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Commentaire de benevole

sur Obama menace les banksters


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benevole 24 janvier 2010 00:16

Ba, je ne peux vous laisser écrire cela :
Obama aurait pu travailler comme avocat au service des riches, il a préféré travailler dans les quartiers pauvres.
Obama a, en 2005, averti l’administration Bush à propos de la crise qui s’annonçait et a notamment réclamé 35 ans de prison pour ceux qui ont vicié la titrisation des subprimes.
Pour sa campagne éléctorale, il s’est financé par des souscriptions ouvertes sur Internet et c’est essentiellement le peuple qui l’a financé. Que Wall street y ait ajouté sa mâne, c’est normal pour tenter d’obtenir les bonnes grâces d’un futur président. Avec Gaithner, Summers et Paulson dans les arcanes du pouvoir, Wall Street a déjà été payé.
Obama ne pouvait pas laisser tomber Wall street sans flanquer tout le système par terre alors que rien n’avait été pensé pour le remplacer mais il ne lui a pas fallu 12 mois pour prévenir qu’il n’était plus question de fonctionner comme avant. Il l’a dit tout de suite et répété au fil des mois. Vous allez peut-être aussi nous dire que sa réforme des soins de santé fait l’affaire de Wall Street ?
Quand il s’est fâché contre les banques, les a traitées d’irresponsables, et a annoncé qu’il récupérerait chaque cent payé par le contribuable américain, il n’avait pas encore perdu l’élection du Massachussets.
Et aujourd’ui, quand il annonce vouloir réduire la taille et l’activité des banques et leur interdire de spéculer pour leur propre compte, il ne trahit pas ses « amis de Wall Street », il est simplement fidèle à sa ligne de conduite.
Je trouve navrant que les actes et les intentions d’un homme aussi intègre que Barack Obama soient dénaturés par des llilliputiens qui auraient du mal à escalader son gros orteil mais dès l’instant où il déclarrait la guerre aux banques, je me doutais bien qu’il serait sali de toutes parts par des gens téléguidés par la Société générale, AIG et autres responsables de la crise pour qui la vie des citoyens n’a aucune importance en regard de leurs plantureux bénéfices.
Et je lance aux lecteurs conscients d’Agoravox l’avertissement suivant : tout ce que vous entendrez dorénavant contre Barack Obama doit être considéré comme émanant d’un magnat de la haute finance.
Dans le combat qui s’engage entre celle-ci et Obama, il n’est pas possible d’être neutre.
L’intérêt des gens ordinaire passe par Obama. Lui faire des procès d’intention, c’est clairement soutenir le grand capital responsable du réchauffement climatique et surtout de l’extrême pauvreté qui règne dans un monde où, toutes les 5 secondes, un enfant meurt de faim.


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