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Absurde

Absurde

Bourlingueur en quête d’un absolu mêlant intelligence, optimisme, émancipation à l’endroit des pouvoirs et soif de vivre demain.

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Derniers commentaires



  • Absurde Absurde 3 février 2009 15:47

    Il y a dix, quinze ans de ça, la mode était à la sigmatisation homosexuelle post-mortem. Rock Hudson et James Dean en ont fait les frais... et je crois aussi Marlon Brando. Avant ça, c’était l’accusation portée sur certains artistes d’avoir déserté durant la Seconde guerre mondiale. A présent c’est le révisionnisme, le négationnisme, la collaboration. Demain ce sera autre chose. On brûle ainsi ses idoles. Ca fait jaser un moment et puis on oublie. 



  • Absurde Absurde 3 février 2009 15:43

    @l’homme pressé :

    Sur Sanson, je vous suis complètement quant à ses deux mentors, mais pour moi qui l’adorais, elle n’a jamais été aussi bonne que sous l’influence de Steven Stills. Chansons, orchestrations, groove, peps, c’était la Sanson que j’aimais. La période pleurnicharde des remords et des regrets autour de son autre mentor, le bêlant Michel Berger, m’a découragé de la suivre encore. Mais là ça nous montre bien (et c’est ce que vous pointez remarquablement) à quel point on est artiste, et combien Sanson est une artiste : sa bio influant sur son oeuvre, et c’est peut-être à ce détail-là que l’on distingue l’artiste du faiseur, ou pire, du produit culturel. 



  • Absurde Absurde 3 février 2009 15:36

    On a parlé aussi du projet de Ferré d’enregistrer "Poète vos papiers" avec les Doors... ça fait partie de la légende, ces rumeurs-là, vérifiables ou pas. C’est l’imaginaire qui parle. On ne saura jamais si Ferré a bien passé une partie de son enfance chez les jésuites pour s’en évader et se retrouver hébergé par un luthier de Bordighera... Il n’y a jamais eu de pensionnat de jésuites dans les environs de Bordighera, et on imagine mal un gosse dépenaillé se baladant sur les routes pas forcément bien famées de l’arrière-pays ligure, pour se retrouver comme par miracle dans ce qui était alors une petite station balnéaire chicos, et comme par hasard, chez un luthier qui lui aurait appris à jouer du violon. Ferré, on ne peut pas lui enlever ça, était un compositeur de talent qu’on pouvait apparenter à l’école impressionniste (Debussy, Ravel, Fauré), mais au piano ce n’était pas Rubinstein et de mémoire d’admirateur, je ne me souviens pas de l’avoir ne serait-ce qu’aperçu un archet à la main. Et comme maestro, il dirigeait fort mal, de l’aveu de certains de ses concertistes interviewés à l’occasion de sa mort... Mais que seraient les grands artistes sans la légende ? Aujourd’hui il y a l’"image". Un emballage estampillé "Vu à la télé". Aures temps, autres moeurs. 



  • Absurde Absurde 3 février 2009 14:55

    Bah, c’est ce qui se passe souvent quand on se pique, pour une raison ou pour une autre, de rencontrer des célébrités dans la vie courante. Mon cousin adorait Eddy Mitchell. A l’issue d’un concert, il avait trouvé à se faufiler jusqu’au bistrot où Mitchell descendait un verre. Il a approché Mitchell, a essayé de lui parler mais l’autre, déjà beurré, lui a lancé un regard pas encourageant du tout, et mon cousin n’a pas insisté. 

    Il y a l’artiste en représentation, ça fait partie de son métier, qui cherche à coller à l’image qu’il s’est fabriqué pour pouvoir vivre de son fonds de commerce. C’est aussi pour éviter de se faire bouffer, ou alors c’est parce qu’il fait l’artiste pour pallier à une difficulté d’être, à la base... Et il y a l’artiste en live, qui bien souvent nous déçoit parce qu’il est au fond pas très différent de chacun d’entre nous. 



  • Absurde Absurde 3 février 2009 14:47

    @ Taverne des Poètes :

    Je ne suis pas franchement variétés (non par snobisme mais par goût), mais Claude François, que j’entendais beaucoup et partout quand j’étais ado, avait un talent qu’on aurait bien tort de sous-estimer. Cas rarissime dans la chanson en général, ce type n’était le clone de personne avant lui, ne s’inspirait de personne avant lui, il a réussi à apporter de la joie, de la liesse, du bonheur à des millions de nanas de treize ans comme de soixante à partir d’un filet de voix et de textes mièvres... qui sont encore sur toutes les lèvres, dont les miennes ! 

    Après, "l’oubli" de Ferré par les media, dix ans, quinze ans (cette année) après sa mort... n’est-ce pas préférable ? Perso ça me gènerait qu’un "hommage à Ferré" à la télé nous inflige d’entendre "Poètes, vos papiers" marmonné par Vincent Delerm, "La The Nana" hurlé par Patricia Kaas(-couilles), ou "La Damnation" massacrée par Florent Panini... 

    Il y a ce qui fut et il y a ce qui est. Laissons la terre tourner à son envi. 

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