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Commentaire de bakerstreet

sur Les paradoxes de la fessée


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bakerstreet bakerstreet 18 octobre 2013 19:38

Morvandiau


Je sais d’où je viens : Du pays de la fessée, et des claques, qu’on distribuait généreusement dans les années 60. je me souviens particulièrement d’un instituteur bas du front et sadique qui distribuait allégrement coups de régles en fer, craies dans la bouches, taloches à pleines volées, et même fessées. 

La différenciation sémantique entre tous ces sévices, les excusant, ou les nuançant, de la part de gens qui en ont jamais été victimes, certainement, me donne des hauts de coeurs, et me rappelle les discours de l’inquisition, sur la bonne raison de la torture en vue de l’expurgation du diable. 

De même dans mon métier, j’ai pu constater que la maltraitance amenait des gamins peureux, prostrés, peu enclins à avoir confiance en eux. 
Alors bien sûr, on peut dire " boter le cul d’un moutard , ça ne mêne pas à grand mal !’

Je vous accorde que tout est une histoire de dosage et de circonstances, mais il faut choisir son camp, et dire à quelqu’un qu’après tout, on peut boire tout de même un petit coup avant de prendre le volant, s’en être vraiment saoul.....Et bien c’est la même chose. 

Des gens profiteront instanténément de la porte ouverte pour en faire une habitude. 
C’est dans ce sens que mes propos doivent être compris. 
Je dois pouvoir compter sur les doigts d’une main, le nombre de coups que j’ai donné à mes propres gosses, quand ils étaient petits : J’en étais pas particulièrement fier ensuite, avec l’impression de m’être soulagé, traitant le problème de la pire façon. 
Et bien des gens ont eu ce même sentiment, pour y avoir cédé. 

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