêche pas l’autre. Malheureusement.


                      • ravachol (---.---.43.181) 23 janvier 2006 20:26

                        Vous lisez dans mes pensées cher monsieur Pierre. Il n’est pas dans mes propos ni dans mes pensées question de chercher d’une quelconque façon à excuser l’horreur de système politiques qui fonctionnent pour eux-même contre les citoyens. C’est vrai pour le nazisme, c’est vrai pour le communisme, c’est vrai encore pour tout un tas de tyrannies plus ou moins exotiques, moyen-âgeuse ou impériales. C’est vrai également pour le libéralisme, mais d’une manière beaucoup plus pernicieuse.

                        C’est vrai aussi que l’analogie entre ces trois systèmes s’arrête là. Car il est dangereux de « compter les points », idiot de comparer méthodiquement. Il s’agit plutôt de comprendre ce qu’il se passe, afin de prendre de l’altitude pour proposer autre chose qui corresponde mieux aux aspirations de chacun dans l’intérêt de tous.

                        Analyser, parce que les réflexions autour des systèmes politiques ne sont pas des matches de foot où s’affrontent des gueulards de chaque espèce.

                        Donc j’analyse : le libéralisme est un asservissement réparti entre les multiples acteurs du système, y compris les citoyens consentants avec plus ou moins de résignation. Quand il n’y a pas de chaînes à briser, pas de gouvernement auquel s’opposer, pas d’alternative apparente, on se dit qu’on doit être libre... ou alors ?

                        Libre de bouffer de la pub à outrance, libre de se découvrir des besoins nouveaux sans cesse, libre de rêver à la cagnotte du loto, libre d’être toujours plus dépendant d’une société qui nous spécialise tant qu’elle nous rend inutiles, improductifs, toujours plus loin des réalités alimentaires et énergétiques, redevables des grands génies qui « ont déjà tout inventé pour nous » ou qui sont en train de le faire, libre de laisser « les autres » penser et prendre des risques à notre place.

                        J’analyse les signes de totalitarisme que nous invite à scruter Mr Riot et je retrouve cette même substance poisseuse suintant des murs de nos sanctuaires de liberté occidentale. Quant à écrire une horreur du genre NAZI=COCO=LIBERAUX il n’y a qu’un pas qu’il convient de ne surtout pas franchir car c’est faux. Encore une fois, ce n’est pas parce que plusieurs systèmes travaillent contre le peuple qu’ils sont censés servir qu’ils sont identiques en tout point ! En fait, ce pourrait très bien être leur seul point commun.


                      • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 23:59

                        J’ai un peu de dificultés à suivre tous vos raisonements. Mais sans doute aie-je là quelques limites intellectuelles...Opposer libéralisme et communisme, par exemple est pour moi à la fois une évidence et un non-sens. Quel crime le libéralisme a-t-il commis ? Aucun. Vous confondez capitalisme et libéralisme : deux choses intrinsèquement différentes... Mais il s’agit sans doute (de ma part) de nuances sémantiques hors sujet...


                      • Daniel RIOT Daniel RIOT 29 janvier 2006 00:04

                        Le seul problème pour des gens qui ont le même type de réaction que vous, c’est que LIBERTE rime avec RESPONSABILITE. Tout un programme....


                      • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 19:06

                        Je suis super d’accord avec vous Pierre. C’était infâme... on tuait à tour de bras... et comme je l’ai écrit plus haut, les communistes mangeaient les enfants !! Pour preuve que c’était ignoble, en ex-RDA, patrie de Marx et Rosa Luxemburg, les communistes font encore 30% aux élections... non seulement c’était épouvantable mais en plus on leur a tellement lavé le cerveau qu’ils en redemandent ! Et c’est vrai qu’aujourd’hui, on peut voyager partout... il suffit d’avoir de quoi se payer le billet. C’est tout. Et pour les millions de pauvres que le libéralisme a fabriqué (18% de la population britanique soit 13 millions de gens, chiffre OCDE), c’est super simple de se payer des vacances...


                        • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 19:12

                          Et cher Pierre, le communisme n’est pas à la base une idéologie criminelle. Robert Hue n’est pas un assassin, vous savez...


                          • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 19:17

                            Et à Ludovic... Je ne compare pas la révolution au 29 mai... je dis que le 29 mai a constitué une manifestation de la volonté du peuple qui s’estime abusé.

                            Les ticket de rationnement... c’est faux. Hormis à certaines periodes. La prison arbitraire... Outreau, c’est pas en URSS mais le juge peut faire la même chose. Quant au dopage... ce n’est pas le dopage qui est totalitaire (tous les sportifs du monde se dopent) c’est le sport de compétition qui est totalitaire.


                            • Sylvio (---.---.23.14) 23 janvier 2006 21:21

                              Le dopage il y’en a sûrment autant en occident, ce sont les directeurs/managers des équipes qui ont remplacé les président de fédérations mais c’est pareil.

                              Croyez vous que Moresmo, Pierce Amstrong et nombre de joueurs de foot ne sont pas dopé aujourd’hui. Combien d’article parle de substance indécelable.


                            • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 24 janvier 2006 10:18

                              C’est vrai, heureusement que le réseau Voltaire ne dit que la vérité !!!!


                            • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 21:59

                              Citer en exemple d’information l’un des sites de la désinformation est une vraie information...


                            • Christophe (---.---.58.18) 23 janvier 2006 19:24

                              Votre article, dans le contexte du « jugement » des actes communistes, pose plusieurs questions :

                              * « Staline est-il dans Lénine, et Lénine est-il dans Staline ? »

                              Mais cette question est tronquée. La véritable question est : Est-ce que Lénine et Staline ont appliqué le communisme en respect du manifeste de Marx et Engel (1847 je crois) ?

                              * L’indulgence, les visions sélectives, les compréhensions excessives envers les « crimes communistes » (voire les nostalgies cultivées) ne masquent-elles pas des refus de ce que nous vivons : la démocratie pluraliste, l’économie de marché, les droits de l’Homme ?

                              La démocratie pluraliste, l’économie de marché, les droits de l’Homme, ... nous mènent à certaines situations pour lesquelles des hommes, des femmes et des enfants meurent ; effet de bord de nos choix politiques ? Y a-t-il des responsabilités ?

                              * Pourquoi, aujourd’hui encore, tant d’esprits jugent-ils préférable « d’avoir tort avec Sartre plutôt que raison avec Aron » ?

                              Sans doute parce qu’avant d’atteindre le stade de Société munie d’un quelconque qualificatif, il n’en reste pas moins qu’une société est la somme de tout ses constituants ; des hommes et des femmes qui la composent. Il n’en reste pas moins que si l’intérêt général n’est pas la somme des intérêts individuels, la Société est la somme de tous ses individus !

                              * Pourquoi les « mythes » du « Grand soir », des « lendemains qui chantent » occupent-ils encore une telle place dans les têtes ?

                              Je vous retourne la question : pourquoi penser que nous n’avons aucune alternative ? Aurions-nous atteint le summum de l’évolution humaine ?

                              * Pourquoi ne parvient-on pas à mieux analyser les mécanismes qui conduisent à vouloir « renoncer démocratiquement à la démocratie », comme le dit Pierre Legendre ?

                              Pourquoi penser que les êtres souhaitent un régime totalitaire ? Ce n’est pas la démocratie que vous devez mettre face au communisme, mais bien le capitalisme. Vous laissez entendre que la démocratie est indissociable du capitalisme ; n’est-ce pas une hypothèse erronée ?

                              Pour autant, je ne partage pas l’idéal communiste ; pas plus que le capitalisme. Lorsque vous posez l’hypothèse du parti unique, essayez de poser la question plus ouverte que l’on constate aux Etats-Unis ; deux partis pour un seul idéal. Ce n’est pas le nombre de partis qui importe, c’est le modèle de société qu’ils portent qui est important ; du moins, à mon sens. L’Europe jugera-t-elle aussi la chasse aux sorcières de Mac Carty ?


                              • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 19:34

                                Merci enfin quelqu’un qui réfléchit autrement qu’avec Rambo et Chuck Norris.


                              • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 23:18

                                Que vous dire ? Que je suis d’accord avec la plupart de vos remarques ? Cela ne ferait guère avncer le débat...En France, à gauche, nous avons un problème : le congrès de Tours n’a jamais été refait à l’envers. Le PS n’a toujours pas fait sa révolution intellectuelle, comme le SPD en Allemagne ou comme le PSOE en Espagne. Ringardise et manque de lucidité courageuse. Le reflet de ce que Roccard, à juste titre , dénonce comme « une »inculture économiqque et politique« . la marque d’un enfermemement dans des débats dépassés : Services publics ou services DU public ? Services publics au service de ceux pour qui ils sont assurés ou pour ceux qui les assurent ? Services »d’intérêt général« au service des usagers, des consommateurs, des citoyens, du Public ou services au secours de ceux qui, souvent d’une façon monopolistique, qui en ont fait leurs services personnels ? L’économie SOCIALE de Marché n’est ni caduque, ni condamnée, ni périmée. Encore faut-il savoir la moderniser, l’adapter...Vieux débats entre réformisme et révolutionnarisme. A chacun de faire son choix, mais en en assumant toutes les conséquences.Nos sociétés en pleines mutations révolutionnaires souffrent trop de l’influence des clans des »Ya qu’à« , des »Y’suffit de« , des protestataires et des contestataires qui veulent des réformes en tout et pour tout sauf pour eux...Les conservatismes de droite et de gauche font alliance objective pour le pire... Mais dire cela, entraine quoi ? Dans le meilleur des cas »on « va me traiter de »centriste« ou de social-traitre. Dans le pire de »réactionnaire« ...Des étiquettes d’un autre siècle ! C’est cela, la pensée-réflexe si loin de la réflexion...J’ai trop foi en l’Homme pour désespérer de l’Humanité. Mais qui peut encore sacrifier l’un sur l’autel de l’autre ? Le collectivisme a un point commun avec l’hyper- capitalisme ( la Chine en est une persque »parfaite" illustration) : L’individualisme de masse conduit à une massification des individus, donc à une dépersonnalisation de la Personne...Mais dès qu’on aborde ces problèmes, la toile devient un web d’araignée...Pardon.ON veut plus croire que savoir : Nos yeux ne font que suivre notre regard, et personne n’est olus sourd que celui qui ne veut pas entendre...C’est la vie. Demain, il fera jour...Peut-être...


                              • Neuromancer (---.---.44.5) 23 janvier 2006 19:24

                                Voilà un très bon article, très bien documenté. Je reste cependant stupéfait par ceux qui sont outrés par ce que tu dit.

                                Le communisme est un totalitarisme, une horreur monumentale, une idéologie dégradante, qui n’avait pas pour but d’établir une société juste. Il visait à établir une société à l’égalitarisme écoeurant, et pour ça, il lui fallait uniformiser la diversité des hommes, dont la richesse des différences crée nécessairement des inégalités. Voilà pourquoi, par exemple, Mao Zedong à envoyé ses intellectuels aux champs ! J’aimerais que les cocos m’expliquent pourquoi le communisme est une bonne idée d’organisation de nos sociétés, alors que partout ou on a essayé de l’appliquer, ça a fini par des crimes massifs ? Est-ce parce qu’on ne l’a jamais appliqué, où parce que c’est intrinsèquement un totalitarisme ? Je penche pour la dernière option. Enfin ! Dans l’idéologie communiste, on passe nécessairement par la dictature du prolétariat ; ce n’est pas une honte, ça ? Et je rappelle aux cocos que le communisme pensait que le camp d’internement était un moyen de parvenir à ses fins ; au moins, le libéralisme n’a jamais déporté sa population, ni tué par milliers ses opposants dans des camps. Et que l’on ne réduise pas le libéralisme à une théorie économique ; c’est le libéralisme qui a donné les droits de l’homme ! Pas le communisme !


                                • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 19:31

                                  Non, mon gars... les droits de l’homme, c’est Danton et Robespierre. Deux rousseauistes convaincus... Et personne ne dit plus Mao Zedong... Ca a du se dire en 68 à NAnterre... et encore... on disait Mao tout court ou « Le président Mao ».


                                • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 19:32

                                  C’est vrai qu’en France le Juge Burgaud a mis en taule des gens parce qu’ils étaient coupables... et ces salauds là refuser de l’avouer.. 2 ans et demi, c’était un minimum.


                                • Christophe (---.---.58.18) 23 janvier 2006 20:30

                                  Engels comme Marx exposent que le communisme est démocratique ; en donnant aux masses laborieuses, majoritaires dans tous les pays, le droit de citer. C’est le principe de toute démocratie ; la majorité gouverne.

                                  Comme dit précédemment, je ne partage pas leur point de vue, mais cela n’empêche pas d’avoir un regard critique tant sur le communisme que sur le libéralisme économique ; car c’est bel et bien le libéralisme économique de l’époque qui à donner à réfléchir à un autre système.

                                  Pour les droits de l’Homme, disons qu’ils ont été adopté avant la révolution industrielle ; que l’économie libérale s’octroie les Droits de l’Homme ne me gène pas, mais alors, cessont de soutenir certaines dictatures pour nos intérêts économiques ; et peut-être serons-nous plus crédible.

