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Commentaire de E-fred

sur Géorgie : les dessous de l'échiquier


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E-fred E-fred 11 août 2008 21:23

Et maintenant vu du côté Géorgiens, à Strabourg, article du 12 octobre 2006

"Ce mardi matin, une quarantaine de Georgiens et de Georgiennes d’Alsace et d’Allemagne ont manifesté de 10h à midi, devant le Conseil de l’Europe à Strasbourg pour la défense des droits de l’homme foulés au pied par le président Poutine.
La politique actuelle, anti-georgienne, de Moscou s’apparente de plus en plus, sans aucune exagération, à la politiqe nazie contre les juifs dans les années trente. Boycott des magasins georgiens, interdiction des vols aériens au dessus de la Russie, coupure de l’électicité, expulsions. Significativement, plusieurs manifestants portaient une pancarte avec l’inscription “Je suis georgien” sur fond d’étoile jaune.
Même un chanteur georgien célèbre, apprécié des Russes aussi, Valéry Meladzé, pourtant né en Russie et dont la femme est russe a été chassé par le chauvinisme grands-russe."

http://schlomoh.blog.lemonde.fr/category/georgie/ 


Encore un peu d’infos :
" Les services russes de renseignement ont été présents en Géorgie durant plus d’un siècle, aux ordres du "centre", tour à tour tsariste et soviétique. Après la chute de l’URSS, et lors de l’adhésion de la Géorgie à la CEI, leur évacuation "officielle" fut prononcée. Pourtant les renseignements militaires (GRU) y sont restés, tout comme les quatre bases militaires russes d’Akhalkalaki, de Batoumi, de Goudaouta (près de Soukhoumi en Abkhazie) et de Vaziani (près de Tbilissi). "

Placée sur le chemin géographique de la mer Caspienne et de ses hydrocarbures, voire sur celui de l’Asie centrale, chemins évitant la Russie et l’Iran, la Géorgie reste un enjeu pour les services de renseignements militaires de toutes nationalités.

Tbilissi, redevenue une métropole internationale à forts mouvements diplomatiques, militaires, économiques et humanitaires (la Chine n’est-elle pas récemment entrée en relations ?)
 ne peut qu’intéresser sur le plan du renseignement. Il serait illusoire de croire qu’un petit pays de 4 millions d’habitants puisse se passer de "l’amitié" d’un grand pays ami pour contrôler la situation. Il serait naïf de croire que les services russes de renseignements militaires s’en tiennent éloignés. "

Note : (1) source Andreï Soldatov, Ejednevny journal, publication moscovite.

http://www.colisee.org/article.php?id_article=2245 



Et n’oublions pas :

ARC D’AMITIÉ" DE PÉKIN À TBILISSI, AU SUD EST DE LA RUSSIE.
lundi 10 janvier 2005, par Mirian Méloua

Après s’être intégrée dans "l’arc d’amitié" constitué par l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, l’Ukraine -à l’Ouest de la Russie-, la Géorgie chercherait-elle à s’intégrer dans un nouvel "arc d’amitié" -au Sud Est de la Russie-, avec l’Azerbaïdjan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan ... et la Chine ?

Entre le milliard de Chinois et les 4 millions de Géorgiens, la relation paraît déséquilibrée. Pourtant la Chine offre à Mikhaïl Saakachvili et à Salomé Zourabichvili bien des attraits, contre-pouvoir géographique et historique à l’empire russe (qu’il soit blanc, rouge ou noir), membre permanent du Conseil de Sécurité aux Nations Unies, pourvoyeuse d’aides financières et marché économique potentiel gigantesque.

Pour les Géorgiens, il s’agit certainement de rendre moins pesant le tête-à-tête de la Russie et des Etats-Unis dans le Caucase, devant l’implication minimale de l’Union Européenne. Pour les Chinois, il s’agit d’abord de s’implanter un peu plus dans "l’étranger proche" du "frère" russe, mais certainement aussi de renifler l’odeur du pétrole de la mer Caspienne qui serait bien utile à son industrie peu soucieuse d’économie d’énergie et d’environnement.
http://www.colisee.org/article.php?id_article=1650


 


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