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samosatensis

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  • samosatensis 17 janvier 2010 02:01

    J’ai indiqué dans la deuxième partie de ce délire, un certain nombre de raisons qui font qu’il est impossible de suivre le début même du raisonnement de M. Mourey.

    Il n’y a ici qu’à lire son texte attentivement pour voir qu’il mélange tout : cela ne le gène pas de faire de l’europe tantôt une île, tantôt un continent, d’ignorer les passages du texte de platon qui ne conviennent pas du tout à ses délires.
    Autre exemple :
    « du détroit dont nous parlons (la côte méditerranéenne) »
    Oui vous avez bien lu pour faire coller son délire au texte de platon cela ne le gène pas de dire qu’une côte = un détroit. C’est sûr quand on accord aucune importance au sens des mots et aux faits il est facile de trouver ce que l’on veut ou l’on veut.
    Quand aux gens qui vote positivement une telle bouillie intellectuelle, il serait temps qu’ils se posent des questions sur leur capacité critique ou sur leur capacité à mener une lecture efficace.

    Mourey fait tout passer à l’esbrouffe comme quand il se prétent latiniste ! Mais ce pauvre Mourey traduit mot à mot et est incapable de voir dans le Gaffiot la différence entre la traduction d’un sens figuré (rendre une image latine par une image contemporaine différente) et une traduction littérale, c’est pourquoi il traduit coagmento (où l’idée latine est celle du troupeau, de la troupe, d’éléments séparés organisés) par cimenté (où l’idée est celle du liant). On lui a montré son erreur, il s’entête et continue à pavaner alors que sa falsfication est éclatante.

    Tout est à l’avenant. C’est assez pitoyable. je comprends la honte de certains modérateurs.



  • samosatensis 17 janvier 2010 01:40

    Et ça continue...
    mais comme là on entre au coeur du délire, les lecteurs voient un peu mieux l’imposture.
    Je récapitule :

    * Monsieur Mourey se targue encore de corriger les traductions latines, à l’écouter toutes seraient mauvaises. Evidemment par ce qu’il croit que traduire c’est faire du mot à mot et surtout parce qu’il invente aux mots latins des sens qui l’arrange. Je rappelle ici comment j’ai montré que tout son système repose sur une traduction inepte de « coagmento » qui repose sur une mécompréhension de sa part de la traduction d’un sens figuré dans le Gaffiot. Ici on voit les mêmes prétentions qui ne reposent que sur du vide.

    * Mais là il pousse le bouchon plus loin et prétend commenter Platon et apporter du neuf sans connaître le grec. Platon situe très précisément l’Atlantide à une époque et en un lieu qui ne peuvent absolument pas correspondre à ce que raconte ici l’imposteur. Mais surtout M. Mourey ignore visiblement ce que tous les spécialistes de Platon reconnaissent : c’est une fiction philosophique. Je conseille aux lecteur d’Agoravox le livre essentiel de Pierre Vidal-Naquet sur l’Atlantide, ou de lire les commentaire que Luc Brisson a fait au sujet du Timée et du Critias. Sur ce qu’en dit M. Mourey il est inutile de s’étendre : il parle de ce qu’il ne connaît pas, rien ne se tient, rien n’a le début d’un raisonnement. C’est de l’arbitraire pur (comme la plupart de ses raisonnement, regardez le passer de poséidon aux phéniciens et de là inventer un comptoire phénicien en auvergne..., la bonne blague)

    * Tiens creusons un peu pour Mourey Poséidon = Phénicien, on se demande pourquoi. pourquoi Poséidon est-il lié à l’atlantide ? Parce qu’une des légendes athéniennes les plus connues montrait poséidon et athéna rivaliser pour gagner la dévotion des athéniens. vous savez qui a gagné : athéna (sinon la capitale de la grèce serait poseidonie). L’Atlantide honore en revanche Poséidon car c’est une anti-athéne, une utopie, une allégorie politique par laquelle platon peut exprimer toutes les critiques qu’il veut faire porter sur l’athènes de son temps. Chercher l’atlantide aujourd’hui c’est comme si dans deux milles ans on se servait du 1984 d’orwell pour savoir ce qui s’est réellement passé en 1984 ou comme si on essayait de localiser Gotham City en amérique, ou la Springfield des Simpsons...

    * Dater des églises que tout le monde sait être du Moyen-âge de l’époque des gaulois ne le dérange pas. Quand je lui ai envoyé un article qui montrait que sous le sol d’une de ces églises on trouve des constructions romaines il n’a pas répondu. M. Mourey c’est les deux premiers petits singes : j’entend rien, je vois rien, mais en revanche, et malheureusement pour nous, c’est l’inverse du troisième : quelle logorhée....

    * Pourquoi ces églises ne peuvent pas être antérieures au moyen-âge : et bien parce qu’en dessous on trouve des édifices eux-même postérieurs à l’antiquité, parce que l’archéologie s’est d’abord fixée comme mission de dater les types de construction et les styles architecturaux et que depuis des siècles maintenant toutes les données ont confirmées ces datations (qui reposent aussi sur des textes). Tout cela M. Mourey ne veut pas l’entendre et délire sur le mythe d’un complot qui viendrait de son grand ennemi fantasmé, le collège de france. Sans internet cela relèverait uniquement de son psychiatre, malheureusement le web donne une audience potentielle forte à l’imposture.

    * M. Mourey prétend parler ici de la villa de Sidoine, il ignore tout des villae en pays Arverne. La villa de Sidoine est évidemment à Aydat comme son nom l’indique, mais ce ne sont que des faits et les faits importent peu à M. Mourey.

    * d’ailleurs tout est à Crest : aydat, le temple de vasso de clermont, l’atlantide, la zone 51 aussi sans doute...

    * Les villae romaines en auvergne sont de mieux en mieux connues et fouillées. Deux bons articles sont sur le net ici : http://racf.revues.org/index143.html et ici : http://racf.revues.org/index711.html. Au passage M. Mourey qui est persuadé que les gaulois construisaient toutes leurs villes en pierre de taille maçonnées cimentées devraient se demander alors comment cela se fait que l’on observe si bien dans les grandes villae la transition entre l’architecture d’époque gauloise et l’architecture de pierre typique de la romanisation. Et là il ne peut pas biaiser : il y a suffisamment de fouilles et de marqueurs chronologiques pour que le fait soit incontestable. Mais bon on sait tous ici que la réalité lui importe peu.

    * La description des bains de Sidoine est un morceau de latin marqué par des réminiscences littéraires qui doivent être soigneusement étudiées. cela M. Mourey ne le fait pas mais délire. heureusement d’autres le font : ici le lecteur en aura un exemple : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-5102_1997_num_109_2_2002

    * Sur le Crest j’ai déjà cité ailleurs l’article de Fournier : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1972_num_116_2_12757. Il parle précisément de l’image qui a déclenché tout le délire de Mourey peut-être. L’article de Fournier est très bien et réfute complétement le délire Moureyien par un fait très simple : le Crest n’était pas chef-lieu de Paroisse au début du moyen-âge (le chef lieu de paroisse était à Julhat), bref la capitale fantasmée de M ; mourey n’avait même pas son curé de campagne, qui se trouvait au départ dans le village gallo-romain du coin : le crest à la fin de l’antiquité n’était même pas un village.
    C’est la présence du château qui attire ensuite l’habitat et le peuplement. c’est un processus historique très bien connu et documenté et bien décrit au départ pour l’Italie, c’est pourquoi les historiens le nomment incastellamento. Donc à partir du XIe la population se rassemble vers le château de crest car elle y a avantage, un chapitre s’installe, le seigneur planifie un nouveau quartier. mais ce dernier ne sera même pas occupé en entier... dommage pour une métropole atlantéenne. Bref le Crest c’est un gros bourg du moyen-âge banal.

    Comme je l’ai dit cet article qui REFUTE complètement les délires de M. Mourey a DEJA été cité, se remet-il en cause ? répond-il, argumente-t-il ? Non. Il continue... Aucune honte visiblement, ou aucune conscience réelle de ce qu’il dit ?

    * je ne développe pas ce qu’il dit sur les Thermes, il ignore tout du sujet. L’architecture thermale romaine est bien connue, des thermes antiques ont été réutilisés au moyen-âge (thermes de cluny à paris). Si l’église du crest était une salle de bain chaud cela se verrait tout de suite, tout d’abord parce qu’on repérerait immédiatement les fours dont parlent Sidoine qui servent à chauffer l’eau, et un dispositif d’hypocauste éventuellement, le plan en serait très différent. Sidoine parle de 3 ouvertures, la photo de mourey en montre 5 mais cela ne le dérange pas, comme cela ne le dérange pas que Sidoine parle de porte quand on voit sur la photo des fenêtres, et bien sûr les colonnes aux Crest ne sont pas, je crois, du porphyre. Le porphyre est un marbre très couteux d’importation : on a des traces de tels marbres dans les villae les plus luxueuses fouillées en auvergne, sur le temple du puy de dôme aussi, c’est donc bien de vrai porphyre dont parle sidoine, ce n’est pas du vrai que la photo semble montrer... Bref il n’y a rien qui permette de lier l’église du Crest (bas moyen-âge) et les bains de Sidoine (antiquité tardive) et encore moins quoi que ce soit qui autoriserait à aller chercher Platon (époque classique grecque).

