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Accueil du site > Tribune Libre > Pas de véritables réformes de l’Église sans les prophètes

Pas de véritables réformes de l’Église sans les prophètes

Cette affirmation, à l’allure prétentieuse, trouve son inspiration et son fondement dans cet extrait de la lettre de Paul aux Éphésiens :

« Vous êtes intégrés dans la construction dont les fondations sont les apôtres et les prophètes, et la pierre d'angle Jésus-Christ lui-même. 21 C'est lui qui assure la solidité de toute la construction et la fait s'élever pour former un temple saint consacré au Seigneur. » (Ép. 2,20-21)

Ce que nous dit Paul c’est que l’Église repose à la fois sur l’autorité hiérarchique que représentent les apôtres et sur celle des prophètes. Si l’une de ces deux autorités s’approprie l’ensemble des pouvoirs de l’Église, cette dernière ne saurait être l’Église dont le Christ est la pierre d’angle.

LES PROPHÈTES

Dans l’histoire de l’Ancien Testament, les prophètes jouent un rôle fondamental. Ils sont la parole libérée qui rappelle aux grands-prêtres et aux rois, le sens à donner à la Révélation divine. Ils dénoncent avec vigueur les fausses interprétations qu’ils s’en donnent, souvent pour mieux justifier leurs méfaits et se donner bonne conscience. Ce sont ces mêmes prophètes qui proclament que la foi ne consiste pas en des pratiques cultuelles, mais en des engagements de vie au service des pauvres et des plus délaissés.

« Cessez d'apporter de vaines offrandes : j’ai en horreur l'encens, les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées ; je ne puis voir le crime s'associer aux solennités. Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux ; quand vous multipliez les prières, je n'écoute pas : vos mains sont pleines de sang. Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l'opprimé ; faites droit à l'orphelin, défendez la veuve. (Is.1, 13-17) »

« Ainsi parle l'Éternel : pratiquez la justice et l'équité ; délivrez l'opprimé des mains de l'oppresseur ; ne maltraitez pas l'étranger, l'orphelin et la veuve ; n'usez pas de violence, et ne répandez point de sang innocent dans ce lieu. » (Jér. 22 : 3)

« Quand arrivera le temps, je réaliserai avec mon peuple une autre alliance. Je mettrai ma Loi en son intérieur, je l’écrirai dans leurs cœurs. Je serai leur Dieu et il sera mon peuple. Ils n’auront plus à s’enseigner mutuellement se disant les uns aux autres : connaissez Yahvé. Ils me connaîtront déjà tous, du plus grand au plus petit. » (Jér. 31,31)

Dans l’histoire du Nouveau Testament, Jésus, le Nazaréen, est par excellence le prophète des prophètes. Il sait mieux que quiconque ce qu’est la volonté du Père et il ne se gêne pas pour dénoncer tout ce qui va à son encontre. Il chasse les vendeurs du temple, il pourfend le légalisme des pharisiens et des docteurs de la loi, il exige que les plus grands se fassent les plus petits et que les puissants se fassent les serviteurs. Il rappelle que tous soient un dans l’Esprit d’un monde nouveau à construire dans la justice, la vérité, la compassion, la solidarité, etc.

L’évangéliste Mathieu rapporte, au chapitre 23 de son Évangile, une sortie en règle de Jésus contre toute cette classe de pharisiens et de docteurs de la loi qui mettent sur les épaules des autres des fardeaux qu’ils ne peuvent eux-mêmes portés et qui aiment se balader sur les places publiques avec leurs grandes robes pour mieux se faire voir. Il leur dit, entre autres, ceci au sujet du Temple de Jérusalem et des prophètes :

« Comme quelques-uns parlaient des belles pierres et des offrandes qui faisaient l`ornement du temple, Jésus dit : les jours viendront où, de ce que vous voyez, il ne restera pas pierre sur pierre. » (Lc. 21-5-6)

Je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville 

« Jérusalem, Jérusalem, qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l`avez pas voulu. » Mt. 23,37

Aujourd’hui, ce temple c’est le Vatican dont le sort ne saurait être différent de celui du Temple de Jérusalem au temps de Jésus.

Tout au long de l’histoire de l’Église, il y a eu de ces prophètes, de ces scribes qui ont rappelé à temps et à contretemps l’essentiel du message évangélique et condamné l’hypocrisie des autorités ecclésiales qui en devenaient un contresigne. François d’Assise est un de ceux-là et c’est à ce dernier que le pape François se rattache pour reconstruire l’Église que veut le Nazaréen.

LES CHANGEMENTS DANS L’ÉGLISE : RÉFORME OU CONVERSION

Si nous laissons aux seuls représentants hiérarchiques de l’Église, successeurs des apôtres, de décider des changements qui s’imposent, nous en resterons à des changements cosmétiques, à des réformes d’apparat, à des ajustements conjoncturels. Ils ne remettront pas en question cette certitude qu’ils sont les seuls à disposer de la volonté de Dieu et à en assurer l’interprétation. Les prophètes ne font pas partie du système. Ils n’ont pas accès au chapitre où se décident les orientations de l’Église.

Il est donc important que le pape François incorpore d’une façon ou d’une autre dans ses mécanismes de consultation et de décision, ces prophètes, ces scribes et ces témoins des paradigmes du Royaume, inauguré en Jésus. Ce Royaume ne peut, d’aucune manière, être représenté et encore moins incarné par une Église-institution qui évacue ses prophètes et qui se donne l’apparat des pouvoirs dominants de nos sociétés. Pour retrouver son âme, elle doit se mettre à l’écoute de ses prophètes et se dépouiller de tout cet apparat d’un monde hiérarchisé aux allures impériales. Le défi est énorme, mais il est le seul à ouvrir la voie à une authentique conversion.

Nombreuses sont les voix prophétiques qui réclament de l’Église-institution qu’elle se déleste de l’État du Vatican, de la banque du Vatican, de ses nonciatures apostoliques, qu’elle transforme son Droit canonique en des impératifs de justice, de vérité, de solidarité, de compassion, de miséricorde. Ces voix prophétiques rappellent également que le peuple des croyants dispose de l’Esprit saint tout autant que ceux qui s’en réclament pour décider des dogmes et se prévaloir d’une autorité, plus souvent voulue pour dominer et contrôler que pour servir.

Dans ce contexte, la volonté du pape François de réformer en profondeur l’Église institutionnelle trouvera toutes les conditions gagnantes pour autant qu’elle y intègre cette parole libérée des scribes des prophètes auxquels se réfère Jésus dans son discours aux pharisiens et aux docteurs de la loi. (Mt. 23)

 

Oscar Fortin

Québec, le 17 novembre 2013

http://humanisme.blogspot.ca

http://humanisme.blogspot.ca/search?q=Où+sont+les+prophètes+dans+l'Église

http://blogs.periodistadigital.com/xpikaza.php/2013/11/14/dom-18-11-13-no-quedara-piedra-sobre-pie

 


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49 réactions à cet article    


  • Furax Furax 18 novembre 2013 12:56

    Bonjour Oscar Fortin !
    "Fin octobre, la Banque du Vatican (de son nom officiel l’Institut pour les œuvres de religion) a annoncé la fermeture prochaine de tous les comptes d’ambassades étrangères après d’étranges versements en liquide effectués sur plusieurs comptes, notamment des missions iranienne, irakienne et indonésienne –des sommes pouvant aller jusqu’à 500.000 euros en une seule opération."
    dans :
    http://www.parismatch.com/Actu/International/Le-pape-Francois-une-cible-pour-la-Mafia-536685
     smiley


    • oscar fortin oscar fortin 18 novembre 2013 13:06

      Merci pour le lien.