                                  Lorsque vous parlez d’uniformisation, ce n’est pas une spécificité communiste ; regardez autour de vous !

                                  La diversité engendre des différences entre les Hommes, là dessus nous sommes d’accord. Donc, vous en concluez que la différence humaine doit se traduire par une différence de richesse. Vous parlez intellectuellement ou financièrement ?

                                  Prenons le cas financier. Je ne suis pas opposé à des différences de richesse de cet ordre, mais quelle en est la limite, quel est le point d’équilibre admissible entre richesse et « pauvreté » ? Est-il humain d’admettre que certaines richesses soient immenses et que la pauvreté engendre la survie,la désolation et la mort ? En fait, n’y a-t-il pas de juste milieu ?

                                  Pour l’application de tout système politique défini philosophiquement, il y a toujours la même problématique. L’Homme est supposé parfait dans son rôle social par l’hypothèse de sa volonté de vivre en Société.


                                • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 24 janvier 2006 10:21

                                  « C’est vrai qu’en France le Juge Burgaud a mis en taule des gens parce qu’ils étaient coupables... »

                                  Il ne les a pas mis en taule pour délit d’opinion que je sache... Apprenez à comparer ce qui est comparable.


                                • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 23:27

                                  Votre relation entre « communisme » et « libéralisme » est un non sens révélateur de la doxa ambiante...Diabolisez-vous le libéralisme pour mieux excuser le communisme ? le « libéral de gauche » que je prétend être ne peut évidemment pas être d’accord avec vous.. Je dis « libéral de gauche », parce que je suis pour la liberté, l’égalité et la fratenité, donc pour des valeurs républicaines vécues et pas seulement proclamées, contrairement à ce que font les anti-libéraux de droite et de gauche...


                                • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 23:30

                                  la démocratie n’est pas que la loi de la majorité. Elle est respect des minorités et acception d’une grille de valeurs. En ces temps, où les mots sont vidés de leur sens et perdent leur valeur, il est des rappels sémantiques qui s’imposent...


                                • Henri Masson 23 janvier 2006 19:43

                                  Cet article est bienvenu. L’appel de Mikis Theodorakis mérite réflexion. Il existe en plusieurs langues.

                                  Moi-même non communiste, j’ai été très sévère et critique par rapport aux dérives du communisme sans pour autant condamner globalement ce système socio-économique. Il y a eu d’autres dérives tragiques dans l’histoire de l’humanité, notamment les crimes de certaines religions, les crimes du nationalisme, principalement durant les deux guerres mondiales. Et il y a aujourd’hui ceux d’une religion et d’un système économique dévoyés qui se cherchent d’ailleurs souvent, de façon très discrète, et même secrète, des alliances, des soutiens et des complicités dans des milieux mafieux. Et ceci sans qu’il soit question de condamnation. Quels qu’en soient ses auteurs, tout crime doit être dénoncé et combattu, au passé comme au présent, sans oublier ceux qui préparent au présent les crimes du futur.

                                  Mettre le communisme, né de l’aspiration à plus d’équité sociale et de progrès, au même niveau que le nazisme, foncièrement totalitaire, xénophobe, raciste, antisémite et criminel, méprisant envers la femme, me paraît être une dérive inadmissible. Je désapprouve totalement toute démarche qui, par une telle condamnation sans nuance, occulterait les crimes du présent. Il y a en cela les relents d’une manoeuvre politique visant en premier lieu à souiller globalement l’image du communisme.

                                  Ce n’est pas le communisme qui est en cause, mais des individus sans scrupules qui se sont emparés des postes de décision et du pouvoir, allant jusqu’à éliminer des communistes authentiques qui s’opposaient à toute dérive criminelle. Très nombreux sont les communistes qui ont souffert moralement et physiquement et qui ont même été exécutés pour avoir refusé de tels agissements. Beaucoup de communistes sont restés communistes après avoir particulièrement souffert de cet état de fait, entre autres l’auteur de « 7000 jours en Sibérie », Karlo Stajner.

                                  Il y a eu dans l’histoire du communisme ce que, dans la religion catholique, on nomme des « saints », des gens infiniment dévoués, sincères, généreux, honnêtes, courageux, prêts au sacrifice de soi pour le bien de l’humanité. L’un des écrivains qui ont le mieux compris cela est Gilbert Cesbron dans « Les saints vont en enfer ». Ils se sont sacrifiés non point pour servir un pouvoir totalitaire mais pour la justice en faveur du plus grand nombre. Il y a eu de vrais humanistes dans l’histoire du communisme, aucun sous le nazisme qui est la négation de tout humanisme.

                                  Il conviendrait avant tout de s’interroger sur ce qui a amené à des dérives aussi tragiques, de ne pas se laisser influencer par ceux qui montrent du doigt des crime du passé pour détourner l’attention de leurs propres crimes du présent. Fidel Castro aurait sans doute eu un tout autre destin si le pouvoir corrompu de Fulgencio Batista, soutenu par les États-Unis, qui avaient fait de Cuba leur Lupanar, ne l’avait conduit, avec d’autres hommes, à combattre une politique dégradante pour le peuple cubain. Les exemples sont innombrables et la lecture de « War is a racket », du général Smedley Butler, ou de « Killing Hope - U.S. Military and CIA Interventions Since World War II » de William Blum (Les guerres scélérates : interventions de l’armée US et de la CIA depuis 1945, de William Blum)devrait amener à s’interroger sur les origines de telles dérives. Nul ne peut ignorer de quel type de doctrine économique Pinochet, Saddam Husssein, Ben Laden et bien d’autres sont les produits. Mobutu et Duvallier n’étaient pas gênants, s’ils avaient été communistes, tout aurait été différent.


                                  • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 19:48

                                    Bravo ! Encore un peu d’intelligence dans ce monde d’inculte de penseurs à la mords moi le doigt (pour rester poli)


                                  • (---.---.235.151) 23 janvier 2006 23:19

                                    Amalgamer Pinochet, Saddam Hussein et ben Laden comme issus d’une même doctrine économique est tout à fait étrange : Pinochet a mené une action autoritaire au plan politique mais libérale et ouverte au plan économique ( conseillée par l’Ecole de Chicago et qui a fait du Chili un « dragon » latino-américain, eh oui.. ) , Saddam Hussein est un pur produit du Baas, c’est à dire du socialisme panarabe avec une économie étatisée, basée sur la ressource pétrolière. Quant à Ben Laden, il ne nous a pas encore fait l’honneur de penser économiquement


                                  • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 23:39

                                    Oui, le Chili remercie Pinochet de son coup d’état et de ses assassinats. Les américains aussi. Ils remercient aussi Saddam Hussein d’avoir fait la guerre à l’Iran. Ils remercient aussi Ben Laden et les pétroliers saoudiens.


                                  • (---.---.134.198) 24 janvier 2006 14:41

                                    Alors, dans ce cas, quand on voit comment ils les remercient, ils sont bien ingrats...


                                  • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 23:51

                                    Comment ne pas être d’accord avec vous ? Sur castro, Kennedy l’a reconnu : ce sont les USA qui l’ont mis dans les bras du communisme d’état. Pire ; les mouvements dits islamistes au Proche-Orient ont été encouragés par les services américains. j’ai vu ce de près au Liban et dans les « territoires ». La formule « les ennemis de nos ennemis » est l’une des pires qui puisse servir de politique...Ayant été à Kaboul, au moment de l’invasion soviétique, j’avais mis en garde contre l’importance donnée par les « Occidentaux » d’une façon conjoncturelle aux mouvements intégristes...La lutte contre l’impérialisme soviétique n’aurait jamais du se traduire par un soutiens aux intégristes. le même constat avait déjà été fait au Liban et dans les « territoires ». Et ne parlons pas de Khomeiny à Neuphle-le- chateau...Mais la vie, y compris internationale, ne se résume pas à un jeu de billard. Que chacun assume ses responsabilités. Entre Hitler et Staline, il y a eu plus qu’un Pacte et plus que des complicités...Les crimes de l’un n’excusent pas ceux de l’autre. Et réciproquement...


                                  • Scipion (---.---.37.42) 23 janvier 2006 19:52

                                    Le massacre des opposants est inhérent au communisme et aux buts qu’ils s’assignent. Des buts qui ne tiennent aucun compte des réalités profondes de la nature humaine.

                                    Comme les communistes prétendent faire le bonheur de l’humanité malgré les humains, ils estiment avoir le droit d’exterminer ceux qui, prétendument, s’opposent à la construction rationnelle de leur hypothétique cité idéale.

                                    Il ne faut pas chercher plus loin la raison pour laquelle tous les leaders communistes ont tué, certains massivement, d’autres plus modérément, mais toujours de façon abjecte - comme le montre, par exemple, le procès Ochoa à Cuba...

                                    Le meilleur ouvrage jamais publié sur les inévitables dérapages du marxisme, est sans conteste La Ferme des animaux, de George Orwell, un ouvrage bien supérieur à 1984...


                                    • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 20:20

                                      trop cool les pseudos de généraux romain connus pour leur humanité... Bravo pour l’analyse sybilline avec les références à la littérature.... un vrai génie ce scipion...


                                    • ravachol (---.---.43.181) 23 janvier 2006 20:47

                                      Relisez donc cet excellent ouvrage monsieur !

                                      Les critiques atlantistes y lisent une critique du marxisme mais en réalité ce n’est pas un conte sur le marxime mais une caricature burlesque et terrifiante des moeurs humaines. On y trouve l’ennemi, le penseur, les assoiffés de pouvoir, et les suiveurs. Les ingrédients de cette mini-société sont mis en contact et l’on assiste à une catastrophe - « évidemment » semble vouloir ajouter Orwell.

                                      Un roman pessimiste qui promet la destruction inéluctable de tout système basé sur un idéal (forme instable de gouvernement) au profit d’une dictature autoritaire (forme stable).

                                      Un récit fort, un message qui incite à la vigilance.


                                    • sires (---.---.62.56) 23 janvier 2006 21:12

                                      ça, c’est de l« argument qu’il est solide ! »Le communisme est mauvais par nature, la preuve, c’est que je dis qu’il est mauvais par nature.".

                                      Je ne suis pas communiste, et je ne les soutiens pas par principe, mais si les crimes qu’on leur reproche ont eu pour victimes des raisonneurs de ce type, je ne sais pas s’il serait plus judicieux de parler d’euthanasie ...


                                    • Scipion (---.---.37.42) 23 janvier 2006 21:45

                                      « Les critiques atlantistes y lisent une critique du marxisme mais en réalité ce n’est pas un conte sur le marxime mais une caricature burlesque et terrifiante des moeurs humaines. »

                                      Possible, mais pour ma part, j’y ai vu un roman partiellement à clefs, avec Napoléon dans le rôle de Staline, Boule de Neige dans celui de Trotsky et Brille-Babil dans celui de Zinoviev... Mais bon, je me serai peut-être autosuggestionné...


                                    • Scipion (---.---.37.42) 23 janvier 2006 20:24

                                      Je n’ai pas trouvé le texte intégral de la déclaration de Theodorakis. Si j’en crois le site Bellaciao, elle commence comme ça :

                                      « Le Conseil de l’Europe a décidé de changer l’histoire. Il veut la déformer en confondant les agresseurs avec les victimes, les héros avec les criminels, les libérateurs avec les conquérants, les communistes avec les nazis. »

                                      Or, aujourd’hui, ceux qui veulent savoir savent qu’il s’en est fallu de quelques semaines à peine, pour que ce soient les Bolcheviques qui fassent figures d’agresseurs, de criminels et de conquérants.

                                      En juin 1941, Staline s’apprêtait à lancer une vaste offensive en direction de l’Ouest et la mise en place de son Premier échelon stratégique explique pour une large part l’ampleur de la pâtée infligée par les Allemands aux Russes, dans les premiers mois de la guerre à l’Est*.

                                      On ne reprochera pas, toutefois, à un auteur de musiquettes grec et communiste, d’ignorer l’histoire contemporaine, lorsqu’elle ne ve pas dans le sens de ce qu’il ressent le besoin de démontrer.

                                      *Lire sur le sujet, par exemple, Victor Suvorov, Le Brise-Glace, éd. Orban, Paris 1989.


                                      • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 20:27

                                        T’es un vrai génie !!! Mikis Theodorakis « auteur de musiquette ». Top ! Toi t’es le Machiavel de ton immeuble, non ?


                                      • (---.---.99.123) 23 janvier 2006 20:35

                                        Monsieur Daniel RIOT je constate que vous avez céder aux siréne de l’extreme droite a cette idée permisiece d’assimilation du « communisme » au nazisme.


                                        • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 21:51

                                          N’exigez pas de moi que je réponde à tous les comentaires. Nombreux sont ceux, heureusement, qui sont intelligents. Et je leur marque respect et reconnaisance. je m’attarde sur le votre parce qu’il est FAUX, insultant, et simplement BETE. Désolé pour vous. Votre art de faire des procès d’arrière-pensées en toute méconnaisance des réalités et de ce que je peux être et penser ne me rends pas mysanthrope pour autant. Comme disait ARON : « L’Homme, j’y crois...Mais les Hommes ? C’est une autre question »...Heureux les pauvres d’esprit...Vos certitudes alimentent mes angoisses. Vous devez être très malheureux, mais celà ne me console pas.


