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Commentaire de le libère-terre

sur Avec la crise, le nouveau comportement de certains DRH…


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le libère-terre le libère-terre 2 février 2012 12:23

J’ai mon amie qui travaille dans le secteur public, et j’ai le même son de cloche que ce que je constate pour le secteur privé, avec des différences notables : c’est pire par certains cotés...

Dans le public on ne licencie pas (encore) mais on met au placard. C’est de la tyrannie et le fait d’avoir la sécurité de l’emploi ne justifie pas les humiliations qu’on y vit. Elles sont ma foi bien pires que dans le privé, ce qui fait qu’on y paye bien la sécurité de l’emploi, mais pas en salaire...

En plus la misogynie y est bien représentée. On y travaille pour 10, avec le remerciement pour 1/10ème et encore...

Le suicide est la porte de sortie courante, car il est impossible d’ouvrir sa G. Pour une raison simple : tenter de faire remonter quoi que ce soit à la hiérarchie revient à subir une mise au placard immédiate avec de la torture psychologique en prime. En plus, les syndicats sont parfois de mèche ou laxistes, et les médecins du travail des délateurs complices faussement indépendants.

Là-dedans les DRHs deviennent des chefs avec les chefs, des piliers dans le management savant, des contrôleurs du travail infini : taylorisme, fordisme, toyotisme. ce dernier venu, dans le public, fait des ravage : les salarié(e)s sont en délations, se dénigrent, et tombent dans le piège de la hiérarchie lâchant la proie pour l’ombre, s’imaginant naïvement qu’un peu de délation soulagera leurs souffrances...

Peine perdu, c’est pire encore. Comme une nasse, celui qui se débat est encore plus étranglé qu’avant.

Les DRHs dans le public sont devenu des tortionnaires chargés du chevalet ou de la roue de la mise au pas des salariés.

Dans le privé, la menace est simple : La porte. C’est ferme ta G ou referme la porte derrière toi : d’autres prendront bien ta place...

Dans le public, c’est ferme ta G ou va crever dans ton coin dans un travail de sous-merde. Et à la moindre « mise en cloque », congé de maladie ou autres, on te change de poste vers la voie de garage, voire, avec certificat médical à l’appui, tu es radié de la F.P. pour incompatibilité avec le travail. (comme dans le privé d’ailleurs aussi, mais c’est généralement en fin de parcours, il y a d’autres moyens juridiques dès plus simples comme faire un dossier pour faute lourde).

Donc le DRH n’est plus ce qu’il était, vu que les ressources humaines sont toujours le poste le plus coûteux du monde du travail.

Il est bien loin le jour ou l’on aura compris que c’est pas le salarié qui (r)apporte à l’entreprise, mais bien le Travail qui (r)apporte, au lieu d’être considéré comme une simple charge financière.

dans les entreprise (rares hélas) ou les méthodes traditionnelles ont étés abandonnées, ou le salarié est à l’égal du patron (ou presque), et ou les brides de l’entreprise (recettes, décisions) sont partagées par tous, on constate une avancée fulgurante et une efficacité redoutable.

Hélas, ces patrons-aliens sont rare... le salarié corvéable à merci doit subir une politique éculée ou seul la méthode du garde-chiourme DRH semble l’unique méthode de contrôle du travail.

Et quand l’auto-contrôle existe, c’est pour le retourner contre lui-même le salarié, en acteur de ses propres souffrances (toyotisme).

A quand l’homme comprendra que la mise en communauté est la seule voie libératrice de la société, du droit, de l’équité, du travail, ... et de la planète entière.

Chaque fois que l’homme a décidé de mettre ses ressources en commun il s’en est sorti. mais voici, il ne le fait que quand c’est (presque) trop tard, soit quand il voit sa fin venir de manière proche. La il réalise que la communauté est importante, qu’avec l’union on peut tout résoudre

mais quand cette fin vient au ralenti, même si c’est la pire, alors ce crétin (l’homme) ne voit rien venir...


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