L’article laisse un vague sentiment publicitaire, et il n’y a pas grand chose à en retenir, sinon que pour l’auteur la bourse est une vaste partie de poker géante, où un bon arbitrage et une bonne méthode, sont nécessaires pour s’assurer des gains sur le long terme (comme dans le jeu su cité).
Très bon article, qui pointe des choses très justes et invite à creuser
le mécanisme de ces glissements de termes. Le power point que vous
indiquez dans votre article est très lucide, merci !
N’hésitez pas à remplir votre à propos ainsi que vous y invites « L’enfoiré » afin que les lecteurs sachent qui remercier.
Au plus sait-on que vous êtes amateur de metal, ce qui n’est pas pour me déplaire. :)
« Pascal avait un certain mépris pour la physique de Descartes mais respectait sa métaphysique ». Pas du tout, il avait du respect pour la méthode, mais pour Pascal, Descartes a fait fausse route sur toute sa métaphysique. Il faut relire L’esprit de la géométrie.
Néanmoins Pascal respectais Descartes, sont grand ennemi était Montaigne.
Ayant parcouru rapidement l’article j’ai du mal à percevoir quelle est sa thèse au final. J’y reviendrai ce soir, néanmoins il faut bien replacer chaque philosophe dans son système de pensée. Descartes croit en une raison universelle que partage également l’homme et dieu, de là les concepts mathématiques sont absolument transcendants et ne sauraient se dégager de la « Vérité divine ». Pascal au contraire est certainement le premier moderne, en tant qu’il perçoit l’axiomatique et la norme qui sous-tend le langage, et par là toute la géométrie. Pour lui la « vérité divine » transcendante est inatteignable par l’homme en dehors de la foi. Et à contrario concernant les vérités du monde l’homme s’en tient quelque part à leur caractère immanent. De fait Pascal a une conception moderne de la vérité.
Descartes nous a apporté une méthode, Pascal nous a apporté une « ontologie » de la vérité.
Excellent article. Coincé entre la pression mediatico-populaire d’un côté et l’intrusion du politique de l’autre, les temps son durs pour la justice. Souvent l’indépendance semble injuste, mais toujours elle est nécessaire. Si à l’époque Badinter c’était agenouillé face aux pressions du peuple et des politiques, son combat pour l’abolition de la peine de mort aurait vraissemblalement fait long feu.