    • Ouallonsnous ? 18 novembre 2013 22:14

      OIscar Fortin, n’avez vous rien de plus sérieux à écrire et nous communiquer ?


    • oscar fortin oscar fortin 18 novembre 2013 22:30

      @Furax : à vous d’en disposer à volonté. Agoravox présente de nombreux textes. J’espère que vous allez là où vous trouvez de l’intérêt et de la substance. Allez-y en toute confiance, je ne vous en tiendrez pas rigueur.


      Avec tout mon respect

    • Furax Furax 19 novembre 2013 11:05

      @Oscar Fortin
      Z’avez dû vous planter quelque part ! smiley


    • Loatse Loatse 18 novembre 2013 13:32

      Bonjour Oscar,

      Je lis sous votre plume (enfin clavier :) Jésus le prophète, Jésus le nazaréen, mais nulle trace de Jésus fils de Dieu... un oubli certainement...

      Que l’Eglise oeuvre pour la justice, je m’en réjouis... Qu’elle rappele que la foi sans les actes est morte, qu’elle est comme un airain qui résonne, c’est important..

      MAIS elle se doit également de se tourner vers d’autres affamés (de la parole de Dieu), tel Jesus vers ce publicain (collecteur d’impots) hai par le peuple, lequel peuple ne comprend pas que l’on puisse être à la fois riche et pauvre... en manque de nourriture spirituelle...

      Il en est encore ainsi aujourd’hui ou l’oeil s’arrête aux apparences avec le risque de confondre l’église avec un mouvement caricatif alors que son action ne se résume pas à ses oeuvres si louables soient elles...


      • oscar fortin oscar fortin 18 novembre 2013 16:35

        @Loatse : Je viens de réaliser que le commentaire que j’ai formulé en réponse au vôtre n’a pas été édité. Je me reprends donc, puisque je considère le point que vous soulevez, très important. 


        D’abord, je dirai que nous avons plus de facilité à concevoir un Dieu qu’à reconnaître un homme en qui s’exprime Dieu. Jésus de Nazareth est l’incarnation du Fils de Dieu. Il s’est fait homme parmi les hommes pour être perçu comme tel. Il est curieux qu’à peine devenus un de nous, plusieurs d’entre nous le renvoient au plus haut des Cieux, alors qu’il se veut coller de plus près à notre terre, à notre monde.

        Si je mets l’accent sur l’homme Jésus, c’est que lui-même a voulu qu’il soit perçu ainsi. Il est l’un de nous, au milieu de nous, portant une parole qui annonce l’avènement du Règne de son Père sur terre. Un règne de justice, de bonté, de vérité, de solidarité, de compassion, de miséricorde. De plus, pour nous garder les deux pieds bien collés à notre terre, à notre humanité, il a dit que la volonté de son Père c’est que nous aimions les uns et les autres en allant jusqu’au sacrifice de sa propre vie, si nécessaire. Tout le contraire de l’égoïsme et de la cupidité qui sont le grand mal de nos sociétés. 

        On dit que le monde va mal parce qu’on a mis Dieu de côté, en pensant particulièrement à nos églises qui se vident. Je dirais plutôt que le monde est ce qu’il est parce que nous avons mis notre humanité de côté. Si nous regardons ceux qui font le plus tueries et des massacres dans notre monde, ce sont les puissances de ce monde regroupées autour de l’empire que sont les États-Unis. Pourtant, ils se réclament tous de Dieu comme faisant partie de leur vie. « God bless America ».

        L’Apôtre Jacques a bien dit lorsqu’il déclara dans une de ses lettres que même le Diable croit en Dieu. Il le fait dans le contexte où il met en évidence toute l’importance des actions que nous réalisons. Même Jésus, à ses apôtres, il leur dit que si vous ne croyez pas ne moi, croyez à tout le moins dans les oeuvres que je fais. 

        Ce qui divise le monde aujourd’hui, ce ne sont pas les dieux ou le Dieu des trois grandes religions monothéistes, mais la cupidité des hommes et des femmes, tout enveloppés qu’ils sont d’une hypocrisie qui en vient à prendre Dieu à témoins de leurs infamies.

        Avec tout mon respect

      • Pierre Régnier Pierre Régnier 18 novembre 2013 19:59

        Loatse : « le peuple ne comprend pas que l’on puisse être à la fois riche et pauvre »


        On en voit même, au sein du peuple, qui ne comprennent pas que le même Dieu, pourtant parfait de toute éternité, puisse appeler à commettre des génocides et, plus tard, appeler à l’amour universel.

        La sottise de certains, dans le peuple, atteint de ces limites !






      • oscar fortin oscar fortin 18 novembre 2013 20:15

        @Pierre : Vous savez autant que moi que des hommes et des femmes attribuent à Dieu la responsabilités de leurs propres crimes. Le « God bless America » est une de ces références à un Dieu qui commanderait les armées du Pentagone et de l’Empire. L’institution ecclésiale dont nous réclamons une « conversion » a maintes fois été complice de ces crimes. J’ai déjà écrit beaucoup sur ces actes entre autres cet article qui rappelait la grande alliance entre J.P. II et Benoît XVI avec les politiques de Washington etc... Cet article est disponible, je pense sur ce même site, mais certainement sur le mien.


        Si vous lisez attentivement ma référence aux prophètes qui est au coeur de l’article à commenter, ces derniers rejettent toutes ces déformations données au message de Dieu à l’humanité.

        Avec tout mon respect

      • Pierre Régnier Pierre Régnier 18 novembre 2013 21:08

        Oscar

        Oui, comme vous le dites "dans l’Ancien Testament les prophètes jouent un rôle fondamental". Ils ont même, en de nombreuses occasions, commencé à rejeter de leurs croyances celles qui étaient criminogènes.

        Et, comme vous le dites aussi, "Jésus fut par excellence le prophète des prophètes". Et lui a rejeté plus encore les croyances criminogènes, il a tenté de faire comprendre que Dieu appelait seulement à l’amour, la justice, la solidarité, la compassion, la miséricorde, la paix...

        Aussi, que 2000 ans plus tard, en ce début du XXIème siècle - et, je le répète, 70 ans seulement après le génocide des juifs par les nazis - l’Eglise catholique réaffirme solennellement dans son Nouveau Catéchisme que l’appel très explicite à commettre le massacre de tous les cananéens, en veillant à ce qu’il ne reste pas un seul survivant, était bien un appel de Dieu c’est cela, me semble-t-il le scandale des scandales dans le christianisme actuel.