                                        • (---.---.99.123) 23 janvier 2006 20:36

                                          C’est moi qui a poster le message si dessus


                                          • Senatus populusque (Courouve) Courouve 23 janvier 2006 20:44

                                            Beau style, belle orthographe, le tout très convaincant.


                                          • (---.---.99.123) 23 janvier 2006 20:38

                                            La question et du communisme et si complexe, la traite comme vous faite est une malhonneté intelectuelle.


                                            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 23 janvier 2006 20:41

                                              En revanche, votre style et votre orthographe sont brillants.

                                              Encore bravo !


                                            • quanta62 (---.---.99.123) 23 janvier 2006 20:43

                                              Dsl pour mon orthographe, j’ai oublier que sur ce forum on attaque le plus souvent l’autre sur la forme que sur le fond...


                                            • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 20:43

                                              C’est bien de s’interesser... vous devriez en faire autant avec les postiches Hairskin.


                                            • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 20:47

                                              Laisse tomber Courouve a les idées aussi courtes que ses cheveux.


                                            • sires (---.---.62.56) 23 janvier 2006 21:18

                                              Pas d’accord ! Il a les cheveux bien plus longs S


                                            • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 22:40

                                              La photo ne met pas en avant une coupe hippie... Je veux des preuve. Comme pour l’existence du communisme... Il paraît qu’en fait c’était un regroupement de mangeur d’enfants !


                                            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 23 janvier 2006 22:49

                                              Mieux vaut des idées courtes et bonnes que pas d’idées du tout !


                                            • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 23:37

                                              Vous avez raison : rien ne vaut une bonne idée courte. Ras le bol de tous ces intellos.


                                            • Daniel RIOT Daniel RIOT 29 janvier 2006 00:02

                                              Ne répondez pas à des critiques aussi stupides, viles et connes...Comme disait Paul Valéry, « Nos jugements nous jugent ».


                                            • quanta62 (---.---.99.123) 23 janvier 2006 21:13

                                              Ce n’est pas a conseil de l’europe de juger de l’histoire, a moin qu’il céde comme dans les dictature au controle de l’histoire.

                                              De plus ce texte serai vécu comme un affront (un de plus) pour les Russes, on peut craindre un effet Versail bis....


                                              • Sylvio (---.---.23.14) 23 janvier 2006 21:24

                                                Ce que nous reconnaissons du communisme c’est l’histoire de l’URSS en guerre froide avec notre allié.

                                                L’URSS a plus été marqué par du totalitarisme que du communisme, ce sont bien plus les régimes totalitaires qui ont fait que ce pays est stigmatisé à ce point. L’idéologie communisme, elle n’a rien de condamnable : Le communisme est une théorie économique et sociale, qui part de l’adage « à chacun selon ses besoins, de chacun selon ses moyens », et vise à créer une société sans division de classe sociale. C’est son application qui a été mauvaise et surstigmatisé par l’occident atlantiste.

                                                Je ne suis pas communiste, je ne suis plutôt pour un capitalisme social et humain.

                                                Par contre je suis anti-néo-libéralisme car ce libéralisme qui use d’un mot très vertueux pour se nommé (et se désigne comme la suite logique du capitalisme) ne se fonde que sur une déreglementation sociaux-économique en vue d’ériger une nouvelle classe sociale internationale qui profite « sans règle » autre que la loi du plus fort (concurrence déreglementée) du pouvoir, de l’argent, des ressources de la planète et des médias. Et en cela elle peut-être potentiellement autant dangereuse que les régimes de Staline.


                                                • Scipion (---.---.37.42) 23 janvier 2006 22:04

                                                  « Ce que nous reconnaissons du communisme c’est l’histoire de l’URSS en guerre froide avec notre allié. »

                                                  Ca, c’est ben vrrrai...

                                                  Parce que la Chine de Mao, l’Albanie d’Enver Hodja, le Vietnam de l’Oncle Ho, le Cuba de Castro, le Cambodge... pardon, le Kampuchéa démocratique de Pol Pot, la Corée du Nord des Kim-Il père et fils, la Hongrie de Bela Kun et d’Anna Pauker (1921), l’Espagne républicaine de 1936-39, c’était du bon vieux communisme des familles qui faisait couler le lait et le miel des fontaines publiques, n’est-il pas ?


                                                • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 22:02

                                                  Pourquoi confondre ainsi « capitalisme » et « libéralisme » ? par peur de la liberté, donc de la responsabilité. C’est juste uen question naïve...


                                                • Daniel RIOT Daniel RIOT 29 janvier 2006 00:10

                                                  Ne confondez pas libéralisme et capitalisme, SVP... c’est plus qu’un non-sens:un contre-sens.


                                                • Monteno (---.---.179.94) 30 janvier 2006 11:23

                                                  Je voudrais citer un exemple de ce que vous ennoncez : Le sytème en vigueur actuellement aux Etats Unis est capitaliste et non Libéral, me semble-t-il. Le gouvernement américain n’hésite pas à réguler quand c’est l’intérêt des Etats Unis, quand par exemple il défend conjoncturellment telle industrie par des droits de douane.


                                                • quanta62 (---.---.99.123) 23 janvier 2006 21:36

                                                  Le probleme lorsque l’on parle des crime du « communisme » c’est que l’on simplifie a l’extreme le probleme.

                                                  Tout d’abord on se doit de distinguer plusieur type de communisme et les replacer dans le contexte historique dans lequel il se sont developer. Ainsi lorsque l’on parle, par exemple, des goulags on oublier qu’il exister avant la révolution de 1917.


                                                  • hollowman (---.---.208.91) 23 janvier 2006 22:07

                                                    Communisme et national socialisme sont effectivement frères jumeaux d’une matrice originelle : le socialisme. Friedrich Hayek l’a brillamment démntré dans « La route de la sservitude »


                                                    • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 22:50

                                                      Hayek... le copain de Pinochet ? Cool. J’aime quand les fascistes analysent l’histoire. T’as l’air balèze comme gars... au point de savoir ouvrir un dictionnaire ?


                                                    • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 22:52

                                                      Et pas mal le pseudo... Verhoeven... il est un peu socialiste sur les bords...


                                                    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 23 janvier 2006 23:26

                                                      Albert Camus aussi voyait communisme et nazisme comme jumeaux. Pour lui, « tous les bourreaux sont de la même famille. »

                                                      Fasciste le Camus ?


                                                    • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 23:35

                                                      Non, il ne disait pas cela. Mais Camus avait ses cheveux.


                                                    • Céline (---.---.232.144) 23 janvier 2006 23:39

                                                      Question ; l’URSS a éclatée OK, des pays de cet « empire » sont dans l’Europe OK : qui a fait cette demande ? L’UE a-elle recu des pétitions ? la cour de justice UE a t-elle été saisie ? Le stalinisme a été totalitaire on le sait communiste ou pas mais et le fascisme on dit quoi ? Mussolini, Franco à quand le devoir de mémoir ? En France ou loue les biens faits du colonialisme Bon OK encore une fois il y a les bons et les méchants SVP arretez les bétises, on joue à quoi mais c’est vrai pendant ce temps d’autres jouent et bien.. Tout cela est lamentable il y a vraiment des choses PRESENTES et FUTURS beaucoup plus importantes que les fantomes.

                                                      Céline


                                                      • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 23:46

                                                        Je suis bien d’accord avec vous Céline. C’est vraiment nul ce débat qui n’en n’est pas un.


                                                      • (---.---.134.198) 24 janvier 2006 14:46

                                                        Alors, il est cocasse que vous y soyiez le plus fréquent intervenant, non ?


                                                      • Senatus populusque (Courouve) Courouve 23 janvier 2006 23:44

                                                        Selon Albert Camus, « De quelque manière qu’on tourne la question, la nouvelle position de ces gens qui se disent, ou se croient, de gauche, consiste à dire : il y a des oppressions qui sont justifiables parce qu’elles vont dans le sens, qu’on ne peut justifier, de l’histoire. Il y aurait donc des bourreaux privilégiés, et privilégiés par rien. [...] C’est une thèse que, personnellement, je refuserai toujours. Permettez-moi de lui opposer le point de vue traditionnel de ce qu’on appelait jusqu’ici la gauche : tous les bourreaux sont de la même famille. »

                                                        « L’artiste et son temps » (1953), Actuelles II, in Essais, Gallimard, 1965.


                                                        • Benjamin (---.---.164.2) 23 janvier 2006 23:53

                                                          C’est bien ce que je dis : Albert Camus condamne l’oppression, il ne renvoie pas dos à dos le communisme et le nazisme. Il faut arrêter d’être stupide parfois.

                                                          Les communistes ont donné les plus grands penseurs du siècle dernier des Curie à Picasso en passant par Anatole France ou Louis Aragon, soyez un peu moins étroits d’esprit ! Vous vous croyez originaux, vous sortez le même hachis de cerveaux que n’importe quel imbécile de bistrot.


                                                        • Céline (---.---.232.144) 24 janvier 2006 00:20

                                                          L’auto-flagellation est devenue la grande mode, on débat on débat pour savoir qui est le plus mauvais le plus noir On fait appel aux anciens on pérore pour arriver à quoi Rien Pourquoi du temps de Staline, l’Humanité qui fait les censeurs n’était-elle pas descendue dans la rue.. Encore une fois n’a-elle rien vu, rien entendu.. Il est tellement plus facile de hurler APRES.

                                                          Céline


                                                        • Pierre (---.---.250.181) 24 janvier 2006 01:12

                                                          A Benjamin. Qu’entendez-vous par « Vous vous croyez originaux, vous sortez le même hachis de cerveaux que n’importe quel imbécile de bistrot. » ? Vos arguments deviennent de plus en plus brillants ! Je vous renvoie à ce que vous dites vous-même : soyez un peu moins étroit d’esprit, acceptez que certains ne partagent pas les mêmes idées que vous, au lieu de les insulter. Personne ne se l’est permis à votre égard.


                                                        • Senatus populusque (Courouve) Courouve 24 janvier 2006 01:57

                                                          Pour Albert Camus, le marxisme était « Une doctrine d’accusation dont la dialectique ne triomphe que dans l’univers des procès. »

                                                          Après toutes les insultes que les cocos français ont déversées sur Camus dans les années 1950, cette tentative fort maladroite de récupération tardive est bien indécente. Camus n’était pas l’un des vôtres, sachez-le.


                                                        • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 24 janvier 2006 10:30

                                                          Et à Benjamin, vous vous croyez supérieurement intelligent à agresser des personnes sur leur physique ???? Vous vous considérez crédible à débiter plus d’insultes et de propos outranciers que d’arguments ????

                                                          Je parle des tiquest de rationnements, vous me dîtes : « c’est faux ! » Comme c’est pratique, comme c’est efficace comme argumentatiuon !!!!

                                                          Je respecte l’idéologie communiste, mais que vous le vouliez ou non, certains ont récupéré cette idéologie pour des fins personnelles (Staline, Ceaucescu, Kim Il Sung... Vous n’allez quant même pas les défendre ?). En Europe, certaines personnes ont payé de leur vie leur opposition à des régimes communistes (je renvoie un de vos arguments à deux balles : si la RDA était le paradis, pourquoi tant de Berlinois se sont faits fusiller en essayant d’échapper de ce paradis ?). Il ne s’agit pas de diaboliser le communisme en parlant de ’mangeurs d’enfants’, il s’agit de reconnaître à tête reposée les dérives de certains gouvernements totalitaires, de droite comme de gauche.

                                                          Maintenant, comme le souligne un peu plus bas Céline, l’analyse du passé est une chose utile si elle dessert le présent. Et l’Europe ferait bien également de surveiller certains régimes de l’autre côté de la Méditerrannée (la Tunisie et la Lybie entre autres) car les dictatures n’ont pas toutes disparu avec la chute du rideau de fer...


                                                        • Benjamin (---.---.19.81) 24 janvier 2006 10:44

                                                          Vous considérez que que c’est une insulte... vous vous mettez donc en position de victime... C’est intéressant.


                                                        • Benjamin (---.---.19.81) 24 janvier 2006 10:45

                                                          Je ne récupère personne. Et je ne fais pas parler les morts cher ami.


                                                        • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 24 janvier 2006 11:48

                                                          « Vous considérez que que c’est une insulte... vous vous mettez donc en position de victime... C’est intéressant. »

                                                          Intéressant pour vous vu que c’est exactement la stratégie que vous utilisez depuis le début des commentaires...


                                                        • Daniel RIOT Daniel RIOT 28 janvier 2006 21:56

                                                          Bonne réflexion et bonne référence... Au moment des procès de Burgos ( sous Franco) et de Leningrad (sous les Soviets triomphants à l« époque des »bilans globalement positifs" faits par le PCF et Marchais) j’avais fait un article dénonçant l’Internationale des geoliers... C’est la pire de toutes. je maintiens.C’est peut-être encore plus vrai aujourd’hui.


