Iran, « isolé » de la « communauté
internationale » ?...
J’éclate de rire quand j’entends pareille intox !
D’autant plus qu’il serait interdit de rire en Iran. Dernière
trouvaille sortie de l’imagination échevelée des « experts
en diabolisation – iranophobie misérabiliste - et autres farces &
attrapes »…
L’exportation de produits non-pétroliers de l’Iran se chiffre
à 50 milliards de dollars pour le denier exercice. Avec un
prévisionnel
de 55 milliards, au minimum, pour le prochain.
Explosant d’une
croissance exponentielle, propulsée dans une étonnante alchimie de
grandes industries et de PME-PMI, alimentée par un impressionnant
réseau d’universités et de centres de recherche. L’ambition
étant de dépasser, à terme, ceux des hydrocarbures.
Hissant le
pays dans un bon de 41 places, en un exercice de 2008 à 2009 d’après
les statistiques ’US Facts’, du 69° au 28° rang mondial pour sa
production industrielle. (1)
Bien sûr, beaucoup reste à faire pour rattraper les champions de
la catégorie en termes d’exportation de produits non-pétroliers.
Mais lentement, inexorablement, l’Iran se relève des terribles
pertes, évaluées à 500 milliards de dollars, subies au cours des 8
ans de guerre (1980-1988) contre l’Irak imposée par Saddam
Hussein, allié alors avec les Occidentaux et les pétromonarchies du
Golfe Persique.
Dans la démolition méthodique de ses industries,
avec ses infrastructures de pétrole et de gaz, pour le punir d’avoir
renversé la tyrannie du Shah et refusé l’allégeance à l’Empire.
Au tragique, et encore plus dévastateur, “coût humain” :
un million de morts, avec autant de blessés, gazés et handicapés à
vie.
Progression économique constatée dans le rapport
FMI du mois d’août 2011. En ce début 2012, la situation est
encore plus favorable. Une balance commerciale excédentaire, des
réserves en devises dépassant les 120 milliards de dollars
auxquelles s’ajoutent 907
tonnes d’or représentant 17,5 milliards de dollars
supplémentaires. (2)
La capitalisation boursière de la Bourse de
Téhéran, à ce jour, dépasse les 127
milliards de dollars, enregistrant une augmentation annuelle de
30%.
Malgré l’implacable hostilité de l’Occident : campagnes
de propagande diffamatoires délirantes, embargos, sabotages,
attentats, assassinats. L’Iran chemine, avec ténacité, surmontant
les obstacles, pour devenir un géant industriel, scientifique et
financier de la région, maîtrisant toutes les nouvelles
technologies. L’arraisonnement
du drone le plus sophistiqué de l’arsenal US en est un signe
évident.
Un des premiers pays dans le monde à investir massivement dans
les nanotechnologies
et les nanosciences, l’aérospatial, la recherche agronomique
et vétérinaire, la recherche médicale et pharmaceutique, la
recherche sur les cellules et le clonage.
Il est considéré comme le pays dans le monde où la recherche
scientifique progresse le plus vite : 11 fois la moyenne
mondiale. Dépassant même la Chine (6). Au cours du premier semestre
2011 iranien (avril – septembre), l’Iran a publié dans des
revues scientifiques internationales plus de 12.000 articles de
recherche scientifique. 70% des étudiants dans les disciplines
scientifiques étant des femmes…
Confirmant cet élan le 3 février 2012, lors des festivités de
la révolution de 1979, par l’annonce du lancement
réussi de son troisième satellite, avec une parfaite mise en
orbite. Lanceur et satellite, entièrement « faits maison »…
L’Iran pays arriéré laissé moi rire. C’est un pays moderne avec des réussites sociales :
http://www.legrandsoir.info/iran-point-d-inflexion-d-une-hegemonie.html
(1) http://old.tehrantimes.com/index_View.asp?code=215089
(2) Le Trésor Iranien a réalisé une excellente affaire en
achetant ces réserves d’or lorsque le cours était à US$ 600
bondissant à US$ 1730 en moyenne actuellement, soit un quasi
triplement de valeur,
http://www.tehrantimes.com/economy-and-business/95019-iran-reserves-120b-in-foreign-notes-907-tons-of-gold.
Le cours atteignait US$ 1760, le 3 février 2012.