        Et il me semble que le clair et ferme rejet de cette horrible croyance réanimée à l’intention des chrétiens du troisième millénaire est de beaucoup plus nécessaire et plus urgente que "le dépouillement de tout apparat" au sein de L’Eglise, même si ce dépouillement est lui aussi très souhaitable.


      • oscar fortin oscar fortin 18 novembre 2013 22:25

        Pierre, je m’excuse, mais je n’ai jamais lu le petit catéchisme dans sa dernière version. Le seul souvenir que j’ai d’un catéchisme est celui de ma petite enfance que nous étudions dans les cours de religion au primaire. J’aimerais que vous me donniez le texte exacte de cette référence. Pour ma part je suis contre tous les serments qu’ils font prêter aux prêtres et aux évêques se rapportant au modernisme ou à l’infaillibilité du pape. Je suis également avec ceux qui condamnent le rôle joué par l’Église dans la colonisation et l’asservissement des peuples indigènes de l’Amérique latine. Pour ceux et celles qui ont vu le film MISSION comprendront ce que je veux dire.


        Avec tout mon respect

      • cathy30 cathy30 18 novembre 2013 13:48

        Le Vatican, 1500 ans de résistance au Christ, à sa divinité, que peut elle faire ? Du peuple d’Israel nous leur devons la parole de Dieu et le Messie, mais de l’Eglise catholique ?


        • Loatse Loatse 18 novembre 2013 14:17

          @Cathy

          La condition divine de Jésus c’est bien là la pierre d’achoppement qui empêche l’unification des trois monothéistes que certains souhaitent... pour cela il faut en faire un homme comme les autres (bien qu’inspirés) et le cantonner au statut de prophète.

          Veillons..


          • cathy30 cathy30 19 novembre 2013 08:12

            Loaste

            je crois que je n’ai pas compris en première lecture ton commentaire. Excuse moi, et tu as raison, veillons. Christ vainqueur en toute circonstance.


          • oscar fortin oscar fortin 18 novembre 2013 16:13

            @Cathy : Je comprends votre préoccupation, mais ce ne sont pas les hommes et les femmes qui font de Jésus une personne humaine, c’est le Père et l’Esprit Saint qui en sont les initiateurs. Jésus est pleinement Homme et porte en son humanité la divinité du Père "Qui me voit, voit le Père. En Jésus c’est Dieu avec nous pour réaliser sur cette terre le règne de Dieu. En le ressuscitant d’entre les morts, le Père en a fait le premier née d’une race nouvelle et il en a fait le juge de l’humanité entière. Il s’agit bien de l’homme Jésus, celui que le Père a ressuscité. C’est lui qui nous a dit que la volonté du Père c’est que nous nous aimions les uns les autres et que nous soyons des artisans de vérité, de justice, de bonté, de miséricorde, de solidarité. Pour bien marquer cette accent de l’engagement de foi, il a déclaré que si vous ne croyez pas en ma parole, croyez à tout le moins dans ce que je fais. (Jn 14,11)


            Merci pour votre commentaire et bonne journée

            • cathy30 cathy30 19 novembre 2013 08:09

              Loaste

              Renier la divinité de Jésus pour une religion universelle, mais nous n’y pensez pas. Pour reconstruire la tour de Babel ? Jésus est Dieu. Et nous ne sommes que sauvés par son NOM.

              Oscar

              bien sur que le Messie est venu en tant qu’homme, il s’appelle d’ailleurs le fils de l’homme. Promesse faite à Adam et Eve, pour la réconciliation avec Dieu. Mais vous parlez de Jésus en tant que race nouvelle, j’espère que vous ne le prenez pas au pied de la lettre comme certains du Vatican, en cherchant une filiation terrestre, elle est céleste. Merci pour votre réponse pleine de bonté. Mais je n’attends rien des Jésuites. Mais je m’accroche à Christ et attend tout de lui, enfin j’essaie, mais je compte sur sa grâce, lui il peut. Bonne journée à vous.

               


            • oscar fortin oscar fortin 19 novembre 2013 10:33

              @Pierre : Jésus ressuscité et Christ est la même personne. Je vous invite à lire le chapitre 17 des actes des Apôtres, versets 28-31. Dans la bible, traduction oecouménique, il y a là une note, la note h relative à l’usage du mot « race ». Vous aurez là tout ce qu’il faut pour en voir le sens.


              Si Jésus est l’homme désigné par Dieu pour juger le monde avec justice, c’est qu’il a été en tout fidèle à son Père en proclamant la bonne nouvelle du Royaume de justice, de vérité, de solidarité, de compassion, etc. En ce sens, il est bon de relire le jugement dernier tel que rapporté par l’évangéliste Mathieu.chapitre 25,31-46

              Sur ça Pierre, je vous remercie pour vos commentaires et je vous souhaite une bonne journée.

               

            • tiloo87 tiloo87 18 novembre 2013 17:14

              Fils de Dieu ou prophète, Jésus est de religion juive. Son Dieu (et père présumé ) est le Dieu des juifs, non ? Alors pourquoi tout ce tintoin ?


              • oscar fortin oscar fortin 18 novembre 2013 18:54

                tiloo87 : je ne comprends pas votre intervention par rapport au texte sur la réforme de l’Église.


                Avec tout mon respect

              • Pierre Régnier Pierre Régnier 18 novembre 2013 19:45

                Ouf ! Ils ont eu très peur mais y avait pas de quoi 

                Oscar ne réclame qu’un ravalement de la façade. 

                Pas le rejet de la théologie criminogène. 

                Moi si, je persiste :

                • oscar fortin oscar fortin 18 novembre 2013 20:05

                  @pierre Régnier : Je ne parle pas de théologie, mais d’Évangile et d’une institution qui doit en témoigner par la parole et par l’action. Je ne fais pas l’histoire des rôles joués pas cette institution, mais je relève ceux qu’elle assume aujourd’hui. Si on veut parler de Théologie, je dirai que j’en suis plus pour la théologie de libération développée particulièrement en Amérique latine. Mais encore là la théologie n’est pas une fin en soi. Ce qui compte ce sont les actions concrètes qui témoignent de nos choix de vie pour la justice, la vérité, la solidarité, la compassion, la miséricorde et l’ouverture d’esprit pour recevoir les messages qui nous arrivent d’un peu partout. 


                  Vous me parlez de la théologie criminogène. Je n’ai pas vraiment l’idée en quoi elle consiste. Si vous vous référez à une théologie qui nous rend responsable de tout, criminels en tout, je vous dirai que je suis tout à fait contre une telle théologie. Si vous m’en précisez les éléments essentiels, je vous en donnerai l’opinion que j’en ai. Pour le moment, mon sujet est la réforme de l’Église institution et pour dire en termes plus radicaux, une véritable conversion de l’Église en se libérant de tout ce qui en fait un État avec sa banque,ses nonciatures, son droit Cannon et une révision de toute l’approche sacramentelle.

                  C’est à ce niveau que se situe mon intervention

                  Avec tout mon respect

                • Pierre Régnier Pierre Régnier 18 novembre 2013 20:37

                  Oscar

                  Pardon, j’oubliais que vous croyez encore aux miracles les plus stupéfiants.

