Oui enfin, il ne suffit pas de dire que son projet est réaliste pour qu’il le soit réellement. Bizarrement, dès qu’il s’agit de rentrer concrètement dans el sujet il n’y a plus personne... Ca en dit long.
Oui Mélenchon est vaillant, et il a raison sur certains points. Mais son programme économique est trop approximatif voire, sur certains aspects, irréaliste.
Relancer l’économie en augmentant le pouvoir d’achat est une idée aussi bonne que délicate à appliquer. Cette méthode revient à augmenter tous les salaires des classes inférieures et moyennes. Avec un Smic à 1700 euros, ils vont grimper en flèche. Cela ne fera qu’accroître l’écart entre le travailleur et l’inactif ce qui revient à déplacer l’inégalité d’un point A à un point B... Sans résoudre le problème de fond.
Parallèlement il faut s’interroger sur les effets d’une telle mesure sur les niveaux de prix (qui vont augmenter, donc la pouvoir d’achat stagner) et sur la compétitivité française (qui va baisser). Ensuite, le rééquilibrage du partage du capital peut lui aussi être lourd de conséquence car cela se répercutera sur les investissements des entreprises (donc lutter contre le chômage au détriment de la croissance). En bref, le candidat propose de déplacer quelques curseurs économiques sans savoir que déplacer un curseur, c’est bouger tous les autres. Et les effets indirects sont difficiles à maîtriser.
Mélenchon n’a rien inventé et sa proposition n’est pas sans rappeler sur certains points le New Deal dont les bienfaits ont surtout été d’ordre « psychologique »...
Non cela signifie que 80 à 90% de la population confronte ses idéaux avec la réalité du monde dans lequel nous vivons. C’est cela, finalement, être « pragmatque ».
Bravo pour cet article, même si vous semblez vous égarer parfois. En réalité le seul coupable c’est... la nature humaine.
Il y a toujours eu des dominants et des dominés. Et les dominés qui s’insurgent ne valent pas forcément mieux que les dominants, c’est évident...
Le peuple veut le pouvoir parce qu’il est comme ceux qui l’ont : avide. Et quand parfois un homme « du peuple » prend le pouvoir, c’est généralement par la force.
La cupidité, l’ambition et la vanité sont indissociables de l’homme mais ce sont aussi ses moteurs. Car il est évident que sans ces traits de caractères l’homme vivrait toujours dans des cavernes, et ce retour en arrière croyez-moi, personne ne le voudrait.