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Commentaire de emile wolf

sur Les médiocres : Quand Lalouette jase sur Cantona...


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emile wolf 3 décembre 2010 19:02

Bonsoir Rough

Madame Lagarde fait mal son travail ces résultats sont mauvais, très mauvais. L’état est au bord du gouffre. Je n’ai pas écrit qu’elle avait ratée sa vie privée mais pas réussi sa vie familiale à en juger par son état civil. Je persiste. Cet échec peut révéler un manque de stabilité ou de discernement voire les deux. Les résultats de la ministre me font pencher pour le manque de discernement. Toutes ses dispositions et dérogations sont fort coûteuses pour l’état et n’atteignent aucun des objectifs fixés.

Ce ministre appartient au cercle des médiocres ainsi que sont désignés ceux, comme Sarlkozy et Hortefeux, qui ont raté leur entrée à l’ENA dans certain milieu. En confirmation du bien‐fondé de cette appellation railleuse, les résultats de la politique de cette dame sont éloquents de médiocrité pour l’état mais excellents pour les rares privilégiés qui en profitent largement.

L’ennui c’est que, constitutionnellement, un ministre ne saurait avoir une autre activité que le service public (art. 23 de la Constitution).

Je n’ai pas entendu le discours d’Eric Cantona j’ai lu un compte rendu à ce sujet. il n’y était pas question de 3 millions de comptes mais de 20 millions.Peu importe !

Je maintiens que si 20 millions de comptes sont vidés puis fermés, contrairement à votre allégation, les banques, en l’occurrence françaises dans mon propos, sont incapables de faire face à leur frais d’exploitation et engagements très longtemps. Quand il n’y a plus d’actions et d’obligations assimilables au Trésor ou non, bons du trésor et autres titres à gérer et d’assurances, vie ou autres, à vendre : le résultat fond et la confiance aussi. Sans parler de leurs propres actionnaires qui tremblent et vendent leurs morceaux de propriété pour une bouchée de pain. Nos banques ne couvrent plus très longtemps leur frais et l’état non plus.

La masse monétaire ne se réduit pas à l’argent (pièces et billets) en circulation aussi appelée monnaie divisionnaire et fiduciaire. Elle est composée par des agrégats regroupant les avoirs en fonction de leur degré de liquidité, du plus liquide (liquidités détenues par les agents économiques) au moins liquides (sous la forme de bons du Trésor ou de bons de trésorerie). La masse monétaire inclut l’ensemble des actifs constituant une réserve de pouvoir d’achat rapidement mobilisable par les agents économiques pour financer des dépenses de consommation ou d’investissement.

La Banque Centrale Européenne informée par la Banque de France suit donc l’évolution de ces agrégats pour évaluer l’évolution de la masse monétaire en circulation dans l’économie. Elle utilise l’un d’entre eux comme référence pour définir sa politique monétaire. Celui‐ci réunit monnaie divisionnaire +monnaie fiduciaire + monnaie scripturale (solde des comptes positifs postaux, bancaires ou du Trésor), les comptes sur livret, l’ensemble des titres de placement émis par les instituts de crédit (part dans les Fonds Communs de Placements, titres de créances négociables, dépôts à terme…).

La création monétaire opérée par les banques ne se fait pas sans contreparties comme vous semblez le croire. Elle n’est possible que parce que les émetteurs de monnaie ont acquis un certain nombre d’actifs soit auprès d’agents économiques nationaux, soit auprès d’agents économiques étrangers.
Il s’agit essentiellement :
‐ des créances sur l’étranger ensemble des devises détenues par les institutions
financières. L’acquisition de ces devises étrangères se traduit par de la création de
« monnaie nationale ».
‐ Du crédit interne ensemble des créances détenues par les institutions financières sur
l’Etat et l’économie

Le système bancaire ne tient pas par la magie de la compensation et de l’écriture, comme vous l’affirmez. Ces instituts ne créent pas la masse monétaire à leur guise ! Si c’était le cas il n’y aurait jamais de crise. Réfléchissez !

Quelle querelle d’Allemand cherchez‐vous à propos des prétendus paradis fiscaux ? Il ne s’agit pas ici de savoir comment Cantona, Sarkozy ou Rough, gère son patrimoine. Une fois encore vous vous égarez, cher contradicteur.

Croyez ce que bon vous semble et exprimez‐vous tant qu’il vous conviendra, de préférence avec des arguments fondés.

Bonne soirée.


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