                  Vous croyez que les chrétiens d’aujourd’hui peuvent "vivre pour la justice, la vérité, la solidarité, la compassion, la miséricorde et l’ouverture d’esprit..." en se référant à l’Evangile...

                  quand l’Eglise d’aujourd’hui leur répète dans son Nouveau Catéchisme - 70 ans seulement après le génocide des juifs par les nazis ! - que le Dieu de l’Evangile est le même qui, quelques siècles plus tôt, a très explicitement commandé un très explicite génocide, celui des cananéens.

                  C’est tout simplement ça la théologie criminogène.

                  Si je la nomme croyance criminogène toujours justifiée par l’Eglise c’est plus facile à comprendre ?

                  Ce que je n’arrive toujours pas à comprendre, moi, c’est que les chrétiens les plus exigeants continuent d’avaler cette énormité sans rechigner.

                  http://centpapiers.com/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse-1/

                  Avec mon respect à moi aussi


                • robin 18 novembre 2013 21:26

                  Loatse : « le peuple ne comprend pas que l’on puisse être à la fois riche et pauvre »


                  On en voit même, au sein du peuple, qui ne comprennent pas que le même Dieu, pourtant parfait de toute éternité, puisse appeler à commettre des génocides et, plus tard, appeler à l’amour universel.

                  La sottise de certains, dans le peuple, atteint de ces limites !


                  Etes vous si sur qu’il s’agit de Dieu et pas du Diable puisque l’homme s’est mis sous la coupe de ce dernier depuis la chute d’Adam et Eve ? Paul n’a t’il pas parler de malédiction pour désigner la loi mosaique ? pas très charitable pour la loi divine .

                  Qui vous dit qu’il ne s’agit pas d’un test ? Que serait-il arrivé si par exemple un prophète avait eu la même répartie que Paul lorsqu’il a annoncé qu’un esclave de Dieu ne se bat pas ? Dieu l’aurait-il puni ? ça n’a pas de sens.

                  Dieu cherchait donc enfin un prophète qui RAISONNE et qui n’aille pas massacrer sans remords hommes, femmes et enfants ! Peine perdue, c’est pour ça qu’il fallait une nouvelle alliance et mettre la loi dans le coeur des gens et non plus dans la loi mosaique et dans les écrits.





                • Christian Labrune Christian Labrune 18 novembre 2013 21:35

                  @Pierre Régnier

                  Je crois avoir déjà attiré votre attention sur le caractère assez sulfureux de vos thèses. Dans les idées que vous venez de développer, je vois au moins deux propositions hérétiques.
                  Le mieux serait d’interroger notre très Saint-Père le pape François, chef de l’Eglise catholique, apostolique et romaine. Lorsqu’il s’exprime « ex cathédra », son jugement, comme vous savez, est tout à fait infaillible. Cela permettrait d’en finir une fois pour toutes avec toute sorte d’errances intellectuelles dangereuses pour votre salut mais aussi pour le nôtre : les ruses du Malin sont innombrables et les échafaudages de la tentation sont labyrinthiques. Vigilate ! Vigilate et orate !


                • oscar fortin oscar fortin 18 novembre 2013 22:08

                  @Pierre : C’est justement une des raisons pour vouloir que cette Institution ecclésiale soit autre chose que la caution morale de crimes contre l’humanité.


                  À moi maintenant de vous poser une question : Croyez-vous au message que Jésus a transmis au monde tant par son vécu que par ses paroles ? Si vous me répondez oui, je vous dirai que nous avons là un terrain commun. Si vous me répondez non, je vous respecterai dans vos choix et j’en demanderai autant pour mes choix.

                  Avec tout mon respect


                • Pierre Régnier Pierre Régnier 19 novembre 2013 11:03

                  @ Christian Labrune

                  J’apprécie toujours votre humour, votre ironie, vos sarcasmes, même quand j’en suis la cible. Il est toujours bon, qui que l’on soit et quoi que l’on pense, d’être bousculé intelligemment dans ses convictions intellectuelles et spirituelles.

                   

                  @ robin

                  Je ne crois pas que Benoît XVI ait été un envoyé du Diable. Mais je vous rappelle que c’est lui, et le magistère de son église, et ses cardinaux, ses évêques et toute sa hiérarchie qui continuent à nous affirmer que, puisque c’est écrit dans la Bible selon eux intégralement Parole de Dieu, c’est bien lui qui a commandé le très explicite génocide qui lui est très explicitement attribué dans le Livre de Josué, entre autres.

                  Benoît XVI était seulement possédé par un terrible dogmatisme. Jusqu’à présent son successeur, malgré quelques petites intentions de réformes d’apparence lui a emboîté le pas sur ce point, de loin le plus grave.

                   

                  @ Oscar

                  Oui, bien sûr, "je crois au message que Jésus a transmis au monde tant par son vécu que par ses paroles", et je ne cesse de répéter, chaque fois que j’en ai l’occasion, que ce message est merveilleux, et particulièrement utile dans la période que nous vivons.

                  Et oui, bien sûr, nous avons là un terrain commun. Et notre désaccord est seulement sur la hiérarchie des trahisons de Jésus par ceux qui se disent ses descendants spirituels.

                  Il est clair pour moi que le pire est, par dogmatisme criminogène dans la volonté de garder comme valeurs fondamentales du christianisme celles de ses croyances qui sont criminogènes. C’est cela que je qualifie de théologie criminogène. Mais on pourrait tout aussi bien parler de contradictions, d’aveuglement, de déni, de négationnisme, de folie, d’entêtement, de malhonnêteté... criminogènes, comme vous voudrez.

                  Je répète tout aussi fréquemment que c’est partiellement et indirectement que cette attitude est criminogène, mais que c’est tout de même extrêmement grave parce qu’elle continue d’alimenter la criminalité islamique qui, elle, est toujours très activement pratiquée dans le monde actuel.

                  Ceci ne m’amène nullement à sous-estimer les autres trahisons de l’église catholique sur lesquelles vous mettez l’accent.

                  Bien cordialement.



                • Christian Labrune Christian Labrune 19 novembre 2013 12:29

                  " Jusqu’à présent son successeur, malgré quelques petites intentions de réformes d’apparence lui a emboîté le pas sur ce point, de loin le plus grave.« 

                  Pierre,
                  Tout athée que je sois, je le trouve quand même bien brave, ce nouveau pape. Un jésuite qui, de surcroît se réclame de François d’Assise, ne saurait être un méchant homme. La Sainte Vierge, qui m’est apparue encore une fois hier dans la grotte des Buttes-Chaumont paraît le tenir en haute estime. Elle a même daigné ajouter  »Et puis, dans le ciel on ne rit pas tous les jours, mais lui, il me fait rire !".
                  Je serais beaucoup plus réticent vis-à-vis de son prédécesseur. Fort heureusement, il a encore du temps devant lui pour méditer sur ses erreurs et en concevoir le plus sincère repentir. C’est que je suis fort éloigné de vouloir jamais la mort du pécheur !


