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Alan C.

Alan C.

Etudiant en Master de Sciences de gouvernement comparées à l'Institut d'études politiques de Grenoble.

Tableau de bord

  • Premier article le 24/01/2012
  • Modérateur depuis le 18/02/2012
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Alan C. Alan C. 24 mars 2012 14:28

    « les intervalles d’erreur sont de l’ordre de 3 à 4% » : en fait non, généralement c’est plutôt de l’ordre de deux points, et ça varie en fonction des scores attribués aux différents candidats. Plus le score est élevé, plus la marge est importante...

    La dernière partie de votre article est consternante, il faut le vouloir pour raconter des choses aussi farfelues avec autant d’aplomb. Vous vous intéressez aux sondages, tout en omettant de relever que l’écrasante majorité des électeurs mélenchonistes se reportent sur Hollande au second tour : si la droite gagne concrètement quelque chose dans la percée de Mélenchon, il va falloir m’expliquer quoi. Vous parlez également de la « peur » que pourrait suscité JLM et le Front de gauche... Sauf qu’on est plus en 1981, que la Guerre Froide est finie, que le Front de gauche n’est pas financé par l’URSS ni soumis aux injonctions du Kominform et qu’il n’y a donc plus aucun risque de voir les chars soviétiques déferler sur Paris en cas de victoire de la gauche. Dans les années 70 et 80, une grosse partie de l’électorat était animée d’un fort sentiment anticommuniste. Cette époque est révolue : le FdG voit ses propositions monter en puissance, au point d’être reprises par les principaux candidats, et Mélenchon bat des records de popularité.

    Sarkozy et l’UMP sont dans un jeu politicien. Ils cirent les pompes de JLM parce qu’ils s’imaginent que celui-ci affaiblit un François Hollande qui, de ce fait, serait moins fort face à Sarkozy. Mais ces calculs médiocres ne doivent pas dissimiler une réalité indiscutable : le Front de gauche, de part ses propositions et son héritage historique, est le pire ennemi de la droite. Le rejet des politiques sarkoziennes est unanime, sans nuances, et sans équivoque au Front de gauche. Personne n’est dupe de la fausse bienveillance des grands bourgeois, parce que si le Front de gauche gagne ces élections, c’est eux qui auront le plus de soucis à se faire.

    Quant au dernier paragraphe, franchement, qu’est ce que c’est que ce délire ? Qu’est ce qui vous permet de dire que des opportunistes comme Hamon et Montebourg, qui sont des carriéristes qui ne vivent que pour grapiller des ministères, veulent construire un nouveau « grand parti de gauche » avec le Front de gauche ? Rien, aucune déclaration, aucun fait, vous nagez en pleine science fiction.

    Cet article est encore un énième plaidoyer larvé en faveur du vote utile. Sarkozy n’a pas à remercier le Front de gauche parce que quoi qu’il arrive, il se fera botter le cul au second tour. Vous l’avez fort bien relevé : le rejet du président sortant est très fort, et une majorité de français sont prêts à élire une chaise pour le mettre à la porte.

    Et ne spéculons pas sur l’ordre d’arrivée : en 1974, VGE était largement distancié au premier tour, il a finalement été élu. En 1981, Mitterrand est arrivé deuxième, puis a été élu. En 1995, Jospin est arrivé premier, puis a été battu. Ces histoires comme quoi l’élection se joue au premier tour sont une pure fumisterie, il n’en a jamais été ainsi, et c’est pas prêt de changer. Si Hollande n’était pas aussi nul et si le programme du PS n’était pas aussi droitier, Mélenchon n’aurait même pas trouvé le moyen de se présenter à cette élection.

    Le multipartisme, c’est la clef de la démocratie. Si vous voulez que le scénario soit perpétuellement écrit à l’avance sur fond de duel UMP-PS, militez pour qu’on impose le bipartisme. Dans le cas contraire, assumez la confrontation et le débat d’idée et cessez, depuis votre canniveau, d’inventer des histoires qui n’ont ni queue ni tête.



  • Alan C. Alan C. 23 mars 2012 23:29

    @ jaja : les 120.000 personnes qui se sont massées à la Bastille la semaine dernière s’en beurrent la raies de vos conseillers généraux communistes qui votent avec le PS dans deux ou trois départements.

    Et arrêtez de dire que les élus FdG votent les budgets du PS dans les régions : le budget d’un conseil régional fait l’objet de plusieurs votes, sur un grand nombre de thèmes. Il n’y a jamais de vote global. Et allez voir dans toutes les régions, pas seulement dans celles qui vous arrangent de votre point de vue partisan : dans le Nord-pas-de-calais et le Limousin, aucun élu FdG ne participe à l’exécutif. En IDF les élus PG et Alternatifs ont formé leur propre groupe justement pour se démarquer des élus PCF qui voulaient cogérer la pénurie régionale avec le PS.