                                                        • Sic Transit Gloria Mundi (---.---.175.102) 24 janvier 2006 00:50

                                                          Agoravox nous propose aujourd ?hui de discuter du projet de l ?Assemblée parlementaire du Conseil de l ?Europe de condamner, d ?ici mercredi prochain, « les crimes des régimes communistes totalitaires ».L ?auteur place ce débat dans la continuité des « polé...


                                                          • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 08:36

                                                            Alors, moi, Sic Transit, au mien de fils, je ne lui parlerais ni du mal, ni du partage, ni des luttes. ..

                                                            Je lui parlerais, beaucoup plus prosaïquement, d’une doctrine qui prétend transformer la nature humaine, et qui croit pouvoir y parvenir en tuant ceux qui sont réputés les moins aptes au changement, pour impressionner ceux qui sont réputés changer trop lentement.


                                                          • sires (---.---.29.20) 24 janvier 2006 11:02

                                                            c’est pas ça qui s’appelle de l’intox ?


                                                          • Christophe (---.---.252.125) 24 janvier 2006 19:22

                                                            Cher Scipion,

                                                            Vous écrivez : une doctrine qui prétend transformer la nature humaine

                                                            Pourriez-vous précicer !

                                                            Quelle est la nature humaine ? Sur quel paramètre prédominant de la nature humaine cette doctrine agit pour la transformer ?

                                                            Ensuite, est-ce la seule doctrine qui tente d’influencer la nature humaine ?


                                                          • Scipion (---.---.30.91) 25 janvier 2006 08:04

                                                            Contrairement à ce qu’ont propagé ces stupides petits marquis qu’on appelle les Lumières, la nature de l’homme est de n’être ni raisonnable ni raisonnable.

                                                            A partir de là, toutes les idéologies à prétentions « progressistes » sont condamnées à l’échec et, pour les plus sectaires, à la répression sanglante.


                                                          • quanta62 (---.---.99.213) 25 janvier 2006 11:08

                                                            « Contrairement à ce qu’ont propagé ces stupides petits marquis qu’on appelle les Lumières. »

                                                            Mais dit moi vous avez un égo démesuré...


                                                          • Invité (---.---.28.210) 25 janvier 2006 19:06

                                                            Il ne faut critiquer les communistes !

                                                            Le P C est un parti progressiste

                                                            c’est prouvé partout ou cela a été éssayé depuis 50 ans !!


                                                          • (---.---.153.174) 25 janvier 2006 21:50

                                                            Si c’est fait intelligemment pourquoi pas ?


                                                          • Scipion (---.---.31.179) 26 janvier 2006 07:00

                                                            Et vous, quanta62, à part ça, vous pensez quoi de l’homme qui ne serait ni raisonnable ni raisonnable ?

                                                            smiley)


                                                          • Christophe (---.---.58.18) 26 janvier 2006 07:18

                                                            C’est un homme qui a manqué un échelon de son évolution : celui qui lui permet de revendiquer sa différence avec l’animal ; celui qui lui permet de se croire intelligent !


                                                          • Christophe (---.---.252.125) 26 janvier 2006 08:30

                                                            Petit correctif : Celui lui permettant d’être intelligent ; bien qu’il croit toujours l’être comme si c’était un héritage naturel ! smiley


                                                          • Scipion (---.---.99.170) 27 janvier 2006 11:27

                                                            Dommage, votre question initiale laissait espérer un échange d’idées plus... intelligent.


                                                          • Sic Transit (---.---.97.141) 24 janvier 2006 00:55

                                                            Plutôt que de discuter ici de ces interprétations, je préfère prendre du recul sur la façon même dont on construit un tel débat.

                                                            Le nazisme est un système politique bien localisé dans l’espace et le temps. Son identification est sans ambiguïté.

                                                            Ce qu’on entend par communisme ne l’est pas. Un livre comme « Le siècle des communismes » brosse un tableau de la très grande diversité des luttes et des doctrines qui se sont réclamées du communisme. D’un continent à l’autre, d’un pays à l’autre, d’un mouvement politique à l’autre. D’une époque à l’autre aussi, au XXe siècle, XIXe ou avant, dans les doctrines communistes antérieures à Marx.

                                                            En comparant des réalités qui ne sont pas comparables, on construit de toute pièce une identité illusoire et abusive du communisme qui ne nous apprend rien.

                                                            Si je devais expliquer un jour à mon fils ce qu’est le communisme, je crois que je lui parlerais d’abord de l’idée du partage. La première pierre. Ensuite seulement je lui parlerais de l’idée de la lutte. Et enfin je lui parlerais du mal.

                                                            Avant d’en arriver au mal, je pense que nous aurons déjà beaucoup discuté. Et nous aurons découvert qu’avant d’arriver au mal il y a beaucoup de chemins possibles, et que la plupart n’y conduisent pas.

                                                            Il est une façon de réécrire l’histoire, que je conteste dans ce débat trompeur, qui n’a pour effet que de nous interdire des futurs possibles et d’intimer le silence. Car ne nous y trompons pas : rien n’est plus universellement et vigoureusement condamné que le nazisme.

                                                            Or en parlant du communisme à mon fils, certes je lui parlerais du mal.

                                                            Et rien n’est plus condamnable que le mal.

                                                            Mais je n’oublierais pas de lui parler de la lutte.

                                                            Et je n’oublierais pas de lui parler du partage.

                                                            De quoi veut-on donc faire le procès quand on prétend le faire du communisme ?

                                                            Du mal ? Des luttes ? Ou du partage ?

                                                            On nous dira qu’on fait le procès du mal. Mais en vérité les tragédies du XXe siècles n’apportèrent que tardivement ces nouveaux arguments.

                                                            Historiquement, l’anti-communisme a longtemps été le procès du partage, et le procès des luttes.

                                                            Et cela continue.


                                                            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 24 janvier 2006 01:38

                                                              Les réalités nazisme et communisme sont comparables, évidemment, ne serait-ce que parce qu’il y a eu un pacte entre Joseph Staline et Adolf Hitler pour se partager la Pologne ; pacte signé en septembre 1939.

                                                              À quoi sert de déblatérer sur des forums si l’on ignore ces réalités de base ??


                                                              • ni-ni (---.---.216.46) 24 janvier 2006 02:00

                                                                juste un petit détail ; si l’on regarde l’origine des mouvements fascistes on se rend compte

                                                                1/que les 2 principaux leaders (mussolini et hitler) étaient tout les 2 socialistes à l’origine.

                                                                2/que dans leur idéologie ils étaient très proche, ils se sont séparés en mettant en valeur a/pour l’un l’accent sur le nationalisme (les fascistes qui considéraient que la société repose sur un certain nombres de valeurs et d’histoire commune)(ne pas oublier que nazisme est l’abréviation de national-socialisme) ou sur l’internationnalisme (quid de l’histoire et de la culture de chaque peuple) b/ en considérant qu’il existe des strates dans la société et qu’elle doient oeuvrer ensemble pour le bonheur commun(fascisme) (si ma mémoire et bonne brassilac à ecrit qu il ne fallait pas combatre le communisme en l’interdisant mais en augmenant les salaires des ouvriers) et de l’autre en supriment les classes sociales (communistes) ...la monenclatura a tj eu les mêmes droits que les ouvrier c est bien connu...

                                                                3/ que l’idéologie fasciste n’était pas « par essence » antisémite, c est la société qui l’était et que la folie d’hitler (malheureusement contagieuse) à « perverti » une idéologie. l’italie fasciste n’a jammais été réelemnt antisémite (ou du moins pas plus que tout le reste du monde occidental de l’époque).

                                                                4/l’histoire est écrite par les vainqueurs....

                                                                je precise que je ne suis ni fasciste ni communiste mais que cette reflection avait pour point de départ une image dans un livre de classe ou l’on voyais une rue populaire en allemagne dans les années 30 ou les drapeau nazi et communistes étaient à peut près également réparti...je n ai pas compris à l’époque comment des ouvriers pouvaient être pour leur « oppresseurs » alors je me suis renseigné, j ai lu des ouvrages de tous bords..... à ce titre c est pas le FN le 1er parti ouvrier de france actuellement ???

                                                                enfin une petite conclusion (volontairement provoquatrice) si l ’on se réfère aux idéologies « originelles » tout les partis actuels sont plus fascistes qu’autre chose. Aussi bien le nationalisme (defense de la france, de l’ouvrier français par le PCF... voir la peur du plombier polonais...etc...) que sur la diminutions des inégalités plutôt que la suppressions des classes (heureusement il nous reste arlette :) )

                                                                moralité une idéologie peut être voué au gémonie mais subresticement devenir la norme :)

                                                                enfin il reste une valeur humaine qui passe du christianisme a l’islam au judaisme sans oublier les fascismes et le communisme... toute idéologie qui détient « La Vérité » se transforme très vite en totalitarisme dès qu’elle est majoritaire. 2éme conclusions : les idéologies sont utiles lorsqu’elles sont marginales(assez importantes pour que leurs valeurs positives s’expriment mais pas assez pour que leurs nuisances apparaissent :))


                                                                • Senatus populusque (Courouve) Courouve 24 janvier 2006 02:24

                                                                  La religion, c’est ne pas voir ce qui n’est pas, et croire quand même à ce qui n’est pas.

                                                                  L’idéologie, c’est voir ce qui est, et croire pourtant que cela n’existe pas.

                                                                  La valeur humaine (assez rare) réside dans le souci de sortir de la croyance et d’aller vers la connaissance. D’où l’importance des oeuvres de culture, oeuvres scientifiques, littéraires, juridiques ou philosophiques. Oeuvres qui aident à distinguer entre croyance et connaissance.

                                                                  Le respect que méritent les individus peut se mesurer à celui qu’ils accordent aux oeuvres de culture.


                                                                • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 08:44

                                                                  « ...le souci de sortir de la croyance et d’aller vers la connaissance. »

                                                                  Il faudrait, M. Courouve, que nous expliquiez un jour où se situe la frontière qui sépare la croyance de la connaissance...

                                                                  Parce que c’est loin d’être aussi évident que vous ne semblez le croire. S’il y a ce qu’on sait et ce qu’on croit, il y a aussi ce qu’on croit savoir...


                                                                • ni-ni (---.---.216.46) 24 janvier 2006 10:09

                                                                  escusez moi dans la derniere conclusion, j ai mis idéologie....il était 2 h du mat ; il aurait fallu mettre croyance cela aurai été plus proche de ma pensée...enfin ce que je disais c’est que penser detenir « la vérité » (concept flou s’il en est) entraine, si ceux qui la posséde ont le pouvoir, de façon quasi automatique un totalitarisme... et une suppression ou« rééducation » des individus qui n on pas compris ou pas voulu comprendre la grandeur de celle ci.


                                                                • Christophe (---.---.252.125) 24 janvier 2006 18:52

                                                                  En fait, nous distinguons la croyance, le savoir et la connaissance. Mais il est très difficile de définir des frontières franches entre ces concepts.

                                                                  Par contre, concernant la parenthèse sur le respect, permettez-moi de ne pas être en accord avec ce qui est avancé.


                                                                • Monteno (---.---.179.94) 24 janvier 2006 10:47

                                                                  « Les faits sont têtus » (Lenine).

                                                                  Rappelons nous que l’URSS a été l’alliée des Nazis pendant 2 ans ( durée du pacte Germano Soviétique) soit un tier de la durée de la dernière guerre Mondiale de 39..45.

                                                                  Pendant cette période d’alliance, les communistes français n’ont pas participé en temps que parti à la résistance, bien au contraire. Cela a permis à Jacques Duclos alors secrétaire général du parti communiste français de réclamer ( à la Kommandantur allemande ?) la parution de l’Humanité.

                                                                  Ceux qui ont participé à la résistance, comme Charles Tillon fondateur des FTP, Auguste Lecoeur, l’ont fait en opposition avec leur parti et ont ensuite été rejetés par le Parti Communiste français ( procès interne au Parti instruit par Georges Marchais)...

                                                                  Charles Tillon a d’ailleurs déclaré à la télévision française, bien après, qu’il possèdait les exemplaires originaux du journal l’Humanité parus pendant la période d’alliance entre l’URSS et l’allemagne Nazi, ( 39-41) ; il a aussi ennoncé que ces exemplaires de l’humanité avaient été réécrits par la suite, et que les exemplaires archivés aux Archives Nationales pour cette période n’étaient pas les exmplaires originaux, mais les exemplaires réécrits. Personne à l’époque ne l’a ni contredit, ni attaqué en justice ...

                                                                  Certains historiens ont-ils étudié et vérifié ce point ? ( On doit pouvoir facilement retrouver les archives de l’émission où Charles Tillon était intervenu).

                                                                  Les responsables des Archives Nationales ont-ils examiné si leurs archives concernant le journal l’Humanité pour la période 39-41 sont bien authentiques ?

                                                                  De plus, Georges Marchais, a, toujours à la télévision française, déclaré « Globalement le bilan de l’Union Soviétique est positif »...Je m’étais à l’époque demandé si le fait d’introduire l’adverbe « globalement » devant une affirmation n’avait pas pour effet de nier cette même affirmation,ce qui eut introduit une nouvelle règle sémantique.