                • Christian Labrune Christian Labrune 19 novembre 2013 15:54
                  « Pas le rejet de la théologie criminogène. 
                  Moi si, je persiste : »

                  Pierre,
                  C’est une véritable lubie, chez vous, ce thème de la religion « criminogène ». Toute religion révélée est nécessairement criminogène. C’est un peu comme si vous vouliez trouver chez les pharmaciens un médicament qui n’ait aucun effet secondaire, mais ils en ont tous, et en grand nombre. L’opium est un calmant très puissant, pour la « créature affligée » dont parle Marx, mais si on abuse de l’opium, on en crève. A partir du moment où un pauvre bougre croit être guidé par Dieu, comment voulez-vous qu’il n’abuse pas d’un pouvoir qui lui vient d’en haut et qui ne saurait être contesté ? Le petit Jésus lui-même est quelquefois d’une violence abominable. Quelle différence entre un salafiste fanatisé et l’excité qui chasse du Temple de paisibles marchands ? Et avec sa pauvre maman, il a la même dureté qu’un jeune boutonneux qui fait sa crise d’adolescence. Il est venu apporter « la guerre » entre les plus proches, il le dit lui-même dans l’évangile de Mathieu. Si vous voulez quelque chose de plus paisible et de moins « criminogène », faites-vous bouddhiste. Le Nazaréen a bien dû connaitre un peu les thèmes du bouddhisme, lesquels ont lentement migré vers la Grèce par l’Afghanistan, d’où son apparente bienveillance, mais il les a fort mal compris. C’est que le bouddhisme n’est pas vraiment une religion au sens où nous l’entendons ici : point de salut, point de vie éternelle. Ca élimine toute bousculade et bien des écrasement à proximité de la porte étroite.


                • philouie 18 novembre 2013 20:39

                  Oscar,

                  J’avoue avoir lu avec plaisir votre position, en particulier celle qui consiste à réaffirmer l’humanité de Jésus et partant notre humanité.
                  Evidemment je suis plus radical que vous, puisque pour moi, il faut rayer l’église de la carte et contrairement à d’autres, je pense que c’est l’église, plus sa doctrine qu’il faut abattre et en particulier , celle visant à diviniser Jésus et à absolutiser le bien..

                  Pour moi, diviniser Jésus, conduit à idéaliser l’homme pour diaboliser l’autre.
                  les crimes de l’église et de l’occident repose sur cette méprise : il est déjà si difficile d’être un homme, que, si en plus, on se prend pour Dieu, c’est la pire des catas.

                  Je vois qu’il y a des cathos encore lucide.
                  Si je pouvait me permettre un conseil : quittez cet église, votre foi ne s’en trouvera pas endommagée.


                  • oscar fortin oscar fortin 18 novembre 2013 22:17

                    @philoule : ce n’est pas l’église qu’il faut quitter, mais l’égoïsme, la cupidité, les cultes qui éloignent l’homme tant de lui-même que de Dieu...etc. Ma foi n’est pas une foi dans l’Église instituion, mais une foi dans la communauté réunie par l’Esprit de Jésus pour oeuvrer à l’édification d’un monde toujours plus juste, plus humain, plus vrai, plus solidaire. C’est en cela que je crois et c’est en cela que je crois toujours. C’est ce qu’ont proclamé les prophètes d’hier et c’est ce qu’ils proclament les prophètes d’aujourd’hui. Ma foi, ne porte pas sur une institution, mais sur une communauté de vie qui croit en Jésus, premier homme à vaincre les frontières de la mort et à donner à l’humanité de sa personne toute la puissance d’un monde nouveau, d’une humanité nouvelle. En cela, je crois et je n’ai surtout pas l’intention de m’en soustraire.


                    Avec tout mon respect

                  • philouie 18 novembre 2013 22:23

                    mon respect également ...


                  • oscar fortin oscar fortin 18 novembre 2013 22:31

                    merci pour votre respect.


                  • Christian Labrune Christian Labrune 19 novembre 2013 12:17

                    Mon respect aussi !
                    (ça mange pas trop de pain)


                  • Christian Labrune Christian Labrune 19 novembre 2013 12:56

                    " Ma foi n’est pas une foi dans l’Église instituion, mais une foi dans la communauté réunie par l’Esprit de Jésus pour oeuvrer à l’édification d’un monde toujours plus juste, plus humain, plus vrai, plus solidaire.« 

                    @Oscar Fortin

                    A la place de »l’Esprit de Jésus« , j’aurais attendu plutôt »L’Esprit Saint« , le divin Paraclet. Je suppose que cette substitution est forcément intentionnelle. Mais alors, Iriez-vous jusqu’à remettre en question le symbole de Nicée-Constantinople et réduire le Dieu trinitaire à l’une seulement de ses hypostases ? Je ne me permettrai certes pas de vous accuser d’adopter une position anomeiste, ce serait trop grave, mais enfin, il y a dans votre propos je ne sais quel parfum d’arianisme, et le catholique-athée que je suis pourrait en être, je le sens bien, grandement scandalisé. Toute cette page, hélas, sent l’hérésie, et Pierre est un hérétique notoire ; je le lui ai souvent représenté, ne songeant qu’à son salut. Je suis le seul intervenant, à la suite de cet article, qui ne puisse être ici suspecté d’hérésie et s’accroche encore fermement à la vraie théologie catholique. »En cette foi, comme disait Villon, je veux vivre et mourir".


                  • oscar fortin oscar fortin 19 novembre 2013 13:15

                    @philoune : à ce que je sache, le Père, le Fils dont Jésus, et l’Esprit ne font qu’un. Jésus ne dit-il pas à ses disciples qu’il va leur envoyé son Esprit, parlant de ce Paraclet auquel vous faites référence.


                    Merci et bonne journée à vous

                  • Christian Labrune Christian Labrune 18 novembre 2013 21:22

                    à l’auteur,
                    Cette après-midi, un peu après dix-sept heures, j’étais dans la grotte des Buttes-Chaumont, si sombre habituellement. Comme je regardais mes pieds (ça glisse un peu !) il s’est fait soudainement une grande lumière et quand j’ai levé la tête, une jeune femme très belle, toute de bleu vêtue, se tenait dans les hauteurs, à droite de la cascade. Comme je devais paraître plutôt surpris, elle a souri et m’a dit : « Je suis l’Immaculée Conception ».
                    Nous avons parlé très amicalement pendant une dizaine de minutes. Je tiens à faire ici cette révélation parce que son point de vue était très proche de celui que vous développez dans cet article. Son commentaire de la vision d’Ezéchiel, en particulier, m’a paru très beau et vraiment magistral.


                    • Christian Labrune Christian Labrune 19 novembre 2013 12:08

                      La Sainte Vierge apparaît à un paroissien du 19e arrondissement dans la grotte des Buttes-Chaumont, mais tout le monde s’en fout. Qui pis est, cinq mécréants vont jusqu’à désapprouver l’apparition mariale et il n’y a personne pour s’enquérir du contenu d’une ultime révélation. Hommes de peu de foi, je vous le dis en vérité, si vous persévérez dans cette voie obscure, le chemin du paradis vous restera éternellement fermé.


