Les jeunes,
étudiants ou non, aiment, aujourd’hui comme hier, voyager, découvrir
des pays nouveaux.
De plus, cela fait
toujours bien sur un CV (du fait du snobisme des employeurs) ou sur
une lettre de motivation de pouvoir dire qu’on s’est émancipé du
cocon familial en allant étudier à l’étranger.
Comme de plus la
bourse d’études est intéressante, ils tentent l’expérience même
si sur le strict plan de la formation, leur année à l’étranger ne
leur apporte pas grand-chose de plus que ce qu’ils auraient obtenu
dans leur pays d’origine, excepté peut-être pour les langues.
Ces étudiant(e)s
sont hermétiques à l’idéologie européiste qui a fait desserrer
les cordons de la bourse à l’UE souvent bien pingre, cette idéologie
’’fédéraliste’’ visant à abroger les souverainetés nationales qui
vient se heurter de plein fouet au refus, surtout allemand, d’une
harmonisation des législations fiscales et sociales.