Ce qu’il remarque est dans la nature de google depuis le début : mes services sont gratuits mais je revend à un tiers les observations que je tire de votre utilisation de mes produits.
La propositions de liens commerciaux en fonction des mots clefs est le core business de google.
Je suis surpris toutefois de voir que les algorithmes de cross selling scannent l’ensemble de l’historique des mails. Je n’avais jamais remarqué cet effet. (et surtout ça ne me semble pas pertinent !)
Et bien fait, le problème des fonctionnaires pour l’état, c’est la gestion des carrières et des retraites.
L’inertie de l’appareil d’état fait qu’il est très ( vraiment très) délicat de modifier en profondeur la gestion de ses fonctionnaires. (il doit y avoir autant de fonctionnaires de l’agriculture que d’agriculteur ou pas loin...). Réattribuer les moyens de l’état est une chose si difficile...
Ensuite la retraite : un fonctionnaire c’est une pension à vie, un cout pour l’état qu’il assure de A à Z.
Il ne faut pas oublier que le salaire des fonctionnaires est possible grâce à l’impôt.
Dans le principe, la société civile crée la richesse et les fonctionnaires la répartissent...
Mais bon, le principal problème de la fonction publique, c’est que l’administration française est par essence merdique et que les petits chefs veulent devenir des grands chefs et doivent donc élargir leurs équipes pour ce faire, coûte que coûte...
Il y a beaucoup à dire sur la notion même de service public, et comment ce service est rendu.
(en Suède par exemple il y a un service public de l’éducation, mais pas de fonctionnaire, l’état paie l’école aux mômes, où qu’ils aillent, ce qu’on appelle le chèque éducation. Il paraît qu’ils ne s’en sortent pas plus mal...)
Être de gauche c’est être bon, être de droite, c’est être mauvais.
Avec une telle définition, comment quelqu’un qui se considère de gauche peut -il concevoir seulement qu’un autre se réclame de droite ? Cela paraît impossible...
Ceci est d’autant plus amusant que la définition d’« être de droite » c’est « ne pas être de gauche ». il ne faut pas s’étonner si se réclamer de l’un ou de l’autre fasse sourire.
J’aimerais juste faire remarquer à l’auteur en passant que les politiques de solidarité imposées, organisées par l’état ne renforcent pas les liens sociaux.
Quand l’état s’occupent de la solidarité, les hommes ne s’en occupent plus.
Pourquoi aider soi même son prochain si c’est de la responsabilité de l’état, des autres ?
Comparer ce que donne en moyenne un français à un américain, en temps comme en argent, aux plus démunis est très révélateur. Où les politiques « de gauche » renforcent, in fine, l’égoïsme...
GJe m’étonne que Morice ne connaisse pas l’histoire des bombardements stratégiques.
Ils ont été théorisés dans l’entre-deux-guerre parGiulio Douhet entre autres.
Ce n’était en rien une spécificité américaine, c’était bien au contraire dans« l’air du temps. » Il s’agit d’une des solutions pour dépasser la situation du front statique de la première guerre mondiale, dans l’espoir d’avoir une guerre moins longue et moins meurtrière.
Comme les usines d’armements, et de manière générale les usines tout court, étaient à cette époque généralement situées au coeur même des villes, bombarder les villes reviendrait donc, de facto, à réduire ou même à supprimer complètement la production d’armements nouveaux. Privée d’obus, de cartouches, de canons, de véhicules, l’armée ennemie serait bientôt rendue incapable de combattre, ce qui l’obligerait à demander la paix, épargnant ainsi de nombreuses vies humaines.
De plus, le bombardement des villes attenterait gravement au moral des citadins qui, considérant que la Mort ne faisait pas partie de leur contrat de travail - à la différence de celui des militaires - et constatant de visu la destruction de leurs propres foyers, exerceraient une telle influence sur les « décideurs politiques » qu’elle pousserait ces derniers à négocier une paix rapide.