                    • lucien bomberger lucien bomberger 19 novembre 2013 12:02

                      Où sont les rois ? Où sont les prophètes ?
                      Effectivement sans prophètes les religions ne peuvent faire évoluer la spiritualité en suivant les changements des mentalités.
                      Qu’est ce qu’un prophète ? Un réformateur ? Un révolutionnaire ? Un homme seul, un ermite, un philosophe, un suicidaire, un béni par les premiers rayons du soleil comme l’est le pyramidion de la pyramide ou de l’obélisque ?
                      Jésus voulait donner à réfléchir sur le temple intérieur qui est en chacun.
                      Comment pourrait-il concevoir sa nouvelle ekklesia ?
                      Celle ou se pétrissent les volontés de tous en partage équitable ?

                      « J’ai dis que ma maison serait appelée maison de prière et vous, vous en avez fait une caverne de voleurs. »
                      Notons que prière en latin se dit votum ; et que votum a donné le mot VOTE.
                      Notons que le mot Ekklesia veut dire assemblée avant de dire Église.
                      Notons que Pierre était Képhas, et que PI*R= hémicycle.

                      Qui ne sait voir que l’effusion de l’esprit mondial : il est pour la démocratie réelle (consultation générale) et contre la corruption (égoïsme).

                      Notons que François le vicaire lance un appel à consultation générale.

                      L’Eglise voulue était avant tout la perpétuation de l’assemblée des volontés, des vœux, des « prières » (pierre est l’anagramme de prière), des votes, afin que les fêtes votives puissent tracer avec cette notion de l’ensemble où aucun ne manque à l’appel, pour que le FUTUR soit joyeux, empli d’amour et de paix. Dans un monde de surdité théâtrale, où la corruption élabore le mensonge permanent et la trahison des volontés du peuple (Vox populi Vox Dei) ; il se pourrait que, si je me laisse transpercer de toute part par la figure christique que je sois contraint de voir que l’Eglise ne remplis pas ce rôle de respect des volontés.

                      La Démocratie c’est le Démos qui trace les caps. Sauf que le Démos, bien que faisant figure allégorique du peuple uni, n’a pas d’outil moderne pour recueillir et pétrir toutes les volontés citoyennes. Et l’Église ne peut pas se substituer ni se réformer pour devenir une rotonde politique. La devise du Démos est sans appel : « QUE MA, NOTRE, VOLONTÉ SOIT FAITE. »

                      Ainsi, même si j’étais désigné pour incarner le dernier prophète dans la mission d’accomplir ce qui doit être accompli et abolir ce qui doit être aboli, je ne pourrai jamais m’élever au-dessus du simple citoyen cherchant le temple extérieur où exprimer le vœu de ses volontés politiques afin que celles-ci soient exaucées. Sans ce temple du Démos qui serait prêt à recueillir les volontés éparses enfouies dans les cœurs, aucune espérance à avoir que l’Église remplisse cette fonction.

                      Est-il possible d’être spirituellement accompli dans une civilisation où le citoyen est trahi et jamais écouté ? Jamais responsabilisé ? Jamais mis en confiance ? Non c’est impossible.  

                      Un monde qui ne sait ni voir ni entendre ses prophètes est un monde qui n’aime pas la vérité ni s’agenouiller au près d’elle. Normal qu’après leur passage le monde ne soit que d’illusions où ceux qui se disent être ne sont hélas jamais.


                      • oscar fortin oscar fortin 19 novembre 2013 12:52

                        Merci, Bomberger pour votre commentaire.


                        Bonne journée à vous

                      • njama njama 19 novembre 2013 12:40

                        Les prophètes sont des Messagers, ils travaillent à La Poste d’une certaine manière ...
                        Chaque religion exagère beaucoup sur leur rôle.
                        Quand Dieu suscite l’un ou l’autre par différents biais, en différents moments de l’humanité, en différents lieux, c’est juste un coup de pouce qu’Il donne à Sa Créature qui s’égare. Il n’a d’ailleurs jamais choisi ni des athlètes, ni des savants ; berger et caravanier illettrés ont fait l’affaire, et même Moïse qui fut un criminel en fuite.


                        • njama njama 19 novembre 2013 13:04


                          LEglise à fait de Jésus la pierre d’angle en écoutant Paul que vous citez Oscar Fortin et en ignorant Pierre :
                          «  et vous-même, comme des pierres vivantes, édifiez vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ » (1 Pierre 2.5)
                          Alors il s’assit, appela les douze, et leur dit : Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous.(Marc 9/35)

                          Si Pierre fût un des douze apôtres, Paul n’est pas un Témoin de Jésus (hormis une manifestation « épiphanique » sur le chemin de Damas).

                          Les Christophanies d’Arès * éclairent beaucoup les questionnements ici posés dans l’article comme dans les commentaires (Paul, nature divine de Jésus, reforme de la vie spirituelle, du christianisme en général et + ... ), tout comme il éclaire beaucoup les Évangiles et +. Les « fans » de Jésus y trouveront de quoi se rassasier et de quoi re-dynamiser « la vie spirituelle » un peu figée dans la religion.
                          Dieu n’est pas naïf, ce Verbe manifesté anticipe en disant qu’il faudra sûrement 3 ou 4 générations (24/02) ...

                          02/11 à 15
                          Je suis Celui Qui a parlé par Jésus, Mon Second Fils, celui qui, après Élie, déjà glorifié, a renoncé au vœu d’Adam de dominer la terre et les nations pour le prix d’un tombeau glacé où M’attendre, et qui fut plus glorifié encore.
                          Celui que J’ai oint Moi-même. Celui dont J’ai effacé la tare à cause de ses exploits pour mettre ses pas dans Mes Pas, pour aimer Mon Peuple, en effaçant des registres de César son nom et le nom de sa mère des registres du temple, pour qu’il n’ait plus de génération, pour que sa mère restât une jeune fille, qu’aucune inscription de fiançailles ne demeurât,

                          pour l’enlever à tout ascendant et le faire entrer dans Ma Maison Royale, en faire un Dieu en le fondant en Moi sans retour
                          comme l’argent s’allie à l’or, pour former un miroir qui serait plus éblouissant que mille soleils si Je n’y faisais passer Mon Souffle pour en ternir l’éclat et le rendre supportable aux anges et aux élus, Mon Souffle Que J’exhale pour Me rendre visible.
                          J’ai parlé par Jésus et Je parle encore par lui à toi aujourd’hui.

                          (05/02 à 04)
                          J’avais suscité des disciples, les témoins de Mes Pas sur la terre, pour les envoyer au Champ d’Israël, pour gerber la Moisson lentement mûrie depuis leur père Abraham, cent fois menacée par la sécheresse, l’ouragan, arrosée par Mes Larmes et par Mon Sang, et, découragés dès la lisière, dès les premières gerbes ils ont déposé leurs faux, ils sont partis sur les terres incultes où ils croyaient trouver meilleur profit à défricher et labourer, oubliant qu’il n’y a qu’un seul Semeur, et la Moisson d’Israël s’est desséchée sur place, et ils n’ont récolté qu’herbes sauvages et broussailles luxuriantes, mais pauvres en bon grain, odorantes, mais laissant les enfants crier leur faim, sur les landes où Mes Disciples ont épuisé leurs forces.