                                                                  • (---.---.159.95) 25 janvier 2006 08:38

                                                                    C’était plutôt un pacte de non agression, il me semble. Et l’URSS ne faisait pas partie des puissances de l’Axe.

                                                                    Par ailleurs, les USA ont été très frileux avant de s’engager dans la seconde guerre mondiale, l’opinion étant très favorable à l’Allemagne (cf. Lindberg). Roosevelt a profité de l’attaque de Pearl Harbourg en décembre 1941, soit après la rupture du traité de non agression Germano-soviétique (juin 1941 : invasion de l’URSS) pour déclarer la guerre aux puissances de l’Axe.


                                                                  • quanta62 (---.---.253.180) 24 janvier 2006 17:31

                                                                    Et Primo levy lui distingué communisme et nazisme ^^


                                                                    • quanta62 (---.---.253.180) 24 janvier 2006 17:36

                                                                      Mais je me questionne quand même sur un point, en quoi l’europe, au non de quel compétence, a-t-elle le droit de se prononcé sur l’histoire ? Est-ce un moyen de controler cette histoire ? Et pourquoi condamner séparement le communisme mais pas plutot toute les dictature de droite comme de gauche ? C’est d’autant plus maladroit que un fois de plus c’est la Russie qui est visé...


                                                                      • RedStar (---.---.123.203) 25 janvier 2006 12:41

                                                                        Je vais tout simplement me contenter de commenter certains passages du rapport de ce bon Monsieur Lindblad. Pas l’ensemble du rapport, je n’en ai pas le temps à cause de mon épuisant esclavage salarié et en plus ce serai ennuyant. Les textes entre guillemets sont des passages du rapport, le reste étant constitué de mes commentaires.

                                                                        "1) Projet de Résolution

                                                                        5. La chute des régimes communistes totalitaires d’Europe centrale et orientale n’a été suivie ni d’une enquête internationale exhaustive et approfondie, ni d’un débat sur les crimes commis par ces régimes. En outre, les crimes en question n’ont pas été condamnés par la communauté internationale, comme cela a été le cas pour les horribles crimes commis au nom du Socialisme National (nazisme). "

                                                                        Quasi copié-collé de la conclusion du Livre Noir de Courtois agrémenté d’un odieux trucage sémantique pour criminaliser aussi la Nation.

                                                                        « 6. En conséquence, le grand public est très peu conscient des crimes commis par les régimes communistes totalitaires. Les partis communistes sont légaux et encore actifs dans certains pays, alors qu’ils n’ont parfois même pas pris leurs distances par rapport aux crimes commis dans le passé par des régimes communistes totalitaires. »

                                                                        Attaque contre les « mauvais » partis communistes qui se réclament du léninisme, et notamment du glorieux parti communiste de Grèce, le KKE, qui a 4 sièges au Parlement Européen. Glorieux KKE qui fut l’initiateur et le dirigeant de la résistance grecque contre le nazisme-fascisme, résistance de masse regroupant 5 des 7 millions d’habitants qui libéra seule son pays. A ce propos, l’historien gaulliste Paul Marie de la Gorce a honnetement écrit que le Parti communiste de Grèce aurait obtenu autour de 80% des voix en cas d’élections libres à la Libération. Mais ces élections libres n’ont pas eu lieu car les troupes anglaises de Churchill ont maté la Résistance pour installer une clique de monarcho-fascistes qui leur était favorable.

                                                                        Ce qu’il faut bien comprendre à travers cette histoire, c’est que les capitalistes sont démocrates tant que cela les arrange. Dés que le sort des urnes menace de ne plus être en leur faveur, le discours change. N’oublions pas Kissinger à propos du Chili « Je ne vois pas pourquoi nous devrions rester tranquille quand un pays devient communiste à cause de l’irresponsabilité de son propre peuple ». La réalité d’un monde capitaliste « démocratique » contre un bloc soviétique totalitaire ne correspond pas exactement à la réalité : le capitalisme est une idéologie aussi implacable que les autres, tant que les pro-capitalistes sont majoritaires, il y a démocratie, tant que cela risque de changer, on instaure une barrière de dictatures pour endiguer le socialisme : Grèce, Indonésie, Congo-Zaire, Pakistan, Chili, Vietnam du Sud,.....

                                                                        Excusez-moi je m’égare.......Tout ca pour dire que le glorieux KKE, interdit jusqu’en 1973 par le régime des colonels, risque de se faire à nouveau persécuter mais cette fois-ci par l’UE si ce texte passe et s’il refuse d’abandonner le léninisme. Inacceptable !


                                                                        • RedStar (---.---.123.203) 25 janvier 2006 12:43

                                                                          2) Projet de recommandation :

                                                                          4. En conséquence, l’Assemblée demande instamment au Comité des Ministres :

                                                                          i. de mettre en place un comité composé d’experts indépendants chargé de recueillir et d’analyser des informations et la législation relatives aux violations des droits de l’homme commises sous différents régimes communistes totalitaires ;"

                                                                          Experts indépendants comme sans doute Monsieur Stéphane Courtois dont il s’inspire largement dans son développement, nous aurons l’occasion d’en reparler plus loin.

                                                                          « c. à lancer une campagne nationale de sensibilisation aux crimes commis au nom de l’idéologie communiste, incluant la révision des manuels scolaires et l’introduction d’un jour commémoratif pour les victimes du communisme et l’ouverture de musées ; »

                                                                          « Révision » ! Vous avez bien lu ! Monsieur Lindblad racle le fond ! Et on se doute bien qu’il ne parle pas de révision objective des manuels scolaires mais seulement d’une révision allant dans le sens d’une diabolisation excessive des régimes communistes. Surtout quand on sait que les manuels scolaires d’aujourd’hui ne tiennent nullement compte de l’ouverture des archives soviétiques de 1991, et par exemple des travaux récents sur le goulag.

                                                                          Les tout derniers travaux d’historiens russes sur les archives soviétiques ont permis de faire taire de nombreux mensonges notamment sur le système pénal sovietique et sur les goulags. En effet le chercheur russe Zemskov qui travaille dans sur les toutes dernieres archives publiées détruit dans son article « Gulag - istoriko-sociologiceskij » les propos de Medvedev qui affirmait que, durant les purges de 1937-1938, le nombre de détenus au Goulag avait augmenté de plusieurs millions et que 5 à 7 millions de personnes avaient été victimes de la répression. En fait, comme le prouve Zemskov grace aux archives du KGB, la population des camps est passé de 1 196 369 détenus en janvier 1937 à 1 881 570 détenus en janviers 1938, et retombée à 1 672 438 détenus au 1er janvier 1939. (un mensonge donc sur l’histoire stalinienne qui tombe en miette). Il y a bien eu une explosion du nombre de détenus en 1937-1938, mais elle ce chiffre en centaines de milliers et non en millions comme le souligne Zemskov. De plus Zemskov souligne que, selon les documents officiels du KGB, environ 700 000 personnes arretés pour des raisons politiques ont été éxécutées entre 1921 et 1953. Ce qui va à l’encontre de la thèse de l’historien russe Satunovskaja qui a affirmé sans archives, que pour la seule période 1935-1941, plus de 19 millions de personnes avaient été arretées et 7 millions fusillées, les autres ayant disparus dans les camps. Or Zemskov écrit que Satunovskaja a multiplié les chiffres par 10 « une exageration de taille ». Grace à l’ouverture des archives russes, des données fiables existent pour la période du 1er janvier 1934 au 31 décembre 1947 montrant que, dans l’ensemble des camps du Goulag, 963 866 prisionniers sont morts, ce chiffre concerne l’ensemble des détenus (on est loin des 7 millions juste pour la période 35-41).

                                                                          « d. à encourager les collectivités locales à ériger des monuments commémoratifs rendant hommage aux victimes des régimes communistes totalitaires. »

                                                                          Les victimes, sans aucune discrimination ! Et voila les monuments aux Blancs ! Ou aux SS, comme en Lettonie (pour plus de renseignements sur la Lettonie voir : http://marxisme.alloforum.com/sujet-3911-390306-1.html) !


                                                                          • RedStar (---.---.123.203) 25 janvier 2006 12:45

                                                                            "3) Exposé des motifs

                                                                            7. Il semblerait qu’une sorte de nostalgie du communisme soit encore présente dans certains pays, d’où le danger que les communistes reprennent le pouvoir dans l’un ou l’autre de ces pays. Le présent rapport devrait contribuer à une prise de conscience générale de l’histoire de cette idéologie."

                                                                            Nous y voila ! Coeur de cible : les peuples de l’Est deja dégoutés du capitalisme ! Quel aveu ! Mais comme on les comprend ! Dans seize des dix-huit pays qui se sont « libérés » du socialisme, la pauvreté n’a cessé de croître depuis la chute du Mur de Berlin. Le nombre de pauvres y est passé de 14 millions en 1990 à 120 millions en 1995. Dans un moment d’inattention, même les experts de l’ONU (Organisation Non Utile) reconnaissent l’effet bienfaiteur du socialisme : ‘‘A l’époque de la guerre froide, la menace du communisme représentait pour les régimes non communistes un incitant important à améliorer la situation des pauvres. Les gouvernements de l’Indonésie, de la Corée du Sud, de la Malaisie et de la Thaïlande améliorèrent le sort des démunis afin de prévenir les troubles sociaux et les révoltes.’’ Un récent sondage confirme cette nostalgie :

                                                                            66% des russes se disent nostalgiques de l’ex-URSS, à travers un sondage réalisé par le centre russe d’analyse des opinions publiques à l’occasion du 126e anniversaire de la naissance de Staline (21 décembre 2005). Les plus de 45 ans sont plus de 80 % à se dire nostalgiques 39% des jeunes russes ne regrettent pas la dissolution de l’URSS. 74% estiment que l’Union Soviétique était une grande puissance, 23% des russes sont convainus que avec sa dissolution les grandes conquetes du socialisme ont été supprimé. Entre 74 et 78% des soutiens des partis Russie Unie, du PCFR et des nationalistes de Rodina regrettent la dissolution de l’URSS. En contrepartie, 23% ne regrettent pas sa désintégration et sa division en 15 républiques.

                                                                            Incroyable ! A croire que les russes sont fous et qu’ils aiment souffrir ! Ils regrettent le communisme, cet équivalent du nazisme d’après Monsieur Lindblad perroquet de Monsieur Courtois !

                                                                            « 9. Dernière raison et non la moindre : des régimes communistes sont encore en place dans certains pays et des crimes sont encore commis au nom du communisme. A mes yeux, le Conseil de l’Europe, Organisation qui incarne les droits de l’homme, n‘a pas le droit de rester indifférent et silencieux même si ces pays ne figurent pas parmi ses membres. La condamnation internationale renforcera les arguments et la crédibilité de l’opposition interne dans ces pays et pourrait contribuer à des évolutions positives. C’est le moins que l’Europe, qui fut le berceau de l’idéologie communiste, puisse faire pour ces pays. »

                                                                            Et voila ! l’ami Lindblad veut déstabiliser la perle des Caraibes Cuba qui résiste héroiquement depuis 40 ans au terrorisme d’Etat US (Cuba est le pays qui a été victime du plus grand nombre d’attentats au cours des 40 dernières années), terrorisme qui est curieusement systématiquement occulté par nos médias démocratiques et pluralistes. Oui, j’ose le dire : je considère que Cuba est un exemple.

                                                                            Les pays sous domination capitaliste laissent crever plus de gens avec plus de thunes que leurs rivaux rouges. Par exemple Cuba, qui a pourtant l’un des PIB les plus faibles d’Amérique latine, a l’une des espérances de vie la plus importante du continent, de 8 ans supérieure à celle du Brésil. Autre cas qu’on peut évoquer, celui du Kerala. Il se trouve que cet Etat indien n’est pas plus riche que les autres. Pourtant, il a une espérance de vie de 10 ans supérieure à l’espérance de vie moyenne dans l’ensemble du pays. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il est administré par des communistes. Le capitalisme se révèle incapable de satisfaire les besoins élémentaires des peuples. Ce système qui est qualifié par certains menteurs professionnels de miraculeux laisse en réalité des millions de gens dans le fossé (dans la fosse commune devrai-je dire). Si tous les pays du tiers-monde adoptaient un système social comme celui en place à Cuba, des dizaines de millions de vies seraient épargnées chaque années, tous ces morts que Monsieur Lindblad n’a jamais songé à comptabiliser étant à mettre sur le compte de son capitalisme.

