Je me souviens de J Généreux pour ses bons ouvrages de vulgarisation économique pour les étudiants, mais j’avoue ne pas avoir lu l’ouvrage dont vous faite mention.
Pourriez vous en donnez la thèse principale s’il vous plait ?
oui, tout comme GW Bush n’aurait rien été sans Dick Cheney, Rice et ses conseillers.
Cela me rappelle un excellent livre sur le mouvement néo-conservateur paru voila 4 ou 5 ans et dont le titre m’échappe hélas (L’Amérique messianique : Les Guerres des néo-conservateurs je crois, Frachon et Vernet) (pardon pour le lien publicitaire)
En gros, il existe désormais une division des tâches en communication politique : un homme qui incarne l’action, mis en avant sur la scène médiatique, l’homme politique qui fai campagne et est élu.
Derrière, des conseillers et logographes qui se chargent de la production du discours. Le livre en question examinait les personnes au pouvoir dans la première administration Bush et discernait des familles, des couples, dont l’un des membres est l’acteur et l’autre le théoricien.
Bush n’est pas le théoricien de la "Révolution Démocratique", discours légitimant l’intervention en Irak et en Afghanistan, mais il est celui qui la "chante" devant les caméras avec conviction et scincérité, c’est son job.
Cela me rappelle furieusement Géant et le discours de Dakar, venant lui même rédiger et défendre "son" texte, mais dit et interprété par Sarkozy.
Je confesse ma grande naiveté, elle me protège contre la mysanthropie et le cynisme moderne
Je ne suis pas devin, qui peut savoir comment l’avenir se dessinera ?
En démocratie, seul le vote compte vraiment,
Ce régime stipule clairement que tous les "coups" discursifs sont permis, aux citoyens d’être suffisament formés pour comprendre le combat qui se joue devant lui.
Ce n’est pas un régime tendre que le nôtre, il attribue le pouvoir .
La réflexion sur les messages de ceux qui veulent nous convaincre comptent plus que tout.
On ne sortira jamais du pathos, il est une composante de notre esprit, les orateurs ont toujours fait appel à lui. Il faut être conscient de sa présence, de son influence sur notre jugement.
Les échecs répétées du cycle de Doha à s’achever prouvent que la dérégulation générale n’est pas encore pour demain, même si beaucoup de tenant du néo-libéralisme l’appelle de leurs voeux.