• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de maQiavel

sur Varoufakis, le vrai secret du « Plan B »


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

maQiavel maQiavel 29 juillet 2015 15:42

 Je crois qu’ il ’y a des considérations géopolitiques qui dépassent le paramètre économico -financier.

Il a été amusant de constater la discrétion Etasunienne dans cette affaire lorsqu’ on sait que l’UE, l’euro et l’OTAN sont une entreprise de vassalisation du continent Européen, un verrou stratégique majeur pour l’oncle sam.

Il suffit de regarder où est située la Grèce et ce qu’elle est : un pays chrétien orthodoxe qui entretient de bonnes relations traditionnelles avec la Russie, située sur la Méditerranée non loin de « La Russie de Poutine ».

 Était-il envisageable pour la première puissance mondiale de voir la Grèce autorisé à s’éloigner des institutions Européennes ? Est-il possible pour un pays membre de l’OTAN d’adopter une politique contraire aux intérêts des Etats-Unis ? Est-il libre d’opter pour des relations vraiment amicales avec la Russie ? Bien sur que non.La Grèce a connue un putsch militaire dans un passé pas si lointain. Le commandement et le contrôle des pays membres de l’OTAN est étroitement surveillé par l’armée des États-Unis.

Zizek a fait la proposition suivante à Syriza : « Syriza devrait exploiter, en montrant un pragmatisme impitoyable, en pratiquant le calcul le plus glacial, les fêlures les plus minces de l’armure de l’adversaire. Syriza devrait flirter effrontément avec la Russie et la Chine, elle devrait caresser l’idée de donner une île à la Russie afin que celle-ci en fasse sa base militaire en Méditerranée, juste pour effrayer les stratèges de l’OTAN. »

Sans appui de la Russie, ce plan tombe à l’eau et il ne reste pas beaucoup de choix au regard des rapports de force.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès