• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de easy

sur Lagrange au secours de la cosmologie moderne


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

easy easy 18 février 2013 13:00

****Si le segment devient une droite, L devient infini et l’angle est la limite pour L = infini de arctg H/L, donc 0° et vous voyez à nouveau l’extrémité de la droite dans un plan parfaitement horizontal par rapport à vos yeux...****

Voilà comment les maths peuvent nous aider à concevoir les limites, les asymptotes

C’est solide, irréfragable

Ce passage par le principe d’une règle constante (arctg H/L), nous fixe les idées et le regard.
C’est parfait Alain



Mais il me semble étrange que ce résultat (// à l’infini ) ne soit pas intuitif 

D’autre part et surtout :

Il me semble étrange que cette position (au bout de la // passant par mon regard), soit valable pour moi
Pour un autre
Pour n’importe qui placé n’importe où
Chacun disant qu’elle est au bout de la // passant par son regard,
 
Il y aurait alors entre tous les observateurs d’une même droite un accord sur la direction (//) mais pas sur l’endroit final

Et si la distance d’un des observateurs est infinie ./. à cette même droite que tout le monde observe, il perd la notion de //, il peut désigner n’importe quel endroit

Une droite placée à distance infinie de moi ne peut plus avoir de direction ./. à moi (mais je conserve le contrôle du plan commun à elle et moi)
 
Deux points prélevés sur cette droite placée à distance infinie de moi sont à distance finie entre eux mais à distance indéterminée de moi ; je ne peux les orienter ; je ne connais plus l’orientation de la droite (sauf si je revendique de tenir sa perpendiculaire mais je tiens alors un axiome, du vent car je ne puis le prouver qu’elle est encore perpendiculaire, je ne puis rien mesurer) 

Est-elle encore une droite alors que je ne sais plus rien d’elle (sinon le plan qui nous est commun) tant elle est loin ?
 
Si je suis dans le plan interne d’un triangle fini, je contrôle tout. Mais s’il passe infini, je ne suis sûr que d’une seule chose c’est que je suis dans son plan (ce qui n’est pas si mal)




Quand j’étais gamin, derrière la voiture, qui passait sur la nationale Nord Sud du Vietnam, je regardais les alignements des hévéas des plantations et ça m’interpellait
 

Toutes les droites // aboutissent partout dans un demi espace hémisphérique en tous cas ; ça tout le monde en conviendra
Or chaque observateur pointe un seul endroit où il les voit converger. Alors chaque observateur, en pointant un endroit, pointe un partout.
Si en pointant un point où convergent toutes les droites // je désigne déjà un partout, qu’est-ce que je pointe du doigt quand je le pointe ailleurs ?

Où que je pointe, je pointe donc un partout
(au moins d’un demi-espace, sinon plus, faut y réfléchir en procédant d’autres figures)
Un demi-espace est une partouze.

Puisque chaque endroit que je pointe est un partout, chaque droite finit partout (à ce stade de l’enquête, au moins dans un demi-espace)

Je n’ai aucune envie de tomber dans du Zénon d’Elée, ça ne m’amuse pas du tout de partir en live et je préferais largement qu’on me sorte de mes perditions. Je m’efforce d’éviter les sophismes mais là je suis perdu
(Je me sens seul surtout)


Je devine que si l’on pose d’emblée un repère orthonormé, on peut s’éviter les égarements mais je trouve suspect qu’il faille passer par là
Il me semble que le seul raisonnement intuitif devrait nous suffire 

Reste alors à se demander si le concept d’infini est intuitif ou inculqué.
Il est peut-être absurde ou impossible ou égarant de jouer avec le concept de droites infinies tout en refusant de considérer un repère pour ne plus penser qu’à travers lui

Je pose peut-être le problème de la sémantique.
Si ça se trouve, c’est le sème « partout » qui fout le boxon dans mon raisonnement.
 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès