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Commentaire de Koko

sur Gauche dite antilibérale : vers un buffet royal pour tous ?


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Koko (---.---.39.106) 31 décembre 2006 11:04

Jusqu’où ira la démagogie des candidats aux présidentielles ?

L’ancienne ministre et ancienne chargée de mission de Mitterrand a eu le culot de déclarer au Journal du Dimanche qu’il faut un « vaste plan pour lutter contre la précarité », et s’en est prise « annonces tonitruantes que le gouvernement a improvisé dans l’urgence ». Elle ajoute :

« ... il est insupportable que, en 2006, il y ait tant de gens qui dorment dans la rue ».

« Chaque hiver, on fait mine de découvrir un problème qu’on s’empresse d’oublier dès le printemps venu... »

« ...la question de l’hébergement d’urgence se pose, c’est évident... »

« Que la grande pauvreté existe encore dans un pays comme le nôtre, voilà le scandale ! »

« D’autant plus que, en face de ces très nécessiteux, il y a ceux qui engrangent toujours plus de rendement, de profit, de stock-options... »

« aujourd’hui les Français se sentent seuls, abandonnés par une puissance publique qui n’assument plus ses missions de sécurité et de protection ».

Etc...

Comme si une telle situation datait de la période 2002-2006 ; comme si les inégalités, la précarité et la misère n’avaient pas mis vingt-cinq ans à se développer sous tous les gouvernements depuis la « rigueur » décrétée par la gouvernement Mauroy à un moment où Ségolène Royal était déjà chargée de mission à l’Elysée ; comme si elles n’avaient pas continué à grandir pendant les six années où Ségolène Royal est restée à côté de Mitterrand et après qu’elle se soit faire parachuter par lui dans les Deux-Sèvres, et lorsqu’elle a été ministre en 1992-93 et 1997-2002...

Et quand elle dit : « ... la grande pauvreté existe encore dans un pays comme le nôtre... », c’est un mensonge politique. La « grande pauvreté » ne cesse de se dévélopper, précisement, depuis l’époque où Mme. Royal a commencé sa carrière politique grassement rémunérée. Et, avec les délocalisations auxquelle personne n’envisage de s’pposer, c’est clair que ce n’est pas fini.

Triste Bové, qui s’abaisse à cautionner cette entreprise de démagogie et de mystification.


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