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Commentaire de Visiteur Indigène

sur Ségolène compte sur le soleil pour sauver l'Afrique


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Visiteur Indigène (---.---.180.214) 29 août 2006 06:05

par Bulgroz (IP :xxx.x16.17.28) le 28 août 2006 à 16H51 : le président Idriss Déby du Tchad a donné un ultimatum à 2 sociétés étrangères (Chevron et le Malaisien Petronas) pour quitter le pays. Ces 2 pays travaillaient au Tchad dans le cadre d’un accord tri partite (Tchad, Banque Mondiale et sociétés étrangères) qui se voulait exemplaire dans la répartition des dividendes du pétrole. Le Tchad rompt l’accord qui le liait à la Banque Mondiale et sur les engagements qu’il a lui-même signés. Certes le Tchad a ses raisons (presence de rebelles) mais qui peut faire confiance au Tchad ?

Bullgroz c’est l’heure de la pâtée amicale :

La banque mondiale avait puni ce pays pour avoir modifié unilatéralement « sa » loi modèle suite à l’adoption par le parlement Tchadien d’une révision de cette loi cadre sur la répartition des revenus pétroliers . Cette loi-modèle imposée par les bailleurs de fonds en échange du financement d’un oléoduc permettant l’exportation du brut exigeait une transparence sur la destination de ces fonds, ce qui est louable, mais qui ne permettait pas au Tchad frontalier avec le Soudan instable d’assurer ses dépenses de sécurité, domaine prioritaire partout ailleurs.

D’autre part la banque mondiale s’arrogeait le droit de prélever 10% de la manne pétrolière et de les affecter à un fond de réserves. C’est cette partie que demandait le gouvernement tchadien pour éviter de faire des coupes sombres dans les budgets santé, éducation, etc.. justifiées par de graves difficultés économiques. Déductions faites des remboursement de crédits, l’intégralité des revenus pétroliers restants revenaient donc au Tchad. Comment la banque mondiale pouvait prétendre bloquer les fonds d’un pays souverain dans la vente de ses ressources naturelles ? Empêcher un pays producteur de pétrole d’assurer sa sécurité est un comble. Peut-on parler dans ce cas d’indépendance ? Surtout lorsque l’on sait que les compagnies pétrolières exploitantes ne sont pas avares pour financer les changements de régime selon leurs intérêts et au gré de nouvelles alliances. L’opposition Tchadienne avait, il fallait le deviner, soutenue l’initiative de la banque mondiale accompagnée d’ONG et d’autres intéressés.

Qui peut faire confiance aux compagnies pétrolières et à son allié la banque mondiale ? N’est-ce pas les mêmes prédateurs ? Ségolène roule peut-être à contre-sens ?

Tu y retourne tout seul A LA .....


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