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Commentaire de sam turlupine

sur On a marché sur la thune


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sam turlupine sam turlupine 5 juillet 2012 16:49

Par xbrossard (xxx.xxx.xxx.3) 5 juillet 16:06

@le peripate


« La puissance de calcul dans un univers polycentique, ça s’appelle le marché »

le marché étant dirigé par l’ensemble des agents producteur de richesse, c’est à dire les entreprises,

Si ce n’était que ça !
Mais il y a belle lurette que le marché n’est plus dirigé par les entreprises, mais uniquement par les agents spéculatifs, et les organismes financiers.

La valeur des choses n’a plus rien à voir avec leur valeur réelle, mais à leur valeur « estimée » par les spéculateurs ; soit bien en dessous, soit bien au dessus de la valeur réelle, selon le fric qu’il y a à se faire sur leur valeur spéculative.

La spéculation sur les produite de première nécessité, par exemple (le logement, la nourriture), les rend inaccessibles au vulgus pecum, quand la spéculation sur la faillite des états, la provoque, et ruine les citoyens au profit des usuriers.

Les millions de transactions financières qui s’opèrent à la microseconde n’ont trait qu’à ça : la spéculation, pour laquelle, aujourd’hui, il n’y a même pas besoin d’investir ; on peut gagner de l’argent sur la faillite d’un pays, sans même avoir investi le moindre centime.

L’argent gagné ne sert plus à investir ; trop laborieux, trop aléatoire ; il ne sert plus qu’à spéculer, quand il n’est pas planqué dans les paradis fiscaux, volé aux citoyens, aux états, pour un rapport fructueux, sans rien faire...

La vraie façon de gagner de l’argent, aujourd’hui, n’est plus de produire, de vendre ; elle est de jouer au casino boursier, spéculateur. Et quand la roulette ne tombe pas sur le bon numéro d’actifs pourris ; pas grave ; il y a socialisation de la perte, qui est remboursée par les états aux banques et organismes financiers, et payée par les citoyens, obligés de se serrer la ceinture pour rembourser ceux qui leur font les poches.

Le marché, c’est beau comme un garrot sur la gorge des citoyens du monde.. quand faut serrer, faut serrer...


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