                          16/11 à 13
                          Non seulement tu suivras Mon Enseignement donné de Voix Humaine à Mes Témoins, mais aussi Celui donné de Voix Céleste à Moïse, à tous les prophètes, car Ce Que Je te livre maintenant n’obscurcit pas, mais éclaircit tout Mon Enseignement d’Adam à ce jour.
                          Tu ne prendras pas pour Ma Parole la parole d’homme, celle de Paul ou de Jean, de Pierre et d’autres, et celle de leur descendance,
                          qui leur a forgé des couronnes et qui s’en est coiffée.
                          À leur suite ne creuse plus de puits secs, ne cherche plus d’eau où elle ne peut sourdre. N’en déduis pas davantage que ces hommes se sont perdus.

                          * consultable en ligne ICI


                          • oscar fortin oscar fortin 19 novembre 2013 13:09

                            Merci à l’ensemble des intervenants. L’article que j’ai mis en ligne mettait en relief l’importance indispensable des prophètes pour la vie de l’Église mais aussi et surtout pour les changements qu’elles doit effectuer pour retrouver son « âme », c’est à dire son inspiration première en Jésus et dans les Évangiles.


                            Beaucoup des commentaires, si ce n’est la majorité, ont plutôt porté sur une réforme de l’Église qui risque de n’être que cosmétique. La question des prophètes a été relevé par quelques commentaires, mais n’a pas fait l’objet d’une discussion sur leur nécessaire présence pour une véritable transformation de l’Église. En ce sens, les statistiques sur ceux qui sont « pour » ou qui sont « contre » l’article ne peuvent pas porter vraiment sur cette présence des prophètes, mais sur une réforme possible de l’Église. C’est à tout le moins la lecture que j’en fais : 53% croient qu’une telle réforme est possible et 47% qu’elle ne l’est pas.

                            Merci 

                            • Christian Labrune Christian Labrune 19 novembre 2013 15:18

                              Oscar Fortin

                              Je suis athée autant qu’on peut l’être et je trouve que la Sainte Eglise Apostolique et Romaine est très bien comme elle est et n’a pas du tout besoin de réforme ; la tridentine, même, était de trop. Ce que je déplore seulement, c’est que la Congrégation pour la doctrine de la foi fasse très mal son boulot, beaucoup plus mal que la feue Sacrée Congrégation du Saint-Office, munie encore de son Index, laquelle avait fini par remplacer l’Inquisition. A l’époque de Torquemada, au moins, on savait très clairement ce qu’était le catholicisme, aussi bien que ce qu’il n’était pas, et on n’aurait jamais pu voir les scandaleuses dérives dont nous sommes témoins ici. Aujourd’hui, on est tombé dans une espèce de syncrétisme ; cette charmante religion est devenue une sorte d’auberge espagnole où chacun prétend avoir le droit de penser ce qui l’amuse, mais c’est que lorsqu’on se veut catholique, on doit renoncer à penser. La pensée, c’est réservé à des gens comme moi, c’est-à-dire à des athées. « Perinde ac cadaver » (*) vous dirait sans doute, et à juste titre, votre Saint-Père, fidèle en cela à la devise de son excellente crèmerie. Les traditions se perdent et cette page, pour tout dire, ne me paraît pas très catholique.

                              (*) Perinde ac cadaver : obéir comme un cadavre. Telle est l’excellente devise des Jésuites. Traduction inutile pour les initiés, mais la culture, comme la religion, s’est beaucoup perdue ces derniers temps.


                            • oscar fortin oscar fortin 19 novembre 2013 16:56

                              @Christian Lebrune : Merci pour votre intervention qui me fait réaliser que même un athée peut s’intéresser de près à ce qui se passe dans l’Église. Si vous avez la patience de lire l’ensemble de mes commentaires ainsi que mon texte principal, vous réaliserez que l’Église à laquelle je me réfère ne limite en aucun moment ma réflexion et les pensées que je crois devoir exprimer. Pour moi, il y a une différence fondamentale entre la foi et l’institution ecclésiale qui s’en dit porteuse. L’Église, celle en qui je crois, ne repose sur aucune autre institution que celle de la communauté des croyants et de toutes les personnes de bonne volonté qui vivent les paradigmes du règne de Dieu, celui annoncé et inauguré en Jésus. Tout le reste de l’histoire institutionnelle de l’Église doit être jugé et apprécié à la lumière de cette Église dont nous parle l’apôtre Paul et à laquelle je réfère au tout début de mon article. Ce jugement peut être très sévère tout comme le fut celui de Jésus à l’endroit du Sanhédrin, des grands prêtres et des docteurs de la loi.


                              Voilà en quelques mots la réflexion d’un croyant qui n’avale pas tout ce qu’on lui présente ou qu’on lui demande. La foi ne saurait aller contre nature et se substituer à la conscience et à la liberté qui soutient toute responsabilité personnelle. En ce qui me concerne, la foi se présente comme un supplément existentiel à la personne que je suis. Je m’y sens très confortable et j’y trouve inspiration et énergie pour aller toujours de l’avant.


                              Avec tout mon respect



                            • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 novembre 2013 15:19

                              De nos jours, il y a déjà des gens tels que Rael qui prétendent qu’ils sont des prophètes et pourtant bien peu de gens leur accordent de l’attention.

                              Il y a aussi eu un certain mahomet chez les Arabes il y a plus ou moins 1300 ans mais, pas de chances pour sa crédibilité , il a été raconter que Moise avait fait un duel de sorcellerie avec les sorciers du Pharaon inconnu de sa prétendue divinité alors que tout le monde peut constater que la sorcellerie ne fonctionne pas et qu’il est impossible de communiquer avec de prétendus démons qui sont censés enseigner la sorcellerie aux hommes.

                              Bref, il a intérèt à être crédible votre prophète vu les dégâts qu’il peut causer !




                              • oscar fortin oscar fortin 19 novembre 2013 17:45

                                @Alois Frankenberger : La question que vous soulevez est plus que pertinente et nous renvoie au discernement nécessaire pour les reconnaître. Je suis loin d’avoir toutes les réponses à ce discernement qui est plus qu’essentiel. Je dirai simplement que pour ma part, il y a trois aspects que je considère en ceux qui se prétendent ou apparaissent comme prophètes. 


                                Le prophète attribue à Dieu les paroles qu’il demande de proclamer en son nom. Nombreux sont ceux et celles qui s’approprient l’autorité de Dieu pour passer leur message. Il y a donc un discernement qui s’impose à ceux et celles qui lui prêtent attention.

                                La première question à se poser est de savoir ce qu’est ce personnage, ce qu’il fait dans la vie, de quoi il vit et quels peuvent être ses intérêts par rapport aux messages transmis.

                                La seconde question porte sur la cohérence de ce message avec ce que Jésus et ses apôtres, incluant Paul de Tarse, nous ont laissé comme message. Le vrai prophète vient rappeler et éclairer le témoignage et le message laissés par Jésus et ses disciples.

                                La troisième question est celle qui demande en quoi ce message apporte-t-il un éclairage nouveau pour les temps que nous vivons. Il faut que ce message soit signifiant pour les gens qui le reçoivent.

