TahitiBob74

@juluch ca dépend de quel type de guerre on parle. Si on parle d’une attaque russe ou chinoise qui aurait pour but de conquérir le territoire US, effectivement ils n’ont aucune chance. Mais si on parle d’une attaque US dans un territoire de la périphérie proche, en Ukraine ou à Taiwan par exemple, c’est tout à fait jouable car les dispositifs de défense russe et chinois tiennent largement la comparaison. D’autant que les US sont surendettés et n’ont plus tellement de réserve financière pour une économie de guerre. C’est un point que je n’ai pas abordé mais qui est important. Le taux d’endettement actuel des US dépasse celui de la 2nde guerre mondial ce qui ne laisse plus de marge. Ils ont moyen de faire sans mais ça impliquerait de basculer dans un modèle totalitaire dur comme celui de l’URSS pendant la 2nde guerre mondiale. 

@Fanny Aucune raison en effet de se réjouir de la chute d’un empire qui a malgré tout apporté paix et prospérité pendant les 60 ans d’aprés guerre. Mais il faut malheureusement reconnaitre que c’est devenu du n’importe quoi depuis les attentats de 2001 et que les choses ne vont pas en s’améliorant. Il ne sert à rien de s’en prendre aux chinois, ils jouent leur partition et c’est parfaitement normal. Les américains et l’occident en général est en train de se planter, tout seul, comme un grand. 

@Initiativedharman
A ce niveau de pouvoir, on ne trouve que des tueurs surtout en Russie. Le problème n est pas la mais dans le fait qu un président US puisse se montrer aussi peu professionnel en insultant son interlocuteur direct. Dans le milieu diplomatique, un tel comportement est tout simplement inepte et ridicule. 

@Une contradiction Cher ami, j’approuve tout à fait votre conseil sur la doctrine stoïcienne mais votre propre discours est imprégné d’un affectivisme moralisateur tout à fait typique de notre époque et qui n’a rien de stoïcien. 
Je n’habite absolument pas dans un bunker remplis d’armes et de vivres. Je suis confortablement installé à un balcon duquel je contemple le lent effondrement de « l’empire » occidental en sirotant un martini.
Je ne me demande pas comment sauver ce monde (je n’en ai malheureusement pas les moyens et c’est probablement impossible) mais comment sauver les miens et tirer profit de la situation. Le livre de Glubb offre une grille de lecture intéressante : ce qui se produit aujourd’hui s’est déjà produit hier (sous des formes variées certes) et constitue un invariant des périodes de déclin. Je comprends que ça puisse choquer un progressiste qui se voit à l’avant-garde du progrès humain mais je suis prêt à investir sur l’idée qu’il a raison. 

@Désintox Réaction intéressante : les écrits de Glubb sont aujourd’hui facilement catégorisés comme « d’extrême droite » ce qui n’était sans doute pas le cas en 1977 en moins encore dans les décennies précédentes où elles auraient été considérées comme raisonnable.
Le glissement à gauche de l’idéologie dominante (vers le progressisme) peut sans doute être considéré comme un marqueur fort d’entrée dans l’age du déclin. Les progressistes pensent toujours que leurs idées sont innovantes et vont dans le sens du progrès mais les études de Glubb montrent que tous les empires en déclin connaissent leur phase de xénophilie, de féminisme, de philanthropie, d’affectivisme, de dé-constructivisme forcené avant de sombrer. Ce que Charleston identifiait déjà en 1908 comme des « vertus chrétiennes devenues folles ».