                                                                            Dans tous les cas, cette rapide démonstration permet de réfuter le plus grand mensonge capitaliste connu qui consiste à dire : pas de progrès social sans progrès économique. Réfutation car avec un revenu par habitant 2.5 fois moins élevé que celui des brésiliens, les cubains ont 8 ans d’espérance de vie en plus et sont plus alphabétisés. Les brésiliens peuvent donc tout à fait accroitre leurs progrès humains avec une croissance économique nulle par rapport au niveau actuel. « Si vous voulez du progrès social, il faut d’abord de la croissance économique », « Pour avoir du social, attendez la croissance » : ce mensonge coute la vie de plusieurs dizaines de millions de personnes par an dans le monde. Je ne m’attarderai pas plus longtemps sur cette question de la surmortalité capitaliste mondiale mais sachez qu’un camarade a réalisé une étude détaillée fort interessante la concernant. La voici :

                                                                            http://www.pourlecommunisme.com/page32.html

                                                                            Plus de précisions sur Cuba :

                                                                            - Cuba, l’ile aux miracles : http://risal.collectifs.net/article.php3?id_article=1380

                                                                            - Cuba, quelle réalité ? http://www.confidentiel.net/IMG/_article_PDF/article_100.pdf

                                                                            « 11. Le 15ème anniversaire de la chute des régimes communistes dans de nombreux pays offre une occasion favorable à une telle initiative. »

                                                                            Réjouissances obligatoires pour les chomeurs de Gdansk, du Jiu,.........

                                                                            " 26. D’après de prudentes évaluations (les chiffres exacts ne sont pas connus) le nombre de personnes tuées par les régimes communistes répartis en pays ou régions s’établit comme suit :
                                                                            - Union Soviétique : 20 millions de victimes
                                                                            - Chine : 65 millions
                                                                            - Vietnam : 1 million
                                                                            - Corée du Nord : 2 millions
                                                                            - Cambodge : 2 millions
                                                                            - Europe orientale : 1 million
                                                                            - Amérique latine 150 000
                                                                            - Afrique : 1,7 million
                                                                            - Afghanistan : 1,5 million Ces chiffres recouvrent des situations très diverses : exécutions individuelles et collectives, décès dans les camps de concentration, victimes de la faim et des déportations."

                                                                            Prudentes évaluations ! Alors que ce sont les évaluations de Monsieur Stéphane Courtois dans son Livre Noir du Communisme, dont tous les historiens professionnels s’accordent sur son anticommunisme bien connu. De plus, dans un ouvrage, l’absence de note infrapaginale peut faire perdre de la légitimité à une thèse. Mon prof en méthodologie qui parlait justement des notes infrapaginales disait qu’un livre sans au moins une note par pages, peu etre consideré comme « douteux ». Pareil pour ma directrice de recherche qui souligne presque à chaque cours le role essentiel des notes infrapaginales. Bien sur que cela ne fait pas tout mais quand on regarde un livre comme « Le Livre Noir du Communisme » et son manque cruel de notes, donc d’archives on ne peux que se poser des questions dans la manière de travailler et le sérieux d’historiens comme Courtois dont tous les historiens professionnels rigolent soit dit en passant.

                                                                            « - 6 millions d’Ukrainiens sont morts de faim sous l’effet d’une politique délibérée dans les années 1932-33. »

                                                                            Monsieur Lindblad nous recopie une nouvelle fois sans réfléchir la fable du régime qui affame exprès sa population pour mieux gouverner !

                                                                            S’il est clairement établi qu’il y a eu une famine en URSS en 1932-1933 qui a tué 6 millions de personnes dont une majorité d’ukrainiens, il y a un débat entre historiens sur les causes de cette famine que Monsieur Lindblad occulte totalement en recopiant derechef la thèse de Courtois ! En effet, selon certains chercheurs (ex : Tauger ou Wheatcroft) la famine est avant tout due à une très mauvaise récolte en 1932 et à l’abandon partiel des populations par le régime. Ils pensent donc que cette famine était probablement évitable mais pas organisée. Pour appuyer leur thèse, ils soulignent que les exportations soviétiques en 1932 et 1933 étaient inférieures à 2 millions de tonnes, soit moins que la moyenne des années précédentes et suivantes.

                                                                            Bref, tout ça pour dire que la famine en Ukraine a malheureusement bien existé mais qu’il existe un débat entre les historiens concernant les causes de celle-ci. Monsieur Lindblad ne se soucie pas des débats et préfère se rallier illico presto à la thèse de Monsieur Courtois ! Cela en dit long sur sa conception de la recherche historique, et sur la manière dont il veut « réviser » les manuels d’histoire scolaires !


                                                                            • RedStar (---.---.123.203) 25 janvier 2006 12:48

                                                                              "4) Conclusions

                                                                              45. L’idéologie communiste, partout et à toutes les époques où elle a été mise en œuvre, que ce soit en Europe ou ailleurs, a toujours débouché sur une terreur massive, des crimes et des violations des droits de l’homme à grande échelle. Quiconque analyse les conséquences de l’application de cette idéologie ne peut que constater des analogies avec les effets de la mise en pratique d’une autre idéologie du 20ème siècle, le nazisme. En dépit de leur hostilité mutuelle, ces deux régimes ont en commun un certain nombre de caractéristiques."

                                                                              Air connu : rien sur les agressions militaires directe des puissances occidentales contre la Russie Soviétique dés 1917, sur la guerre civile qui suivit, ni sur les attaques répétées de l’impérialisme contre toutes les révolutions. Et pour finir, l’équation fausse « communiste = nazi ».

                                                                              Oui fausse car il est par exemple de bon ton de comparer Staline et Hitler. Pourtant, le Livre Noir lui-même trouvera une douzaine de millions de victimes à Staline (en comptant la famine en Ukraine), ce qui est déjà monstrueux. Hitler en liquidera nettement plus. Le décompte de Courtois donne : 15 millions de civils tués dans les pays occupés (mais pas en Allemagne ?), plus 5.1 de victimes juives, plus 1.1 millions de morts en déportation (non-juifs), 3.3 millions de prisonniers soviétiques, plusieurs centaines de milliers de Tziganes soit 24.3 millions de victimes. Ce compte est totalement biaisé à la baisse car il ne prend pas en compte les victimes militaires de la Seconde Guerre Mondiale. Le lecteur normalement constitué doit halluciner en constatant que Hitler et le nazisme, selon Courtois, ne sont pas responsables des morts militaires. Il faudrait donc conclure que la guerre mondiale n’est qu’un « accident » du régime nazi. En bref : Hitler n’a pas déclenché la Seconde Guerre Mondiale ! Grotesque. Hitler n’a pas seulement déclenché la guerre en 1939, mais celle-ci faisait entièrement partie de l’idéologie nazie définie dans Mein Kampf.

                                                                              Le nazisme, ce n’est pas seulement l’Holocauste juif et tzigane, mais c’est aussi, et par définition, la guerre de domination raciale. Le sort des prisonniers soviétiques dans les camps nazis n’a strictement rien d’accidentel, et évoquer la non-ratification par Staline des conventions de Genève sur le sort des prisonniers de guerre n’enlève rien à la barbarie nazie : les slaves sont renvoyés sans appel au rang de sous-hommes, et appelés à devenir les servants des colons allemands, ou tout simplement à déserter le futur Lebensraum. Hitler est intégralement responsable non seulement du déclenchement de la guerre, non seulement de la mort des soldats adverses (dont les 8 à 9 millions de militaires soviétiques perdus entre 1941 et 1945, absents du compte de Courtois), mais aussi des soldats allemands et alliés de l’Axe envoyés périr pour cette cause. Hitler est aussi responsable des victimes des bombardements alliés sur l’Allemagne, car les bombardements font partie d’une guerre. On peut objecter que les bombardements alliés sur l’Allemagne (peut-être 600.000 victimes, dont celles de Hambourg et les 55.000 à 135.000 morts de Dresde) n’étaient pas souvent justifiés, l’industrie allemande ayant réagi en s’enterrant, et la plupart des victimes étant des civils, voir des prisonniers et déportés de toute l’Europe occupée. Il peut donc y avoir une responsabilité des alliés sur ces méfaits, mais une responsabilité conjointe avec Hitler. En effet, les bavures et crimes de guerre font partie de la guerre ; si je suis à la tête de l’Allemagne en 1939, et que je commence une guerre mondiale, je sais que mon pays sera bombardé - en dépit des promesses d’Hitler à « son » peuple - et qu’il y aura des bombardements abusifs.

                                                                              Et surtout, n’oublions pas les projets nazis quant au populations de l’Europe slave, qui ne tiennent pas du fantasme des antifascistes mais de projets établis comme le Generalplan Ost, qui prévoit carrément la mort par la faim de trente millions de russes du fait des réquisitions prévues par l’armée allemande. Les peuples du Lebensraum auraient pour partie été asservis pour les colons allemands, et pour le reste évacués vers l’Est. Le nazisme envisageait la déportation des polonais vers la région de Moscou, et celle des russes à l’est de l’Oural ! On imagine le sort des populations qui auraient rebuté à ce mouvement de masse. Certains vont certainement objecté que ce « délire » n’aurait pas été appliqué en cas de victoire nazie. C’est ce que les commentateurs bienveillants vis-à-vis du Führer disaient du programme racial d’Hitler lors de sa prise du pouvoir en 1933. La déportation - élimination de dizaines de millions de slaves aurait certes paru techniquement incroyable à réaliser ; mais régnant sur le monde, le nazisme aurait eu tout son temps devant lui... Parler de 50 millions de morts des fascismes n’est pas assez significatif : le fascisme - nazisme, ce n’est pas seulement la Shoah, c’est la guerre raciste et colonialiste ; ce n’est pas seulement la guerre, mais le « remodelage » sanglant des pays conquis. Le nazisme - fascisme, c’est cinquante millions de morts plus des centaines de millions qui heureusement n’eurent pas lieu... ...pour l’essentiel, grâce au peuple de l’Union Soviétique (85% des effectifs de l’armée allemande ont été écrasés sur le front soviétique), et aussi à ses dirigeants, parce que sans chef on ne gagne pas. Ce chef fut Staline. De plus, le bilan de la période stalinienne (1924-1953) ne se limite pas aux crimes biens rééls de Staline. On peut signaler comme points positifs de cette période :

                                                                              - la victoire sur le nazisme
                                                                              - la transformation d’un pays arriéré féodal en superpuissance trés avancée technologiquement.
                                                                              - l’espérance de vie qui est passée durant cette période de 33 ans en 1924 (soit 20 ans de moins qu’en France à la meme époque) à 63 ans en 1953 (soit presque autant qu’en France à la meme époque) ce qui est un progrès considérable malgré la traversée de deux guerres dont l’une a été la plus violente de l’histoire et de deux famines.
                                                                              - l’alphabétisation qui a transformé un peuple inculte en peuple cultivé lisant le plus de livres au monde
                                                                              - des avancées considérables dans le statut de la femme
                                                                              - l’aide à la destruction des horribles empires coloniaux français et anglais, véritables prisons des peuples qui au cours des années 30 ont fait au moins 3 fois plus de morts que le « stalinisme ».

                                                                              D’ailleurs ces Empires coloniaux pourraient être davantage comparés au nazisme que le communisme soviétique : que de ressemblances dans les pratiques de crémation, l’arbitraire de mutilation ou d’exécution de victimes coupables de leurs couleurs, de leurs cultures, de leurs civilisations. Le nazisme n’a fait qu’appliquer en Europe des procédés coloniaux dont ne relevaient jusque là que les africains, arabes et autres peuples colonisés.

                                                                              Voir sur Staline :

                                                                              - Staline, ange ou démon ? http://www.confidentiel.net/IMG/_article_PDF/article_308.pdf


                                                                              • RedStar (---.---.123.203) 25 janvier 2006 12:51

                                                                                Pour celui qui dit que c’est surtout le KKE et le PCF qui se sont impliqués dans cette campagne, c’est totalement faux concernant les sociaux-démocrates anticommunistes du P« c »F.

                                                                                Des partis communistes européens ont tenu une rencontre réussie à Bruxelles contre le projet de résolution anticommuniste de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe

                                                                                Samedi, 21 janvier 2006, une rencontre de Partis communistes et ouvriers a eu lieu à Bruxelles pour dénoncer et s’opposer au projet de résolution anticommuniste, intitulé « Nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires », qui va être soumis au vote de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) dans sa session plénière à Strasbourg, le 25 janvier. Des délégations de 15 partis communistes, dont 13 européens, ont participé à cette rencontre. Vingt-cinq autres partis communistes ont envoyé des messages de solidarité.

                                                                                Dans la session d’introduction, Annie Lacroix-Riz, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université de Paris VII, a mis les attaques anticommunistes actuelles dans une perspective historique, tandis que Maître Jan Fermon, membre du Bureau de l’Association internationale des Juristes démocrates, a expliqué les implications judiciaires de ces attaques. Cyrille Sironval, 84 ans et ancien commandant des partisans armés dans Bruxelles occupée durant la Seconde Guerre mondiale, a apporté un témoignage fort et émouvant.

                                                                                La partie majeure de la rencontré consistait des déclarations et rapports des 15 partis communistes présents. Tous, à partir de leur propre point de vue et de leur propre expérience, ont condamné fermement le projet de résolution comme une attaque violente contre l’histoire, le présent et l’avenir du communisme. Les participants ont souligné que la résolution minimalisait les crimes du nazisme et conduisait tout droit à une attaque majeure contre les droits démocratiques et à de nouvelles mesures réactionnaires. Ils ont aussi souligné que la résolution justifie des attaques impérialistes contre les pays socialistes et pourrait conduire à l’interdiction des partis communistes. Ils ont également mis en garde contre le danger que de telles mesures anticommunistes engendraient pour les syndicalistes, les étudiants, les jeunes activistes et les démocrates.

