@sampiero mauvaise pioche : dans la région parisienne, l’essentiel des migrants travaille dans les services à la personne. Un secteur ou « l’informel », le public et le parapublic sont majoritaires. Ainsi, les administrations ont recours à des petites mains pas chères surexploitées, souvent piochées parmi les enfants de l’immigration, moins diplômés, par exemple sous la forme « d’emploi sans avenir ».
Là ou l’exploitation, le piège et l’hypocrisie sont les plus redoutables, c’est que, soit pour des raisons de diplôme, soit de nationalité ( par fidélité aux parents, pas mal ne prennent pas nécessairement la nationalité à laquelle ils auraient souvent droit automatiquement), ils n’auront aucune chance de se voir jamais titularisés, intégrés. En revanche, il est vrai qu’il y a là une voie d’assimilation progressive.
Même relégués aux sales boulots, ce sous prolétariat exploité n’en est pas moins soumis aux rythmes administratifs. C’est à dire qu’il reste du temps libre. Ceux qui sont juste au dessus, les titulaires les moins brillants de la fonction publique, sont justement très " gauche de la gauche de gauche ; ( A un moment, le produit d’appel d’un mouvement trotskiste était un bac plus trois ou 4 en histoire facteur à mi temps..... !). Faute de contribuer à l’intégration professionnelle des gamins qu’ils exploitent, ils savent très bien leur bourrer le crane en leur expliquant que tous cela, c’est la faute des patrons....
C’est positif. Ce sont les prostitués qui ont les premières appris l’anglais au Japon. Les migrants des pays de l’est ou d’Italie d’avant et d’après guerre on aussi trouvé une place souvent grâce au PC.
Mais dans ces secteurs privé, il y a des chance de s’en sortir. esclave de fonctionnaire, c’est sans doute souvent à vie. Ces jeunes finiront islamiste ou FN. Tous ce qui les vengera de ceux qui s’offrent leur physionomie.