Nabum
« Tout
est à refaire dans ce beau pays. Mais de grâce, laissez-nous faire ! Nous
n’avons désormais nulle confiance. Nous savons ce que vous valez et ce n’est
pas dans nos prix ! Alors, silence dans les rangs, le peuple exige d’être
entendu. La République
des corrompus et des privilégiés est morte ! »
Tout est à refaire ! Sur quelle base ? Ce
n’est pas la peine et ça ne sert à rien si c’est sur la même base, source des
corruptions et des privilèges : le capitalisme !
En fait, depuis bien longtemps, tous les
capitalistes de bonne moralité bêlent contre les paradis fiscaux parait-il
responsables de la crise financière du capitalisme mondial. Dans cette tempête
de la finance mondiale, l’affaire Cahuzac somme toute limitée au microcosme
politique de l’hexagone, n’est qu’un petit claquement sans grande portée.
On assiste tout de même à une certaine agitation
politique et médiatique qui se veut de bonne moralité. Mais,
aucun capitaliste ou partisan n’osera s’ériger contre la cause des paradis
fiscaux : le capitalisme. C’est une lapalissade que de dire cela. Tant
qu’il y aura le capitalisme, les paradis fiscaux, coffre-forts du capitalisme,
loin de disparaître, auront toujours de beaux jours devant eux. Le capitalisme
ne peut s’en passer. Toutes les tempêtes des capitalistes de bonnes âmes ne
seront que des incantations à la gloire du capitalisme et au pire des vœux
pieux, des bêlements inoffensifs.
Le seul remède
possible contre les paradis fiscaux, c’est de renverser le capitalisme par la
révolution communiste de type bolchevique, le retour du stalinisme. Tout le
reste n’est que du verbiage, de la démagogie.