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sonjaline

retraitée professeur de maths
participation associative depuis toujours
enseignante de brige, arbitre, joueuse
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Derniers commentaires



  • sonjaline 15 mars 2009 10:32

    oui et non

    "on transmet ce que l’on a appris", mais on peut apprendre par soi-même, suffisamment d’auto-didactes pour le soutenir ! nous ne sommes pas passifs dans cet apprentissage !


    "On éduque en fonction de l’éducation que l’on a reçu" : oui, sans doute, mais en allant dans le même sens ou en sens contraire, ou en mêlant les deux selon les sujets d’éducation, après une réflexion sur ce qu’on a "subi" dans notre jeunesse... 

    chacun peut réfléchir et faire siennes ou rejeter les idées, les concepts transmis ou acquis par l’éducation... 
    sinon, où est la vie ? la vie, c’est apprendre chaque jour du nouveau, avancer vers une plénitude de l’être... 


  • sonjaline 15 mars 2009 10:27

    je ne suis pas d’accord avec vous, les études de psy disent bien qu’on ne suicide pas à cause des autres, mais bien à cause de soi.
    dès que je suis adulte, je suis responsable de moi-même et mon entourage ne doit pas intervenir dans ma vie.
    combien de gens ont préféré tourner le dos à leur famille qui ne leur convenait pas ? c’est toujours possible, mieux que le suicide,
    lorsqu’un travail ne vous convient pas, on doit pouvoir le quitter, en changer.
    fuir ceux qui vous rendent la vie impossible, oui, voir "l’éloge de la fuite"
    mais on peut les fuir physiquement tout en restant en vie, il suffit de couper les ponts
    certes pas toujours facile, mais toujours possible, il faut y croire
    combien d’engagés dans la Légion pour ce motif ? pas si facile pour les filles...mais il y a des foyers d’accueil plus nombreux qu’on ne le pense
    combien de disparus qui sont partis ailleurs refaire leur vie ?
    ma vie ne dépend pas de ma famille, ni de mon travail actuel, je peux les rejeter dès lors qu’ils me portent tort,
    ma vie dépend de moi, il importe que je m’apprécie, que je me porte l’amour que les autres ne m’apportent peut-être pas, l’amour ne se commande pas, l’amour est un don de soi, sans demande de retour, on peut choisir de s’aimer, on ne peut pas obliger les autres à vous aimer
    alors oui, il faut croire en la vie, en les possibilités de l’être humain, beaucoup plus grandes qu’on ne le croit en général, regardez ces voileux, coureurs en solitaire, qui défient la mer et leur peur, et tous ces héros de la montagne, de la planche à voile, et autres sports, regardez les rescapés des camps divers, les rescapés des guerres et des attentats, ils nous démontrent que l’homme a en lui beaucoup plus de capacités qu’on ne le pense habituellement.
    Non, notre vie ne dépend pas de notre entourage, on peut en changer , notre vie dépend de nous, de la foi en nous, en nos capacités pour résoudre les problèmes de toute vie
    Aucune vie ne s’écoule sans heurts, sans difficultés, et tous ne se suicident pas, fort heureusement
    Ne culpabilisons pas lors d’un suicide proche, ce n’est pas notre faute, même si nous n’avons pas vu la détresse de l’autre, pas pu ou su le soutenir, lorsque un adulte se suicide, c’est qu’il n’a plus la force de se battre pour sa vie, la vie est une bataille de chaque jour, alors respectons sa volonté, tout simplement, admettons que certains n’ont plus le courage de vivre, pour des raisons très diverses d’ailleurs
    ce qui ne nous empêchera pas d’être à l’écoute autour de soi, d’être bienveillant, d’aider selon nos possibilités celui qui sombre dans la détresse, quels que soient ses motifs, de faire le maximum pour que, autour de nous, on ait le courage de vivre, de vaincre, mais admettons la mort, elle nous attend tous, même si on ne sait ni où ni quand, et ne culpabilisons pas.
    il est facile de se dire victime, de se faire plaindre, il est plus difficile d’agir pour avancer, ne jouons pas le jeu de ceux qui accusent toujours les autres, cela s’appelle de la perversité...



  • sonjaline 24 février 2009 09:20

    merci à denis labayle, merci à paul et danielle pierra de leurs témoignages
    pas grand chose à y ajouter sauf :
    question : à quoi sert une agonie qui se prolonge, comme celle de mon père, 98 ans, prolongée jusqu’à 8 jours, parce que j’ai rappelé aux médecins la loi leonetti, sinon, cette agonie est souvent prolongée jusqu’à 4 semaines dans cet hôpital ? manque de lits occupés ? sans l’hôpital, mon père serait mort en 48h maximum, est-il humain de prolonger agonie et souffrances agoniques (râle respiratoire, qui, s’il ne faisiat pas souffrir mon père das le coma, mais qu’en sait-on ?, faisait souffrir le martyre à sa femme 94 ans...pourquoi ? )
    n’est-il pas plus humain d’abréger cette agonie ? pour la personne en train de mourir et pour son entourage ? les soins palliatifs, dont on parle tant, alors qu’ils n’existent pratiquement pas, sont bien faits aussi pour entourer la famille ? pas pour lui faire subir un calvaire en regardant 8 jours celui qu’elle aime mourir à petit feu ? 



  • sonjaline 21 février 2009 10:35

    coma avec ou sans conscience ? question qui ne peut pas être résolue :
    les machines qui mesurent l’activité cérébrale, c’est bien, mais ce sont des machines et l’homme n’est pas une machine !
    on sait que certains se réveillent du coma en se rappelant de tout ce qui s’est dit autour d’eux, d’autres n’ont aucun souvenir, alors la question est ouverte
    entre un coma dont on se réveille et celui qui précède la mort, une différence ? nul n’en sait rien
    pour mon père, agonisant à 98 ans après un dernier AVC, coma naturel, 8 jours d’agonie atroce, on m’a dit qu’il ne ressentait pas la souffrance respiratoire qui était visible, mais en même temps on m’a dit qu’il m’attendait pour mourir et qu’il me ressentait : discours contradictoire par essence qui recouvre une ignorance totale du phénomène...quel intérêt à cette longue agonie ? la famille, dont sa femme, 94 ans, après 3 ans de démence sénile, attendait la mort, soulagement, délivrance, et les médecins se sont évertués à faire durer l’agonie par des traitements inutiles, pourquoi ? question d’argent ? de lits vides à remplir à l’hôpital ? d’éthique ? en tout cas une stupidité qui ne tient compte ni du mourant, ni de son entourage, ni des souffrances inutiles...



  • sonjaline 21 février 2009 10:28

    ne laissons pas les médecins décider à notre place, soyons responsables !

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