    * il est impossible aussi d’identifier un bâtiment de bain froid à une tour carrée médiévale et au temple dit de Janus à Autun. ce sont trois types de bâtiments radicalement différents et dont les fonctions et les agencements n’ont rien à voir. Prétendre associer ces bâtiments montre bien le système de l’imposture Mourey : pour quelqu’un qui n’a pas une idée claire de ce que sont des thermes et un fanum (temple de plan gallo-romain comme le temple dit de janus) cela peut paraître une idée, mais c’est juste un délire comme de dire que la tour eiffel et la tour montparnasse et la piscine molitor sont le même bâtiment parce qu’elles sont à peu près dans le même lieu (paris) et qu’on peut dire certaines que ce sont des tours. Et après des trucs comme ça il y a encore des gens prêts à croire Mourey quand il parle de Bibracte ou des batailles de la guerre des Gaules ?

    * Sur les Thermes en Gaule il faut rechercher les livres d’Alain Bouet qui en est le spécialiste et a aussi sorti un ouvrage très intéressant sur un sujet en apparence anecdotique les latrines. Il a évoqué les thermes de sidoine dans un de ses articles : http://books.google.fr/books?id=O1Z0mzSwxucC&pg=PA329&lpg=PA329&dq=thermes+avitacus+sidoine&source=bl&ots=Vm9HVST0jB&sig=WqL_BTihtauvj0-RgsnsYqh-kUY&hl=fr&ei=KVhSS6rrHtG64Qbet5mbCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CAwQ6AEwAjgK#v=onepage&q=thermes%20avitacus%20sidoine&f=false

    * Sidoine ne décrit pas la christiannisation comme M. Mourey la fantasme. En revanche ses lettres attestent très bien de la diffusion d’un sentiment de pudeur nouveau qui éloigne de la glorification de la nudité typique de la culture gréco-romaine classique. Sujet passionnant mais pourquoi s’intéresser à la manière dont vivaient et pensaient réellement nos ancêtre quand il faut à tout prix prouver que Le crest était le centre du monde.
    Je termine sur Alain Bouet : voilà un type qui a fouillé des tonnes de thermes, qui connaît sur le bout des doigts les plans de dizaines, de centaines de thermes, vous croyez que si il y avait encore un bâtiment thermal en élévation en pays auvergnat personne ne l’aurait vu ? Allez donc voir le musée de cluny à paris : vous verrez pourquoi un bâtiment thermal ça ne se loupe pas, vous verrez aussi clairement, même en étant un profane complet, quand c’est de la construction antique et quand c’est du médiéval.

    Pauvre lecteurs d’Agoravox jusqu’à quand vont-ils subir vos inepties, votre suffisance qui ne repose sur rien, votre imposture ?
    Ici au moins elle est bien visible pour tous et vos amis qui ironisait sur le brevet dans l’antiquité et viennent voter vos articles feraient bien de réfléchir deux secondes à ce qu’ils lisent et à ce qu’ils sont capables de gober, c’est assez malsain de confondre délire complet et esprit critique.

    Quousque tandem abutere nostra patientia, Monsieur Mourey ?



  • samosatensis 4 janvier 2010 14:03

    M. Mourey continue sa fuite en avant et ses falsifications.

    Que le lecteur égaré ici sache que toute ses reconstructions reposent sur une vision délirante de la Gaule qui place les églises romanes dans les villes gauloises avec une erreur de 1000 ans, qui falsifie le latin de césar (demandez lui de traduire coagmento), qui ignore tout de la recherche historique, de sa méthode, de l’archéologie.

    Que le lecteur aille donc ici trouver des références scientifiques réelles sur les vraies discussions quant au lieu de la bataille et sur les trouvailles archéologiques :
    et 
    et
    et


  • samosatensis 4 janvier 2010 13:44

    « Mais, pour cela, il faudra que la communauté scientifique fasse appel à des latinistes autres que ce monsieur Samosatensis qui ne se contente pas de polluer les discussions présentes mais aussi les discussions passées. »

    Monsieur Mourey, mes pollutions n’importe quel lecteur honnête en conviendra consiste surtout à vous apprendre des choses que vous ignoriez et à montrer aux lecteurs d’agoravox où se trouvent de réels travaux sur la guerre des gaules.

