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Commentaire de Méfrange

sur Roman feuilleton : les gueules cassées de la mondialisation (chap. 1 et 2)


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Méfrange 23 décembre 2012 18:32

La critique d’un article ou d’un texte nécessite l’empathie (essayer de voir ce que l’auteur du texte a voulu faire et comment il aurait pu mieux réussir), la compétence, l’honnêteté intellectuelle.

Quand la vipère critique les livres que porte le personnage, elle est prise en flagrant délit de malhonnêteté. La phrase est : « mieux valait prendre un livre dans son sac, vestige d’un passé qui... ». Le mot vestige signifie bien ici (mais n’interdit pas non plus - voir les autres commentaires) que le livre à porter est antérieur à l’état d’homme sans toit. Le texte est ici précis et la vipère est malhonnête. Sa critique est donc viciée.

Les chapitres suivants diront ce que le personnage fait de ces livres. L’écrivain n’a pas à dire le vrai mais à s’interdire l’invraissemblable (Jules Verne sur un tout autre registre). Si la vipère tient tant à cracher son venin qu’elle critique à bon escient.


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