Article intéressant effectivement, car il souligne très justement l’écart de maturation très net entre filles et garçons entre la quatrième et la seconde. Il plaiderait, me semble-t-il, pour un enseignement non-mixte pour cette tranche d’âge. Je constate depuis des années que la plupart des filles souffrent des attitudes de leurs camarades garçons pour la plupart très immatures. Mais j’apporterais un bémol sur la notion d’estime de soi. Beaucoup pèchent par excès inverse : à force de s’estimer eux-mêmes, certains en arrivent très vite à se sentir au-dessus de ce qu’on leur propose d’étudier. Et je ne perçois pas chez ces jeunes-là de « malaise existentiel » mais plutôt une attitude de défi et une tendance à qualifier de « ringard » tout ce qui leur viendrait des adultes. N’ayant jamais constaté ce comportement-là chez des filles, je tendrais à penser qu’il s’agit tout simplement de machisme !