    Quand au latin, je vous rappelle que c’est vous qui falsifiait le sens de coagmento et pas moi et que vous n’avez toujours pas montré.
    Le lien que vous mettez en avant ne fait que reprendre le dernier sens du gaffiot qui comme on vous l’a déjà expliqué ici est un sens figuré et donc « cimenter » est une approximation destinée à rendre l’idée, si on voulait traduire scrupuleusement il faudrait dire que les latins disaient qu’on « assemblait la paix »’ alors que nous nous disons « cimenter la paix » (exemple classique de cette expression dans le littré) comme nous nous disons qu’il pleut comme vache qui pisse tandis qu’un anglais va dire qu’il pleut des chats et des chiens, mais si un dictionnaire fait l’assimilation des deux expressions cela ne veut pas dire qu’il assimile des chats et des chiens à une vache, de la même manière on ne peut donc pas dire que coagmento veuille dire cimenter sur la foi de ce seul exemple du gaffiot et de ses plagiaires.
    Pour vous il ne s’agit même pas d’apprendre le latin, mais bien de saisir ce que c’est que de traduire. 
    Qui donc ici peut encore vous croire ?


  • samosatensis 4 janvier 2010 13:34

    @Artémis,


    l’avis du philologue Y. Texier est renversant de mauvaise foi et n’est qu’un pauvre assemblage de sophismes qui cherche à noyer le poisson. On a sur la pente du plateau de Gergovie (que les adversaires de la localisation appellent Merdogne), on a au Xe siècle un toponyme Girgoia / Gergoia qui correspond ensuite à un domaine Gergoia. On a ensuite le nom Gergobia / Gergovia qui s’applique au plateau. Pour Texier cela trahirait "l’usage artificiel, volontariste et 
    savant du toponyme, qui ne prouve rien concernant l’usage indigène traditionnel, si ce n’est qu’il était différent« par les Prémontrés. Oui, bien sûr, il faut imaginer les prémontré au XIIIe se dire qu’ils doivent quand même se positionner de manière volontariste dans une querelle qui va surgir 6 siècles plus tard ! Merveilleux que c’est convaincant. Il ne lui vient pas à l’idée que les prémontrés se contentent de donner une forme qui leur semble plus juste à un toponyme qu’ils trouvent déjà sur place (et pour cause on voit que depuis le Xe siècle on a des traces de ce toponyme qui est la continuation du nom gaulois), pas plus qu’il ne lui vient à l’idée que cela fait quand même beaucoup alors qu’aux Côtes on a rien, rien. 
    Et quand il parle des »le haut du puy de Merdogne « il ne précise pas que dans l’article qu’il prétend critiquer on dit clairement »Les expressions parfois rencontrées telles que « les hauts de Merdogne » ou encore « les coteaux de Merdogne » désignent les terroirs jouxtant le haut du village". Bref Texier ne réfute rien, il tente de dresser un écran de fumée et de jeter la suspicion en séparant les diverses formes populaires, éduquées, latines ou française, mais cela n’empêche pas la continuité toponymique.
    Quand à ce malheureux guerrier EPAD qui remettrait tout en question, il faudrait être un peu honnête. Les lecteurs d’agoravox peuvent aller télécharger ici le rapport de fouille 2007 (http://www.gergovie.arafa.fr/rapports.html) et lire page 25 qu’il a été trouvé en surface du radier de sol, donc il n’a pas nécessairement le sens stratigraphique que vous voulez lui donner. 

    Ce n’est pas en exploitant des ambiguités de rédaction sans importance pour ceux qui sont au courant mais parfois obscure au profane, ni en jouant sur les aléas administratifs de telle ou telle fouille, ni en usant de sophisme que vous cacherez longtemps les faits :
    - il y a trois oppida voisins : gondole, corent, gergovie qui ont fonctionné ensemble, on peut voir sur cela la thèse d’habilitation de Poux aux pages 170-172 c’est quand même je crois un peu plus ce qu’il pense que de citer des propos tenus ou rapportés face à des journalistes.
    - aux côtes on a pas de matériel pouvant rivaliser avec celui de ces trois oppida (en particulier dans le domaine des monnaies)
    - sur chanturgue il faut les yeux de la foi pour voir un camp romain qui de plus ne correspondrait pas à ce que l’on peut concevoir pour la guerre des gaules
    - assimiler le plan régulier médiéval de montferrand à un camp de légion est une escroquerie et est complètement anachronique. Autant imaginer un camp de légion derrière chaque bastide.
    Je comprends qu’on veuille protéger des poumons verts de l’agglomération clermontoise, ce n’est pas en inventant des sites de bataille qu’on y arrivera. 
     
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