@DPM
Précisément, sur le thème de l’éducation j’ai arrêté d’être naïve ! L’état veut se débarrasser de ses obligations (constitutionnelles soit dit en passant). Et le peuple sera toujours plus dévoué qu’il sera ignorant !
@ux autres commentateurs
Le sujet de l’article n’est pas de défendre ou pas l’éducation nationale. Or, je vois qu’il suffit d’avouer qu’on est prof pour avoir aussitôt une horde de hyènes à ses trousses (je ne vous inclue pas tous dans le lot !).
Cette tribune libre est un article d’opinion et mon opinion est que les gens autour de moi perdent précisément leur naïveté sur bien des sujets. Est-ce l’effet internet ? Je ne sais pas. Je constate. Toujours est-il que chacun commence à écouter les "revendications" des autres avec une oreille bien plus attentive qu’il y a quelques années.
En plus d’avoir fait d’autres métiers que celui d’instit, j’ai dans mon entourage un bon pannel de la société : de la femme de ménage au gestionnaire financier en passant par des intérimaires du bâtiment, secrétaires, infirmiers, artisans, policiers, métallurgistes, éducateurs... Dans leur métier comme dans leur vie de tous les jours, ils s’aperçoivent que le monde "marche de travers" et que les décideurs, qui sont bien décidés, malgré la crise, à ce que rien ne change pour eux, sont près à sacrifier la démocratie (ça c’est déjà fait) et l’idée de justice pour cela...
Cela ne concerne même pas uniquement la France...
Pour ceux qui réclament à corps et à cri la date précise de l’insurrection qui vient (!) je leur conseille simplement de rester aux aguets !
Au plaisir de vous lire
"une fois de plus, le lamento infini de l’enseignant qui a mal partout : mal au portefeuille, mal à la considération...." C’est sûr que le discours est déjà entendu. Pas comme le votre, bien sûr, qui n’a rien d’un poncif et d’une idée toute faite mille fois entendue au bar du coin à l’heure de l’apéro. Tout dans l’analyse et la pensée contradictoire. Vous semblez être un dialecticien hors paire.
Votre verbiage n’est même plus du venin. C’est du vomi.
Il ne fait pas avancer le débat.
Je pense que je comprends bien votre point de vue bien que je le trouve parfois caricatural (mais la caricature peut servir à se faire comprendre clairement en certains cas). Par contre je ne comprends pas trop le rapport de vos commentaires avec l’article.
En quoi la destruction de l’école publique dans une logique marchande peut-elle évoluer vers la fin du "formatage" ? C’est l’inverse qui va se passer. Les "boîtes à bac" vont se généraliser à l’ensemble de la sphère scolaire. Bachotage = réussite aux examens. Quid de la formation personnelle ? Quid de l’esprit critique ?
Je suis prof des écoles (depuis 5 ans car j’ai fait d’autres métiers avant, ce qui, je pense, m’évite de tomber dans la sclérose de l’esprit "educ’ nat"). Je parle souvent à mes collègues de mon gros doute sur l’efficacité du système "école". Dans ces cas là, un ange passe.
Lorsque vous parlez de l’inutilité du corps des instituteurs, je pense que c’est bien de cela qu’il s’agit : du système clos qui tourne sur lui-même, dont tout le monde sait qu’il est insatisfaisant, mais qui veut continuer à vivre pour lui-même. Toute attaque à ce système est perçu comme une attaque ad hominem. Les profs (pas tous heureusement) confondent souvent leur fonction et leur personne. Or le système est fait d’abord de personnes qui pourraient mettre à profit leur savoir faire dans d’autres conditions. Ce sont ces autres conditions qu’il faut inventer et...oser !
Ce qui ne veut pas dire qu’il faille accepter n’importe quelle nouvelle lubie "réformatrice" gouvernementale qui se présente...
En écrivant instituteur, vous avez écrit "institututeur". C’est peut-être là qu’il faut chercher ! Vers le pédagogue tuteur ou guide...
Qu’ en pensez-vous ?