    Si le NPA était dans le Front de gauche, il pourrait peser en faveur d’une « gauchisation » de sa ligne sur la question des rapports avec le PS. Mais vous avez toujours refusé de mener cette bataille. Vous préférez trouver des justifications absurdes à votre attitude plutôt que d’essayer de vous impliquer concrètement. Ça ne vous a apporté que des emmerdes jusqu’à maintenant. Qu’est ce qu’il vous faut de plus ?

    Les « exploités et qui souffrent » ils sont au Front de gauche en ce moment, pas dans un groupuscule étriqué replié sur lui-même. Il serait peut être temps d’en avoir conscience.

    Moi j’attends de voir vos gueules quand au lendemain des législatives, le Front de gauche, PCF compris, refusera d’aller à la soupe au gouvernement Hollandréou. Vous avez prédit notre explosion au lendemain des européennes : vous vous être trompés. Vous avez prédit notre fin à l’aune de la présidentielle : vous vous êtes encore trompés. Quand on vous aura donné tort sur absolument tous les points, qu’allez vous faire ? Réclamer de Mélenchon qu’il retire sa cravate ?



  • Alan C. Alan C. 23 mars 2012 23:20

    "Poutou est un simple ouvrier et dès les élections passées il retournera dans son usine où il se battra avec ses camarades comme il le fait depuis des années....« 

    On remarque au passage que le camarade Poutou aime beaucoup sortir de »son" usine pour aller se jeter à corps perdus dans l’arène électorale, entre une candidature aux législatives en Gironde, la tête de liste aux régionales en Aquitaine et maintenant cette candidature à la présidentielle... Il a de l’expérience votre bonhomme, c’est un historique de la LCR, un militant formé et aguerri, c’est pas le petit prolo qu’on a pris comme ça au hasard.

    Quand au programme, la quasi-intégralité est du copier-coller du programme du Front de gauche.



  • Alan C. Alan C. 23 mars 2012 23:15

    @ Carland : ben écoutez rigolez si ça vous chante, mais moi je maintiens que vous vous foutez de la gueule du monde. Jusqu’à preuve du contraire, Besancenot, Krivine et Poupin faisaient partie de la majorité, et ils ont soutenu la candidature Poutou dès le premier jour de son annonce ! Avec des poids lourds pareils je vois mal comment on peut parler de régicide. Par ailleurs la tendance unitaire s’est elle aussi considérablement renforcée lors de ce CPN, passant de 27 à 40 %. Avant le NPA était coupé en trois, il est maintenant coupé en deux suite à l’explosion de l’ancienne majorité dont la plus grosse partie a fusionné avec l’essentiel de la fraction la plus isolationniste du parti. C’est aussi simple que ça...

    Par ailleurs comme je l’ai remarqué les adhérents n’ont pas été consulté sur cette investiture, ce qui laisse tout-de-même songeur sur la validité démocratique de la candidature Poutou, qui résulte bien plus de sordides manœuvres d’appareil au sommet que d’un ardent désire des masses militantes.

    Reste enfin un fait indéniable : le NPA compte maintenant au mieux 4000 adhérents à jour de cotisation. Sur ce nombre déjà faible, 40 % sont en principe proches de la GA (puisque le CPN a été élu au suffrage direct). Bref, vous êtes en très grandes difficultés et la légitimité de votre candidat est faible. Vous pouvez être de mauvaise foi mais les faits sont là...



  • Alan C. Alan C. 23 mars 2012 11:18

    Votre analyse est totalement erronée : la GA n’est pas l’ancienne majorité, mais résulte au contraire de l’explosion de cette ancienne majorité, et d’un rapprochement de plusieurs de ses éléments avec les courants unitaires, tandis que d’autres fusionnaient avec l’ancien tiers isolationniste qui ne voulait même pas des fusions techniques avec le PS entre les deux tours aux régionales... Besancenot, Krivine et Poupin constituaient eux-aussi l’ancienne majo aux côtés de Grond et Martin. La « presse bourgeoise » attribuait même à Grond le titre de « bras droit de Besancenot »...

    Par ailleurs vous taxez ces trois militants d’arriviste. Ca laisse songeur quand on sait qu’ils ont passé plusieurs années à la LCR avant de participer à la fondation du NPA. Ils ne sont pas plus arriviste que Poutou et Besancenot, j’en ai bien peur. Au début les divisions au NPA opposaient surtout ex-LCR et nouveaux adhérents. Maintenant même les ex-LCR s’affrontent !

    Il n’y a donc pas eu de renversement de la majorité, comme vous le dites. Le NPA s’est simplement retrouvé coupé en deux au lieu d’être coupé en trois comme avant. Vous parlez aussi du « combat des militants ». Elle est bien bonne, quand on sait que Poutou a été élu par une petite centaine de délégués du CPN sans aucune consultation des adhérents...

    L’échec du NPA

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