@franc tireur
Je pense comme
vous : d’ici 2027 la technologie aura évolué et celle que
les Australiens ont achetée aujourd’hui ne leur permettra pas de
fabriquer des sous-marins concurrents avec ceux qui seront au top
technologique à ce moment-là.
Il est clair pour
moi que les sous-matins du futur pourront stocker de l’électricité
en 800 volts, et non à basse tension comme avec le plomb et le
lithium. W = UI, la puissance est égale au produit de la tension et
de l’ampérage. Une tension de 800 v à ampérage égal produit 67
fois plus d’électricité qu’à 12 v. Elle produira autant
d’énergie à la tonne qu’en donnerait du gas-oil brûlé en
surface et permettra une vitesse sous l’eau de 30 nœuds au moins
pour se rendre à des points de missions éloignés de 5 000
nautiques entièrement avec la propulsion électrique. Ce qui
permettra à un pays comme l’Australie de ne pas craindre la Chine.
Il est peut-être
m€me envisageable que des réacteurs nucléaires miniaturisés au
thorium , donc sans danger ni déchet, soient mis au pointd’ici
2027 (il faut se donner les moyens d’une recherche active). Alors
les sous-marins pourraient rester en plongée et mobiles plusieurs
mois (jusqu’à épuisement de l’équipage).
L’utilisation des
tubes lance-torpilles pour éjecter des missiles de croisières ou
antiaériens est très supérieure au système des trappes situées
pour un lancement vertical : moins il y a d’ouverture mieux ça
vaut. Les Australiens pourraient se rallier à cette technique après
essai comparatif … et choisir des missiles français (ou
franco-européens).
De vendre des
sous-marins à l’Australie ne doit pas nous empêcher de le faire à
d’autres pays de la zone pacifique ou d’ailleurs : il n’y
a pas d’engagement d’exclusivité que je sache.