                                                                                Les participants ont fait appel à tous les parlementaires démocratiques et partisans de la paix dans les différents pays membre du Conseil de l’Europe, de clairement rejeter le projet de résolution anticommuniste. Ils ont assuré qu’ils organiseront le mouvement de protestation le plus large possible contre chaque attaque anticommuniste actuelle et future. En particulier, ils ont exprimé leur solidarité avec l’Union communiste de la Jeunesse (KSM), que le Ministère de l’Intérieur de la République tchèque menace d’interdiction, et ils ont affirmé leur ferme protestation contre une telle menace ou mesure.

                                                                                Plusieurs délégations présentes ont appelé à une manifestation de protestation le mardi 24 janvier à Strasbourg, à 11h, marchant de la Place de la République - en face de l’Opéra - jusqu’au Palais de l’Europe où l’APCE discutera et votera le projet de résolution. Une conférence de presse se tiendra là à 12h. Des forces démocratiques et des personnalités aussi bien que des partis communistes venant de Grèce, de Belgique, de Luxembourg, d’Allemagne et de France participeront à cette action de protestation. Ils y joindront une délégation qui va transmettre des déclarations, résolutions et motions avec des milliers de signatures à Mr. René Vander Linden, Président de l’APCE.

                                                                                Les partis suivants ont participé à la Rencontre de Bruxelles :

                                                                                Parti du Travail de Belgique

                                                                                Parti communiste de Cuba

                                                                                Parti communiste de Bohème et de Moravie (KSCM, République tchèque)

                                                                                Parti communiste de Danemark

                                                                                Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) ( Abscence du PCF)

                                                                                Union des Révolutionnaires-communistes de France (URCF) Parti communiste allemand (DKP)

                                                                                Parti communiste de Grèce (KKE)

                                                                                Réseau des Communistes (Italie) Parti socialiste de Lettonie Parti communiste du Luxembourg (KPL)

                                                                                Parti communiste des Philippines Nouveau Parti communiste des Pays-Bas (NCPN)

                                                                                Parti communiste des Peuples d’Espagne (PCPE)

                                                                                Parti communiste de Grande-Bretagne (marxiste-léniniste) (Royaume Uni)

                                                                                A noter que samedi dernier également à Athènes, une manifestation contre le rapport Lindblad a rassemblé environ 100 000 personnes.


                                                                                • RedStar (---.---.123.203) 25 janvier 2006 12:56

                                                                                  Pour le grand historien qui nous explique que l’URSS a été alliée pendant deux ans à l’Allemagne nazie, n’ayons pas la mémoire courte et rappellons surtout que les capitalistes français, anglais et américains ont financé dés 1933 le régime nazi car ils voulaient l’utiliser pour détruire le communisme soviétique, que les empires coloniaux France et Angleterre ont refusé toute alliance antifasciste avec l’URSS pour combattre le nazisme alors que celle-ci par l’intermédiaire du camarade Staline a fait des demandes répétées dans ce sens entre 1935 et 1939. Rappellons-nous enfin des accords de Munich qui étaient une alliance tant idéologique que stratégique entre les bourgeoisies françaises, anglaises et allemandes conclue dans le but de lutter contre l’ennemi commun : le bolchevisme. Sans tout cela, inutile de dire qu’il n’y aurait pas eu besoin de pacte stratégique germano-soviétique qui avait pour but pour l’URSS de gagner du temps avant l’entrée en guerre pour notamment renforcer la production d’armement. N’oublions pas non plus que par l’annexion de la Pologne, les soviétiques sauvèrent plus d’un million de juifs de ces zones en organisant leur évacuation prioritaire. Concernant ce pacte de non agression, même un certain Henry Kissinger a été obligé d’avouer : « Il s’agit de la manoeuvre diplomatique la plus géniale du siécle. Staline est incontestablement le plus grand homme du XXé siècle »....A noter que dans son excellent bouquin « 39-45 : une guerre inconnue » (Editions Flammarion), le gaulliste Paul Marie de la Gorce confirme suite à l’étude des archives françaises, anglaises et soviétiques de l’époque cette lecture des évènements qui ont conduit au pacte stratégique germano-soviétique. Sur cette question, voir aussi : http://marxisme.alloforum.com/sujet-3911-0-83090-0-0-1-392795-1.html


                                                                                  • Monteno (---.---.179.94) 25 janvier 2006 14:41

                                                                                    Je retiens de votre commentaire que vous ne réfutez pas les faits que je cite, vous vous limitez à en citer d’autres qui sont voisins mais indépendants. J’en conclus donc que vous êtes d’accord avec les faits que j’ai cités à propos de l’alliance URSS Allemagne nazie pendant un tiers de la durée de la guerre 39-45, à propos du cas de Charles Tillon et de ce qu’il a affirmé concernant le journal l’Humanité qui aurait été réécrit après la guerre pour masquer (sans doute) certains articles ou certaines prises de positions pendant cette alliance du pacte URSS Allemagne. Enfin concernant la Pologne, deux semaines après l’invasion par Hitler, (Septembre 39) l’URSS envahissait à son tour la Pologne pour en annexer un tier.


                                                                                  • ewropano (---.---.34.109) 25 janvier 2006 22:53

                                                                                    Les libéraux nous l’ont assez répété : « En dehors du communisme et nous, il n’y a rien », tout refus du capitalisme étant assimilé au stalinisme pur et dur.

                                                                                    Soit.

                                                                                    Et si on recomptait les victimes du capitalisme en utilisant ce critère ? Les millions de morts de Hitler, on les range dans quel camp ?

                                                                                    Cela pour illustrer le genre d’absurdités auxquelles on aboutit avec des raisonnements simplistes.


                                                                                    • Monteno (---.---.179.94) 26 janvier 2006 19:23

                                                                                      Il ne me semble pas que ce soit les libéraux qui aient déclaré :« Entre les communistes et nous il n’y a rien ». Je crois que c’est André Malraux, qui était « Gaulliste » , mais pas du tout libéral...

                                                                                      Je ne comprends pas l’allusion ici aux libéraux, alors que la discussion porte sur l’opportunité de condamner les crimes dont a été responsable le communisme, et sur l’interrogation de savoir, pourquoi on a, à juste titre si bien condamné le nazisme et ses crimes, et pourquoi on n’a jamais condamné de la même façon et pour les mêmes raisons le communisme.

                                                                                      Serait-ce tout simplement, parce que ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire ?


                                                                                    • ewropano (---.---.34.61) 28 janvier 2006 22:52

                                                                                      Malraux n’a pas été le seul à le dire - et lui, il savait ce dont il parlait.

                                                                                      Mais c’est l’un des argument que la droite emploie fréquemment, et qui se résume ainsi : justice sociale = communisme = goulag.

                                                                                      c


                                                                                    • ewropano (---.---.34.61) 28 janvier 2006 22:56

                                                                                      Ce qu’il faut faire, ce n’est pas le procès du communisme, ce qui ne veut rien dire, mais le procès de tel ou tel état, et de tel ou tel responsable qui a commis des crimes.

                                                                                      Pourquoi pas le procès du viol ou du trafic de drogue ? Un procès s’applique à des personnes physiques ou morales ayant commis des actes, pas à des phénomènes ou des doctrines.

                                                                                      C’est pourquoi, si l’on va par là, il faut faire le procès du capitalisme et lui imputer tous les crimes des dictatures approuvant ce système.


                                                                                    • koz koz 28 janvier 2006 18:53

                                                                                      L’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a donc condamné les crimes du communisme en termes forts. Curieusement, ça ne semble pas intéresser grand monde : ni Libé, ni Le Fig, ni Le Monde n’y ont (à ma connaissance) consacré une ligne ! Agoravox ne s’en est pas non plus fait l’écho. Ce n’est pourtant pas faute de lui avoir soumis un article à ce sujet.

                                                                                      La défénse de Théodorakis, qui est celle reprise par le PCF, est assez formidable : nous avons combattu le nazisme (après s’y être allié, toutefois), c’est faire injure aux communsites que de leur faire ce procès ...

                                                                                      Le fait d’avoir combattu un régime sanguinaire autorise-t-il à être sanguinaire soi-même ?

                                                                                      Par ailleurs, je suis convaincu que, même si la grande majorité des militants communistes sont sincères, une doctrine qui prône la lutte des classes et le recour sà la dictature (du prolétariat) ne pouvait que conduire à ces massacres. Il ne suffit pas de penser des systèmes en salon, il faut les confronter à la nature de l’homme.


                                                                                      • KoZtoujours... tu m’intéresses (---.---.63.124) 28 janvier 2006 18:56

                                                                                        De Poutine à la condamnation des crimes du communisme par l’ Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe… Daniel Craig vs Vladimir Poutine. C’est l’affiche du prochain James Bond. Daniel Craig y interprètera le rô...


                                                                                        • Gio (---.---.91.178) 28 janvier 2006 20:00

                                                                                          Partout où le parti communiste a été au pouvoir il y a eu rapidement régression et puis ensuite effondrement du système. Bizarre tout de même. Les quelques cas subsistants ne sont pas jolis à voir. Le « paradis » communiste n’en reste pas moins ancré dans la tête de quelques ex-privilégiés et de quelques têtus et même encore de quelques « brillants » intellectuels ! Il y a bien aussi encore et tristement des nostalgiques d’Hitler, c’est donc peu de dire que l’aveuglement humain va loin.


                                                                                          • El niño (---.---.91.16) 7 février 2006 17:07

                                                                                            Non mais je n’y crois pas... je ne suis pas communiste, je suis libertaire, et donc en tant que libertaire, je condamne les crimes Russes et "la dictature du prolétariat ». Mais arrêtons tout de même. Qu’il y ait eu des crimes, oui, mais là n’est pas le but de ce procès (c’est son nom finalement). Le but de ce procès est de discréditer toutes les idées progressistes qui luttent contre ce système pourave. Alors dans ce cas, allons-y...

                                                                                            Et les royalistes ? On les accepte, alors que la monarchie du Tsar a fait des massacres, sans parler des notres, de Guillaume... Et alors ? L’UE passe en procès la Reine d’Angleterre ? Et la république, qui a si sévèrement réprimé à bout de bras ? Thiers n’a pas fait massacrer 30 000 personnes lors de la commune de Paris ?

                                                                                            La République n’engendre qu’incompréhension et misère humaine. Le communisme ne peut fonctionner, mais la république ? Je suis révolutionnaire (bouh je balance un vilain mot !) mais non communiste... Je ne cautionne pas leurs idées et leur programme, ce n’est pas pour cela que je crache sur les cocos.

                                                                                            Je désire que l’on fasse ce même procès aux USA (et donc au libéralisme), à la GB (donc la monarchie), à la France (répression et colonialisme, hein... Je voudrais que l’on donne aussi des chiffres), le régime nazi était un régime capitaliste, donc on fait un procès à la planète, qui est capitaliste aujourd’hui...

                                                                                            Et puis merde, c’est facile de faire ça, alors que notre cher président fait copain-copain avec les Chinois, les champions du monde des droits de l’homme... Y’as pas un problème dans l’histoire là ? Ah mais non, eux c’est pas pareil, c’est des cocos qui sont sympas, ils nous achètent des navions, avec plein de sousous.

                                                                                            Vraiment n’importe quoi !


                                                                                            • Mlle Ange Guei Rachelle (---.---.98.124) 22 février 2006 09:56

                                                                                              Cher Ami,

                                                                                              Permettez-moi de vous informer mon désir d’entrer au rapport d’affaires avec vous. . Mon nom est GUEI ANGE RACHELLE fille de feu le GÉNÉRAL ROBERT GUEI.President sous la transition de la Côte d’Ivoire 1999_2000. Il a été assassiné par les terroristes à sa résidance le 19 septembre 2002. Quand il était au pouvoir il a utilisé mon nom pour déposer la somme de 7 millions de $ dans une banque ici a Abidjan et il m’a dit de ne pas le révéler. Après sa mort le gouvernement actuel a mis la main sur la plupart de nos biens. Notre maison a été plusieurs fois visitée et actuellement nous vivons cachés mes frères et moi.

                                                                                              Comme le général mon père et sa femme ne sont plus, pour plus de securité mon frère et moi avons dicidés de transférer cet argent du pays aussitôt que possible à cause de l’incertitude du climat politique . Et je ne veux pas que le gouvernement bloque cet argent, c’est pourquoi je veux transférer l’argent du pays dans un autre pays pour un investissement. pour plus de securité je ne veux pas que vous divulguiez ces informations à n’importe qui. je veux que vous les gardiez comme confidentielles. Maintenant j’aurais vraiment besoins de votre aide des façons suivantes. Me fournir un compte où cet argent sera verser.

                                                                                              je veux apres le transfert vous vous rejoindre dans votre pays afin de faire des investissements.

                                                                                              Mon frère et moi avons deciés de vous donner 15% de la somme totale ($7 000.000). et 5%pour les depenses que cela va ocasionner. je crois que cette transaction sera achevée dans une période de cinq (5) jours ouvrables. si vous vous sentez capable de m’aider Vous m’envoyer un mail. Dans l’attente d’une suite favorable veuillez agreer mes

                                                                                              sincères salutations.

