@ Grimmy (du 22 à 12 H 52)
Je pourrais vous retourner
exactement les mêmes questions. Et, bien sûr, je n’aurais pas plus la
possibilité de vérifier vos réponses que vous de vérifier les miennes. Votre
attitude est classique en matière « d’échange » sur la religion : les
sectaires ne prennent pas part réellement à la discussion, ils n’opposent pas
des arguments aux arguments, ils soupçonnent. Ils pratiquent ce que j’appelle »la mauvaise foi au double sens
du terme">span>
Vous n’êtes pas pire en cela que
les complices de droite (dont ceux qui dirigent en ce moment le pays) et
« de gauche » de l’islamisme, parmi lesquels je mets ceux qui, se
présentant comme des sages « au-dessus des passions », accusent
régulièrement les résistants de chercher à créer des conflits artificiels - en
ajoutant le plus souvent « par racisme » - et en prétextant qu’il
« suffirait d’appliquer les lois de la République » au lieu de « créer tous ces faux problèmes ».
Leur mauvaise foi est précisément
dans le fait qu’ils ne veulent pas reconnaître aux résistants à l’islamisme
cette motivation très simple : les lois de la République ne sont pas
appliquées dans le traitement de l’islam.
Si elles l’étaient il n’y aurait pas d’occupations des rues par les islamistes
à l’heure de leur prière du vendredi. Dans le 18e arrondissement de
Paris, par exemple, le maire exigerait de la préfecture de police qu’elle fasse
dégager les rues, et la préfecture le ferait en application de la loi. Dans les
cantines des écoles les demandes islamistes de menus particuliers conformes aux
lois de l’islam recevraient un non catégorique. Pareil pour les demandes de
piscines séparées pour les femmes de l’islam. Pareil pour les demandes de
différentes manières de soigner les musulmans dans les hopitaux. Pareil pour les
interventions des jeunes islamistes qui, dans les écoles, protestent contre
certains contenus des cours… Pareil pour les demandes de dérogations ou, pire,
de fonds publics pour la construction de nouvelles mosquées… Si les élus de la
République qui violent ses lois en accordant - parfois même en proposant - de
prélever ces fonds sur les impôts de tous les citoyens, croyants de l’islam ou
d’autres religions, agnostiques ou athées ou indifférents… si ces élus étaient
poursuivis par l’Etat devant les Tribunaux… il n’y aurait pas de vrais - et non pas faux -
conflits créés de toutes pièces par l’islam, et entraînant l’islamophobie, laquelle n’est en
rien la création de ceux qui résistent à
l’islamisme mais une création des islamistes eux-mêmes.
Il n’y aurait pas, surtout, de
musulmans qui, en très grand nombre j’en suis convaincu, sont malheureux parce
que, pacifiques, ils ne peuvent pas vivre en paix à cause des
musulmans fanatiques qui les obligent à
refuser les règles de la vie démocratique, républicaine et laïque qui est la
vie normale en France, où les femmes et les hommes sont officiellement des
personnes égales et où la liberté de penser et de s’exprimer est normalement
protégée.
Sur le site Médias Libres, en
mars 2010 j’ai fait une liste non exhaustive de ce que le CFCM devrait de
lui-même exiger des musulmans qu’il représente s’il voulait obtenir en France,
comme prétend le vouloir son président, un « droit à l’indifférence ».
C’est ici dans la partie 2 :
http://www.mediaslibres.com/tribune/?post/2010/03/08/Le-triomphe-planetaire-de-la-violence-religieuse-Part-1
http://www.mediaslibres.com/tribune/?post/2010/03/11/Le-triomphe-planetaire-de-la-violence-religieuse-Part-2
Malgré tous les soupçons
malhonnêtes, toutes les tricheries, tous les mensonges des islamistes et de
leurs complices, malgré toutes les déformations et toutes les lâchetés d’un
grand nombre de politiciens et de journalistes des médias dominants, ce qui est
important aujourd’hui, notamment avec les Assises sur l’islamisation de la
France et de l’Europe, c’est qu’ on ne peut plus faire taire le peuple qui a pris conscience des dangers de cette
islamisation. C’est que la résistance ne cesse de s’élargir.
Tout ceci étant dit je peux tout
de même répondre à vos questions. Je n’ai que des lectures indirectes des dits
et de la vie du prophète Mohamed, mais j’ai lu deux fois en entier le Coran. Et
je vais vérifier bien souvent les citations que j’en relève ici ou là puisque,
comme les autres livres sacralisés par les autres religions abrahamiques, ils
présentent de nos jours au moins un énorme avantage : leurs textes sont divisés
en versets numérotés. Mais je sais que, si vous êtes un adepte fanatisé de
l’islam ou de ceux qui leur cèdent tout, ces précisions ne vous suffiront pas
car vous pourrez me ressortir les éternels « arguments » de ceux qui
veulent éviter la réflexion sérieuse sur les réels dangers de l’islam : je ne
connais pas la langue arabe, "la seule qui permet de comprendre la Parole
d’Allah retranscrite en cette langue par le prophète", je n’ai pas lu les
insdispensables ouvrages des « savants musulmans » etc…
Ceci dit encore, même si j’ai lu
l’Ancien et le Nouveau Testaments, le Coran, les livres sacrés des bahaïs et
une version abrégée du Talmud - des juifs me répondent aussi qu’ "on ne
lit pas le Talmud on le vit" ! - je suis avant tout un ancien catholique très fervent qui a été et qui
est toujours scandalisé de constater que
son ancienne religion continue de cultiver sa propre conception
violente de Dieu. D’où le présent article,
qui se veut une provocation (à la réflexion).
Et je résume ainsi : le judaïsme,
le catholicisme et la « Foi bahaie » sont des religions abrahamiques
qui affirment toutes que Dieu ne commande plus aux humains de commettre des violences. La troisième, qui est aussi la
plus pacifique, est postérieure à l’islam. Les deux premières ne sont donc plus
qu’indirectement et partiellement responsables
de la violence toujours commise au nom de Dieu : elles ont transmis leur
conception violente de Dieu à l’islam et ne seront plus du tout responsables que lorsqu’elles auront rejeté clairement cette conception
(Benoît XVI l’a au contraire réanimée dans le catholicisme).
L’islam reste
beaucoup plus effectivement violent parce qu’il continue d’enseigner que Dieu
commande toujours des maltraitances et des meurtres jusqu’à sa domination
totale sur le monde.
Mais c’est pour le rejet de la
conception violente de Dieu dans le christianisme que je combats en priorité,
depuis presque deux décennies maintenant.
Et je suis convaincu que les
musulmans pacifiques pourront beaucoup plus facilement désacraliser la violence
attribuée à Dieu dans leur religion quand le christianisme, et notamment le
catholicisme, aura désacralisé la sienne.
Excusez-moi d’avoir été si long
mais je ne peux et ne veux bâcler ce genre d’explication.