@pierre Régnier : Je ne parle pas de théologie, mais d’Évangile et d’une institution qui doit en témoigner par la parole et par l’action. Je ne fais pas l’histoire des rôles joués pas cette institution, mais je relève ceux qu’elle assume aujourd’hui. Si on veut parler de Théologie, je dirai que j’en suis plus pour la théologie de libération développée particulièrement en Amérique latine. Mais encore là la théologie n’est pas une fin en soi. Ce qui compte ce sont les actions concrètes qui témoignent de nos choix de vie pour la justice, la vérité, la solidarité, la compassion, la miséricorde et l’ouverture d’esprit pour recevoir les messages qui nous arrivent d’un peu partout.
Vous me parlez de la théologie criminogène. Je n’ai pas vraiment l’idée en quoi elle consiste. Si vous vous référez à une théologie qui nous rend responsable de tout, criminels en tout, je vous dirai que je suis tout à fait contre une telle théologie. Si vous m’en précisez les éléments essentiels, je vous en donnerai l’opinion que j’en ai. Pour le moment, mon sujet est la réforme de l’Église institution et pour dire en termes plus radicaux, une véritable conversion de l’Église en se libérant de tout ce qui en fait un État avec sa banque,ses nonciatures, son droit Cannon et une révision de toute l’approche sacramentelle.
C’est à ce niveau que se situe mon intervention
Avec tout mon respect