                                                                                              GUEI Ange Rachelle


                                                                                              • Kris (---.---.221.66) 5 avril 2006 21:45

                                                                                                C’est quoi le but du jeu ?
                                                                                                - un monument ?
                                                                                                - des réparations matérielles ou/ psychologiques ?
                                                                                                - une déclaration unanime, solennelle et universelle suivie d’une place européenne ou mondiale au nom des victimes ? Il y a des victimes bien vivantes en plus grand nombre encore (ce qui n’enlève rien aux erreurs du communisme) des atrocités du libéralisme et on nous promet plus fort encore dans les mois et les années à venir. Alors ? : on ouvre déjà une souscription pour assurer dans le futur les réparations qui vont s’imposer ou on l’inscrit à l’ordre du jour du conseil de l’Europe pour 2025 ?


                                                                                                • Kris (---.---.221.66) 5 avril 2006 22:13

                                                                                                  Allons bon, mon premier message n’a pas étét enregistré ou retenu je n’en sais rien ! Je reviens juste pour poster quelque chose lu ailleurs et cela m’a dnné envie de le poster ici, ce n’est pas à moi mais je me l’approprie dans le contxte de cette résolution : Ce mot dit : «  »l’espérance est un risque à courrir« (Bernanos)De toute façon, nous sommes vivants, et paraît-il, intelligents. Laissez-vous guider par votre coeur, et comme la peur est ce qui bloque le plus la liberté, souvenez-vous que la peur n’est qu’un mélange des temps : le passé projeté dans le futur ; c’est débile puisque c’est nous qui préparons demain, personne d’autres que nous peut savoir ce qui adviendra. » Voilà : le passé projeté dans le futur est souvent notre raison d’espérer que « plus jamais ça ». Naivement. Surtout si les forces motrices sont bien implantée. Mon précédent message souhaitait savoir la motivation réeele de cette procédure du CE. Comme pour le colonialisme on y trouve tout, jusqu’à la modification de slivres scolaires... NOUS SOMMES VIVANTS, et aujourd’hui, il y a des millions de vivants qui vont comprendre plus vite qu’ils ne croient qu’ils sont immolés sur l’autel d’autre chose que le communisme. La liberté se décrète encore sans être partagée équitablement. Rendez vous en 2025. C’est pour l’instant notre échéance, au niveau européen, pour savoir si nous avons été raisonnables sur le plan de la liberté de gérer nos problèmes et notre planète.


                                                                                                  • Thucydide (---.---.10.34) 12 juillet 2006 18:21

                                                                                                    Selon moi, ce rapport est une excellente idée, mais il faudrait aussi insister sur la nature INTRINSEQUEMENT criminelle du communisme.

                                                                                                    Voici le post que j’ai laissé à un certain Hamilcar sur un forum internet où j’évoquais cette nature criminelle du socialisme communiste.

                                                                                                    "« On oublie de dire que beaucoup des participants à cet ouvrage se sont dissociés de Stéphane Courtois et de leurs écrits. Nicolas Werth par exemple, pour ne citer que lui. »

                                                                                                    Hamilcar Barca se garde bien de préciser que si N. Werth et J.-L. Margolin se sont désolidarisés du livre, c’est parce que des autorités administratives ont exercé des pressions sur eux car elles avaient des moyens de nuire à leur carrière. Le terrorisme intellectuel pro-communiste stalinien est une réalité en France. Une réalité effroyable.

                                                                                                    Hamilcar conteste que « le Communisme est « génétiquement » criminel, dangereux et mauvais pour l’homme. »

                                                                                                    Ah !! la bonne blague !! n’importe quel historien compétent serait écroulé de rire à lire ces âneries !! Le communisme, bon par nature ?! Alors expliquez-moi comment TOUS les régimes communistes ont été criminels, comment ils ont été accompagnés de tortures, d’exécutions sommaires, de répression de masse, de crimes de masse, de génocides parfois, de camps de concentration, parfois des chambres à gaz, de famines effroyables orchestrées par le pouvoir ? Ce serait un... hasard ?! De la part de quelqu’un qui se dit historien, attribuer au hasard un rôle dans l’explication de ces événements est totalement indigne ! Qu’est-ce que ce système communiste qui accomplit systématiquement le contraire de ce qu’il a annoncé ? Qu’est ce que ce système doté de cette caractéristique de toujours accomplir le contraire de ce qu’il prétend être ? Bizarre... Dans tous les régimes communistes on trouve un appareil répressif abominable et effroyablement meurtrier mais il y en a qui, comme Hamilcar, osent encore dire : « Non, non, ce sont des exceptions ». Des exceptions ?! Les régimes communistes ont tous été criminels mais il s’agit... d’exceptions ! C’est au contraire la preuve que ces régimes correspondent aux vœux de leurs créateurs ! Le communisme a été le totalitarisme le plus étendu dans le temps (depuis 1917, il sévit encore de nos jours) et dans l’espace : Europe, Asie (Chine, Corée du Nord, Cambodge, Vietnam), Afrique, Amérique (Cuba)... Ho Chi Minh, Khrouchtchev, Lénine, Mengistu, Staline, Brejnev, Castro, Che Guevara, Kim Jong Il, Mao, Pol Pot, Kim Il Sung, Trotski, et j’en passe, sont tous de vulgaires vermines criminelles ayant du sang sur les mains ! Partout, sur tous les points du globe et à n’importe quelle époque du XXe siècle, le communisme déroule invariablement le même scénario : prise du pouvoir par la force, suppression des libertés, nationalisations brutales, exécution des opposants, camps de concentration, persécution des opposants, échec du socialisme amenant à trouver des boucs émissaires, crimes de masse, génocides parfois...

                                                                                                    « Le dessein du Livre noir vise à créer une collusion dangereuse entre le Nazisme et le Communisme. »

                                                                                                    Il ne fait qu’établir une vérité historique incontestable, indiscutable ! Le nazisme et le communisme se ressemblent en tous points : suppression de toutes les libertés individuelles, révolution, volonté de créer « l’homme nouveau » (pfff !), camps de concentration, chambres à gaz, génocides, crimes de masse, impérialisme, guerres, tortures, utopies (de la classe ou de la race, c’est secondaire). Bref, communisme = nazisme. N’en déplaise aux nostalgiques de Staline ou Mengistu !

                                                                                                    « Le Manifeste du Parti Communiste prône - il me semble - la lutte contre la soumission, l’exploitation, l’universalisme, la solidarité... Est ce la même chose entre le Nazisme et le Communisme ? » et le communisme « même s’il fut dévoyé par certains ».

                                                                                                    Visiblement, Hamilcar ne connaît non seulement rien au communisme mais encore rien au nazisme !! Affligeant de la part de quelqu’un qui se dit historien... Dois-je rappeler à ce monsieur qui semble bien ignorant que le socialisme préconise le génocide ? Engels préconisait ainsi l’extermination des Hongrois, des Slaves, des Basques, des Bretons et des Ecossais. Marx se demande comment éliminer « ces peuplades moribondes, les Bohémiens, les Carinthiens, les Dalmates, etc.... » (« Révolution et Contre-révolution », 1852). Engels, en 1894, écrit à Borgius : « Pour nous, les conditions économiques déterminent tous les phénomènes historiques, mais la race elle-même est une donnée économique ». Engles encore : « aucune nation slave n’a d’avenir, car il manque à tous les autres Slaves les bases historiques, géographiques, politiques et industrielles qui sont nécessaires à l’indépendance et à la capacité d’exister. Des nations qui n’ont jamais eu leur propre histoire, qui ont à peine atteint le degré le plus bas de la civilisation... ne sont pas capables de vie et ne peuvent jamais atteindre la moindre indépendance » (15-16 février 1849). Marx, dans La Question juive (1843) : « Quel est le fond profane du judaïsme ? Le besoin pratique, la cupidité. Quel est le culte profane du juif ? Le trafic. Quel est son dieu ? L’argent ». QUELS RACISTES CES MARXISTES !

                                                                                                    A l’inverse, le parti nazi est le parti national-socialiste des travailleurs allemands : Hitler était bien socialiste. Le nazisme se pensait comme une révolution (comme le communisme) et était antibourgeois et anticapitaliste, comme chacun le sait (ou devrait le savoir... n’est-ce pas Hamilcar ?) En comparant les 10 mesures d’urgence préconisées par Marx dans Le Manifeste communiste et le programme économique du NSDAP, von Mises déclare : « Huit sur dix de ces points ont été exécutés par les nazis avec un radicalisme qui eût enchanté Marx ». Hitler annonçait en effet en 1920 « l’abolition des revenus acquis sans travail et sans peine » : on croirait Mitterrand dénonçant « ceux qui s’enrichissent en dormant »...

                                                                                                    Dois-je rappeler le concept de « dictature du prolétariat » inventé par Marx qui doit être une phase pour détruire le capitalisme et les capitalistes et les bourgeois ? Hummm ! le communisme est-ils encore « la lutte contre la soumission, l’exploitation, l’universalisme, la solidarité... » selon les mots d’Hamilcar ? Ce dernier, par son attitude, montre que le tabou sur la parenté entre nazisme et communisme est encore très fort et qu’il faut encore du courage pour arriver à le lever (au risque de se faire taxer de facho ou de libéral !)

                                                                                                    Le nazisme et le communisme ont un ennemi commun : l’individu. Car l’individu, c’est la singularité, la différence... choses insupportables pour les totalitaires et criminels nazis et communistes ! Ils détestent les individus et en ont broyés des millions, comme l’histoire le prouve !

                                                                                                    Hamilcar confond les intentions et les actes !! Que c’est beau le communisme... dans les mots (et encore ! on vient d’avoir la preuve que pas toujours !) !! les intentions ! les idéaux ! c’est trop facile ! vous refusez de voir le réel (les montagnes de cadavres) et restez dans l’utopie, l’irréel (la société idéale) : ne savez-vous pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions ? Je vous renvoie à un autre de mes articles intitulé « Histoire d’un mythe » pour vous montrer le danger de mort que représentent les belles promesses ! La blague de la soi-disant « trahison » du communisme ne marche pas, elle est un argument bidon, qui ne vaut plus rien !! Le communisme est un totalitarisme médiatisé par l’utopie : il annonce le contraire de ce qu’il va effectivement produire !

                                                                                                    Nous vivons dans un pays où certains sujets sont tabous, comme par exemple la dimension criminogène du communisme : or, celle-ci est un fait avéré par l’histoire et la pratique impartiale et consciencieuse de l’histoire (désolé Hamilcar...)

                                                                                                    Au demeurant, si vraiment le communisme au XXe siècle était une « perversion » du « vrai » communisme, pourquoi s’énerver quand on évoque les crimes commis par ces régimes ? Si on veut prendre leur défense à tous ces criminels, c’est bien qu’ils sont communistes...

                                                                                                    Je vous relate la discussion entre Schumpeter et Weber à propos de l’arrivée des communistes au pouvoir : Schumpeter se dit satisfait de la révolution socialiste de Russie car le socialisme est en marche désormais. Weber lui répond alors que le communisme constitue un crime, que des millions de morts vont avoir lieu si la Russie suit cette voie. Et Schumpeter rétorque : « cela se passera tout à fait ainsi », il déclare que ce sera « un laboratoire où s’entasseront des montagnes de cadavres ». CQFD. No comment. Les deux hommes savaient, eux, contrairement à Hamilcar, la nature intrinsèquement criminelle du communisme.

                                                                                                    Dernière chose : Jacques Rossi, qui a été enfermé 18 ans au goulag, disait ceci à propos des camps de concentration communistes : « Le goulag servait de laboratoire au régime soviétique ; dans le but de créer une société idéale : garde-à-vous et pensée unique ». Hummm ! c’est beau le communisme !

                                                                                                    « Communisme et l’Etat Soviétique sont fustigés avec la plus véhémente des passions, sans toutefois rappeler qu’il connaissent des ennemis »

                                                                                                    Ah !! les « ennemis » du communisme !! le sempiternel refrain pour tenter de réhabiliter le plus effroyable totalitarisme de toute l’histoire ! Quels ennemis ? Le nazisme ? c’est oublier que Hitler et Staline étaient très liés (cf. le pacte germano-soviétique de 1939) et que c’est Hitler qui a attaqué Staline et non l’inverse ! Une dictature attaquant une autre dictature ne suffit pas à faire d’elle une démocratie : ça reste une dictature et vice-versa ! Le mythe de l’antifascisme est bien ancré chez certains...

                                                                                                    « Un Etat prendra les mesures nécessaires pour se défendre, et notamment pour sauver son projet. »

                                                                                                    Hamilcar est décidément un gros nul en histoire car s’il avait la chronologie en tête, il s’apercevrait que la Terreur a été instaurée alors que la situation intérieure et extérieure de la France s’améliorait : justifier la Terreur par les circonstances : il y en a qui y croient... affligeant ! On voit bien que Hamilcar tente de justifier les crimes innombrables commis par les rouges au pouvoir (présence de pseudos-ennemis, sauver un « projet »...).

                                                                                                    En un mot : le communisme est criminel et est le plus effroyable totalitarisme que l’humanité ait jamais connu !

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