                                En somme, le prophète qui arrive avec sa mercedes ou sa BMW pour dire que Dieu veut que nous devenions tous riches et qu’il ne sert à rien de s’en prendre aux riches pour expliquer la pauvreté etc... Il y a bien des chances qu’il ne soit pas de ces prophètes dont nous parlons.

                                Les intentions, les intérêts et le mode de vie du prophète nous donnent déjà une bonne idée de la nature de ses prophéties. 

                                Les prophéties, portées par la Parole de Dieu, ont ceci d’unique qu’elles feront exister ce qu’elles proclament. Cet élément est bien difficile à détecter dans le court terme pour les prophéties qui portent sur un avenir allant au-delà de notre propre existence.

                                Ce sujet est évidemment bien complexe. Les références sont multiples sur Google, de quoi susciter notre curiosité.

                                À vous d’exercer ce discernement.



                              • njama njama 19 novembre 2013 22:34


                                Très cher Oscar Fortin (que je connais un peu pour vous avoir fréquenté avec bonheur dans vos articles depuis bon nombre d’années), permettez-moi de vous répondre :

                                La première question à se poser est de savoir ce qu’est ce personnage, ce qu’il fait dans la vie, de quoi il vit et quels peuvent être ses intérêts par rapport aux messages transmis.

                                Jésus avait-il un CV ? hormis d’être un bébé galiléen né d’une galiléenne très modeste (immense qualité spirituelle) quelconque du peuple, mère-célibataire de surcroît  !!! - , « bâtard divin » adopté par un autre aussi magnifique très doux galiléen inconnu, Joseph, et d’avoir été charpentier (brièvement) en reprenant les savoir-faire de son père (qu’il fût adoptif, on s’en fout pour tout dire, le métier de chaudronnier n’existant pas plus que celui d’ingénieur en agronomie ou dans le nucléaire à l’époque ) ?

                                bref Jésus, à la base un very pipole ou élément basique populaire, ras du caniveau loin des « classes élitistes de l’époque » qui aurait pu viré « looser » dégénéré de banlieue ... et qui vraisemblablement passait pour un déjanté« dans son temps ...
                                La chasse aux »sectes« n’existait pas encore à l’époque, sauf de façon similaire. Bref, ce qu’il racontait déplaisait dans les chaumières des fervents descendants de Moïse.
                                Rien n’a changé depuis ou presque, et si peu ... (de mon point de vue)

                                Un moins que rien ce p’tit galiléen ... si l’on considère l’origine de ses sources ... qui n’ont rien de »royales«   !!!

                                La seconde question porte sur la cohérence de ce message avec ce que Jésus et ses apôtres, incluant Paul de Tarse, nous ont laissé comme message. Le vrai prophète vient rappeler et éclairer le témoignage et le message laissés par Jésus et ses disciples.
                                 
                                 »incluant Paul de Tarse« , Paul, prophète ? de quel livre sortez-vous cela ? préférez-vous la réverbération à l’éclat ?
                                Vous m’intriguez profondément (par moments) cher Oscar ? (mais je vous aime bcp)
                                Pour vous dire mon sentiment, je ne dénie nullement à Paul ses multiples qualités, ses intuitions, son enthousiasme »judéo-mystico« atypique et surtout dithyrambique, pas plus que toutes les »contraintes mystico-religieuses du moment auxquelles il fût confronté dont je ne préjuge rien (surtout par ignorance de ces temps antiques), le prisme formaté de ses pensées déjà clairement « proto-talmudique » de ce zélote zélé zélateur , et me garde bien de juger ses actions. Je serai bien mal placé de juger de « tant d’impétuosités » comme de celles d’un autre François né à Assises, assez comparables

                                La troisième question est celle qui demande en quoi ce message apporte-t-il un éclairage nouveau pour les temps que nous vivons. Il faut que ce message soit signifiant pour les gens qui le reçoivent.

                                Anachronique d’une certaine manière votre réponse. Le Message de Jésus n’était-il pas pour son temps , ou une « direction » spirituelle pour les temps qui viendraient ?

                                Vous ne répondez pas vraiment @ Alois Frankenberger

                                Les Évangiles apportent facilement cette réponse (Actes des apôtres 5/34 à 40) :

                                Mais un pharisien, nommé Gamaliel, docteur de la loi, estimé de tout le peuple, se leva dans le sanhédrin, et ordonna de faire sortir un instant les apôtres.
                                Puis il leur dit : Hommes Israélites, prenez garde à ce que vous allez faire à l’égard de ces gens.
                                Car, il n’y a pas longtemps que parut Theudas, qui se donnait pour quelque chose, et auquel se rallièrent environ quatre cents hommes : il fut tué, et tous ceux qui l’avaient suivi furent mis en déroute et réduits à rien.
                                Après lui, parut Judas le Galiléen, à l’époque du recensement, et il attira du monde à son parti : il périt aussi, et tous ceux qui l’avaient suivi furent dispersés.
                                Et maintenant, je vous le dis ne vous occupez plus de ces hommes, et laissez-les aller. Si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle se détruira ;
                                mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d’avoir combattu contre Dieu.
                                Ils se rangèrent à son avis.

                                Avec tout le respect que j’ai pour vous cher Oscar Fortin, pour votre dynamisme évangélique, au regard de cet enseignement évangélique de Gamaliel sans équivoque possible, il y aura encore pendant un moment un certain nombre de mal-voyants pour penser que Mouhamad (Mahomet) ne fût pas un vrai prophète, inspiré par le Verbe, ce qui n’enlève pas une once de mérite à Jésus de Nazareth, ni à Moïse, ni à aucun autre prophète.

                                Telle est ma foi, bien aimé Oscar, frère dans ma foi. La lecture de l’Évangile implique au regard de cette sagesse sans équivoque (Actes des apôtres 5/34 à 40) que Mahomet fût aussi un Messager de Dieu, ce que le Vatican et autres évangéliques jusqu’à présent n’ont jamais admis, contrairement à leurs frères dans la foi d’Orient.
                                chrétiens, plus ou moins un milliard environ sur terre
                                musulmans idem
                                reste 7 millions de juifs ...

                                Avec tout mon @mour fraternel.

                                Jacques alias njama


                              • Pierre Régnier Pierre Régnier 20 novembre 2013 13:19

                                Merci pour toutes ces leçons de lucide et généreuse spiritualité qui fait tant défaut, de nos jours, au pékin moyen.

                                L’athée Christian Labrune a bien raison, il n’y a pas de différence entre le nommé Jésus qui vire les marchands du temple en renversant leurs étalages et le musulman fanatisé qui égorge sa fille, en chantant que Dieu est grand, parce qu’elle a causé à un mécréant.

                                L’un et l’autre, comme dit le juste Oscar, font partie des trois religions du Livre auxquelles nous devons un même respect et une égale considération.

                                Et le bien-voyant njama Jacques a bien raison de s’indigner parce que le beau modèle Mohamed, qui par l’exemple a enseigné ses nobles pratiques au bon papa salafiste, n’est toujours pas reconnu par tous les croyants comme un authentique messager de Dieu.

                                Le professeur philouie pourrait préciser : du bon Dieu, celui qui commande aussi bien l’amour et la tolérance que le SIDA et les massacres de peuples entiers pratiquant la mauvaise foi.

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