@Layly Victor
Pour ma part, je trouve plus simple de dire : les races existent, mais je ne suis pas raciste. C’est moins tordu.
La notion de race humaine est un
concept crée au XIXe siècle lors de l’apogée des colonies pour établir des
classifications internes à l’espèce humaine selon des critères arbitraires morphologiques
ou culturels (religion, nationalité, couleur de la peau, origine géographique…).
Maintenant que nos notions de génétiques sont plus développées, le concept de «
race » n’est pas pertinent pour caractériser les différents sous-groupes
géographiques de l’espèce humaine car la variabilité génétique entre individus
d’un même « sous-groupe » est identique à la variabilité génétique
moyenne entre humains. Cela veut dire qu’il peut exister plus de différences
génétiques entre deux personnes disons noirs et vivant en Afrique, qu’entre
deux humains de « races » différentes, vivant à des endroits
différents.
La notion de « race »
(noirs, asiatique, caucasienne), reléguée à une représentation arbitraire selon
des critères morphologiques, ethnico-sociaux, culturels ou politiques, n’est
fondé sur aucun argument biologique et est employé par des idéologues
racistes ou des acteurs politiques promouvant une idéologie raciste.
Quand on parle de différences entre les être humains, ça se limite au mode de vie. Dans ce cas on peut admettre une différence entre un musulman, un bouddhiste ou autre, comme on peut faire la différence entre un ouvrier, un rentier, un rural, un citadin.
Vous comprenez que la notion de « minorité visible » comme se plait à dire « césar castique » n’est qu’une notion subjective, mais certainement pas objective